La lumière au bout du tunnel
Il est loin le temps où Pierre Bourgault lançait son livre
« Maintenant ou jamais », publié chez Stanké en 1990. À titre de rappel, je vous suggère cet extrait de son introduction :
« Dans les années soixante-dix, nous nous sommes emmêlés dans des stratégies compliquées et souvent contradictoires. Les stratégies étaient devenues l’objectif plutôt que le moyen et les analyses les plus pointues oubliaient constamment les forces en présence et la dure réalité politique…À tel point que nous avions fini par oublier le but que nous nous étions fixé et que nous allions par tous les chemins vers nulle part…Or, si nous voulons éviter de retomber dans les mêmes ornières, nous devons constamment garder à l’esprit notre objectif et le rappeler sans cesse à tous ceux et celles qui veulent bien nous entendre. »
Les années ont passé…Cinq ans après la parution du livre de Bourgault, le référendum de ’95 nous a échappé de peu. Malheureusement, depuis lors, nous sommes retombés « dans les mêmes ornières », dans les mêmes tergiversations étapistes et sclérosantes pour en arriver à l’année 2011, un reflet pathétique de toutes ces années d’errance qui ont vu le PQ atteindre un bas niveau inégalé dans les sondages, des divisions déchirantes au sein du parti et la démission de candidats de prestige.
Néanmoins, dans toute cette tourmente qui a heureusement donné lieu à un foisonnement sans précédent des mouvements souverainistes qui s’orientent autour d’une coalition citoyenne, je crois que les Québécois découvrent peu à peu la voie du vrai changement dont l’objectif est resté le même depuis des décennies, à savoir l’indépendance du Québec.
À l’aube de 2012, un homme semble vouloir incarner les convictions nécessaires pour rallier les forces souverainistes au Québec, un homme qui présente une vision claire de la nation québécoise de demain, un homme qui ose placer l’indépendance du Québec dans ses priorités. Cet homme, c’est Jean-Martin Aussant.
Nous avons besoin d’un leader qui puisse rallier les forces souverainistes émergentes au Québec. Pour reprendre le leitmotiv de Bourgault, c’est
« maintenant ou jamais ».C’est pourquoi, j’incite « tous ceux et celles qui veulent bien nous entendre » à découvrir la lumière au bout du tunnel en joignant les rangs de l’Option nationale.
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La lumière au bout du tunnel
Il est loin le temps où Pierre Bourgault lançait son livre « Maintenant ou jamais », publié chez Stanké en 1990. À titre de rappel, je vous suggère cet extrait de son introduction :
« Dans les années soixante-dix, nous nous sommes emmêlés dans des stratégies compliquées et souvent contradictoires. Les stratégies étaient devenues l’objectif plutôt que le moyen et les analyses les plus pointues oubliaient constamment les forces en présence et la dure réalité politique…À tel point que nous avions fini par oublier le but que nous nous étions fixé et que nous allions par tous les chemins vers nulle part…Or, si nous voulons éviter de retomber dans les mêmes ornières, nous devons constamment garder à l’esprit notre objectif et le rappeler sans cesse à tous ceux et celles qui veulent bien nous entendre. »
Les années ont passé…Cinq ans après la parution du livre de Bourgault, le référendum de ’95 nous a échappé de peu. Malheureusement, depuis lors, nous sommes retombés « dans les mêmes ornières », dans les mêmes tergiversations étapistes et sclérosantes pour en arriver à l’année 2011, un reflet pathétique de toutes ces années d’errance qui ont vu le PQ atteindre un bas niveau inégalé dans les sondages, des divisions déchirantes au sein du parti et la démission de candidats de prestige.
Néanmoins, dans toute cette tourmente qui a heureusement donné lieu à un foisonnement sans précédent des mouvements souverainistes qui s’orientent autour d’une coalition citoyenne, je crois que les Québécois découvrent peu à peu la voie du vrai changement dont l’objectif est resté le même depuis des décennies, à savoir l’indépendance du Québec.
À l’aube de 2012, un homme semble vouloir incarner les convictions nécessaires pour rallier les forces souverainistes au Québec, un homme qui présente une vision claire de la nation québécoise de demain, un homme qui ose placer l’indépendance du Québec dans ses priorités. Cet homme, c’est Jean-Martin Aussant.
Nous avons besoin d’un leader qui puisse rallier les forces souverainistes émergentes au Québec. Pour reprendre le leitmotiv de Bourgault, c’est « maintenant ou jamais ».C’est pourquoi, j’incite « tous ceux et celles qui veulent bien nous entendre » à découvrir la lumière au bout du tunnel en joignant les rangs de l’Option nationale.
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Tant pis pour le sinistre abattoir !
L’année 2011 a certes été marquée par les mouvements des indignés qui ont surgi de partout à travers le monde. Les motifs d’indignation ont été nombreux à être dénoncés.
Parmi ceux-ci, les actes les plus insensés commis par les êtres humais et les pires calamités qui affligent des milliers d’innocentes victimes se situent dans l’absurdité de ces guerres où se terrent souvent des velléités purement matérielles. Des bêtises humaines qui soulèvent l’indignation générale devant ces tueries d’enfants, de femmes et d’hommes qui périssent dans des carnages sanguinaires !
Pour illustrer mon propos, permettez-moi de vous présenter ce poème que j’ai écrit à la fin du conflit américano-irakien :
Tombe la statue de Saddam Hussein Alors que Bush contemple la scène Ses hommes ayant envahi le sol Lui ouvrant les portes du pétrole
L’affront du onze septembre est vengé L’honneur de l’Amérique est sauvé À bas les méchants terroristes Place aux gentils impérialistes
C’est ce que nous réserve l’histoire Mais qu’en est-il du jeune de Bagdad Qui au bout d’une longue escapade Découvre sa mère au crématoire ?
Pourtant la presse se presse et s’empresse Cogitant avec le président Sur les moyens à prendre pour que cessent Toutes ces injustices sans précédent
Car Britanniques comme Américains Doivent sauver l’honneur et le pouvoir L’histoire leur a légué ce destin Tant pis pour le sinistre abattoir
Henri Marineau Québec
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À tous les grands-papas du Québec
À la naissance de ma petite-fille il y a quelques années, j’ai éprouvé toutes sortes d’émotions que j’ai traduites un jour dans ce poème que j’offre aujourd’hui à tous les grands-papas du Québec en guise de souhait pour une nouvelle année toute en lumière.
Un jour quand tu sauras voir Et que tes yeux brilleront À l’éclosion des bourgeons J’aimerais être un bougeoir
Un jour quand sonnera l’école Et que tu te heurteras Aux écueils des aléas J’aimerais être une boussole
Un jour quand tu auras peur Et que tes jambes figeront Devant le fragile pont J’aimerais être une lueur
Un jour quand naîtra l’amour Et que ton cœur s’enflammera Au simple son d’une voix J’aimerais être un toujours
Un jour quand tu seras mère Et que ton sang coulera Dans les veines de l’enfant-roi J’aimerais être une lumière
Un jour quand tu seras vieille Et que ton corps flétrira À la lourdeur de tes pas J’aimerais être un soleil
Un jour quand viendra la mort Et
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Parmi les actes les plus insensés commis par les êtres humains et les pires calamités qui affligent d’innocentes victimes se situe l’absurdité de ces guerres où se terrent souvent des motifs purement matériels. Des bêtises humaines qui soulèvent mon indignation devant ces tueries d’enfants, de femmes et d’hommes qui périssent sauvagement dans des carnages sanguinaires.
À cet effet, je vous propose ce petit poème que j’ai composé à la suite du conflit américano-irakien :
L’HONNEUR EST SAUVÉ
Là-bas règne en maître Ben Laden Alors que Bush se flatte la bedaine Ses hommes ayant envahi le sol Lui ouvrant les portes du pétrole
L’affront du onze septembre est vengé L’honneur de l’Amérique est sauvé À bas les méchants terroristes Place aux gentils impérialistes
C’est ce que nous réserve l’histoire Mais qu’en est-il du jeune de Bagdad Qui au bout d’une longue escapade Rencontre sa mère au crématoire ?
Pourtant la presse se presse et s’empresse Cogitant avec le président Sur les moyens à prendre pour que cessent Toutes ces injustices sans précédent
Car Britanniques comme Américains Doivent sauver l’honneur et le pouvoir L’histoire leur a légué ce destin Tant pis pour le sinistre abattoir
Tant et aussi longtemps que l’homme placera ses ambitions personnelles au-dessus des valeurs fondamentales de justice pour tous les êtres humains, tant que la soif du pouvoir primera sur le partage équitable des richesses, tant que les dirigeants se situeront au-dessus du peuple qu’ils représentent, nous n’aurons d’autre choix que d’assister impuissants à ces guerres ignobles !
Henri Marineau Québec
Henri Marineau
Québec
La lumière au bout du tunnel
Tribune libre
Henri Marineau2095 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Henri Marineau Répondre
3 janvier 2012À tous les grands-papas du Québec...qui voudraient connaître la fin de mon poème:
"Un jour quand viendra la mort
Et que ton souffle répondra
À l'appel de l'au-delà
J'aimerais être une aurore"