La véritable question de l'urne

François Legault embourbé dans les méandres de la bureaucratie eu égard à l'immigration

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Tribune libre

On aura beau échafauder toutes sortes d’hypothèses sur la question de l‘urne lors de la journée du scrutin le 1er octobre, cette campagne comme toutes les précédentes aboutira dans l’isoloir au choix entre changer ou pas de gouvernement.


Selon les derniers sondages, il semble que les Québécoises et les Québécois ont fait le choix, jusqu’à maintenant, de changer la donne en élisant un gouvernement caquiste. En réalité, le pilote d’avion changerait mais le vol garderait la même direction, à savoir la route de la provincialisation croissante du Québec dans un environnement fédéraliste centralisateur omniprésent.


À titre d’exemple, il m’apparaît évident que les nouveaux pouvoirs qu’a l’intention de demander François Legault au fédéral en matière d’immigration, recevront une fin de non-recevoir catégorique de la part de Justin Trudeau, la relève de son père qui a toujours considéré les provinces comme des entités subalternes sous le joug du gouvernement central.


En termes clairs, en votant pour la Coalition avenir Québec (CAQ), les électeurs du Québec se prononcent contre le gouvernement libéral sortant, un vote "stratégique"  par la négative qui fait fi de toute conviction envers le choix de l'électeur…Dans les faits, rien pour incarner un "vrai" changement!


En réalité, pour employer une expression bien connue chez nous, les Québécois s'apprêteraient à changer "quatre trente sous pour une piastre"...à moins que le vent tourne en faveur du parti qui incarne le véritable changement, le Parti québécois!


En dernière heure


Le chef de la CAQ, François Legault, celui-là même qui se targue de faire de l'immigration son cheval de bataille, a fait toute une embardée dans les méandres de la bureaucratie eu égard à l'immigration en demeurant coi aux questions des journalistes sur la procédure liée à l'obtention de la citoyenneté canadienne...Un dur coup à la crédibilité de celui qui aspire à diriger le Québec... dans le Canada! 


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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