La lutte pour le français et le plaisir de se plaindre

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Dernièrement je lisais un extrait du livre "Les énergies du stress" de Xavier Maniguet et je constatais jusqu'à quel point l'homme moderne se trouve envahi par un sentiment d'impuissance lorsqu'il constate le peu de pouvoir qu'il semble avoir sur son environnement (politique, sociale). Évidemment, les temps ont bien changé depuis l'homme paléolithique et nos demandes sont la plupart du temps remises dans les mains d'un service afin de faire entendre nos causes (la police, la sécurité, avocat, etc.).
N'empêche que cette action n'est pas complètement vaine et il faut encore y croire et demander des comptes suite à nos demandes. Alors, plutôt que crier injustement "victime". Je vous encourage à vous plaindre en bon "québécois français".
Passez à l'action et combattez votre stress par une plainte à l'Office québécois de la langue française. lorsque vous constatez qu'un commerce ne respecte pas les règles linguistiques françaises. Ça fait beaucoup de bien et c'est libérateur de demander à ce qu'on respecte nos droits. C'est facile accessible et ça se fait par Internet. Sinon, vous pouvez toujours tabasser un politicien, mais c'est beaucoup plus risqué :)
Respect des droits linguistiques et plaintes:
http://www.olf.gouv.qc.ca/francisation/respect/index.html

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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    En effet, comment pourrions-nous blâmer un gouvernement où les citoyens refusent eux-mêmes de demander des comptes. En démocratie, il est nécessaire de se prévaloir de nos droits, sinon quelles raisons ont-ils d'exister si personne n’en tire avantage? Pour lutter comme l’ambiance moribonde actuelle et la dépression pandémique qui se prépare, il faut vivre dans l’action.
    Il semble que cette question soit également intimement liée avec le niveau d’éducation de la population et sa capacité à se faire valoir dans ses droits élémentaires. Je crois qu’il y a encore beaucoup de travail à faire à ce niveau pour éduquer les gens et leur montrer qu’ils ont beaucoup plus de pouvoir qu’ils croient.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 décembre 2009

    Le nombre de personnes se plaignant, et la détermination qu'ils ont, faisant par exemple, qu'ils décideront de boycotter un commerce ou une entreprise refusant de les servir en français, pourront faire une énorme différence, je crois.
    Il faut que les gens se plaignant (souvent avec raison) soient unis, solidaires, pour être capables de devenir un groupe capable de penser de manière tactique.

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