Langue et colonialisme

Le mot colonisé dit ce qu'il veut dire: la domination d'un peuple sur un autre peuple sans son consentement

Le grand cirque ordinaire des illusions « Canadian »

Dans mon prochain livre, L'Histoire criminelle des Anglo-Saxons, je démontre très clairement que tous les colonisateurs, en particulier le colonisateur anglo-saxon, se sont toujours opposés aux langues des colonisés tout en imposant leur propre langue. C'est ainsi que des langues régionales comme l'anglais, le français et l'espagnol sont devenues, par la force des armes, des langues internationales.
Pourquoi le rapport Fraser, après 40 ans depuis l'adoption de la Loi des langues officielles, constate pour la quarantième fois la résistance du Canada au bilinguisme? Voilà un exemple flagrant de colonialisme actuel. Le Canada anglais résiste et résistera toujours à adopter la langue du vaincu, du colonisé. Malheureusement un grand nombre de colonisés se laissent berner par cette loi.
D'ailleurs, il ne faut pas oublier que Trudeau a joué tout son prestige et a utilisé la menace de l'indépendance du Québec pour entrer dans la gorge du Canada anglais cette loi honnie. Le Canada anglais, champion du pragmatisme, se promettait bien de résister à cette loi. L'armée canadienne et Air Canada sont des exemples flagrants de cette résistance qui confine au mépris du colonisé.
Je rappelle que le mot colonisé n'est pas synonyme d'opprimé ou de martyrisé. Le mot colonisé dit ce qu'il veut dire: la domination d'un peuple sur un autre peuple sans son consentement. Et cette définition vaut aussi bien pour les Inuits, les Amérindiens, les Acadiens, les Canadiens-français et les Québécois.
Normand Rousseau

Gatineau, Pays du Québec


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2009

    Il me semble qu'on a oublié les autochtones ici.

  • Michel Guay Répondre

    24 juillet 2008

    Pour réveiller les endormis devenus endormeurs donc pour réveiller les colonisés il faut les informer :
    Canada Québec en 1763 : 100% francophone
    En 1863 : moins de 50%
    En 1963: moins de 32%
    En 2008 moins de 22%
    Québec sans le Canada en 1968 : 10% d'anglicisés et en 2008 près de 40%
    Franciser tous les emplois au Québec en empèchant les étrangers d'exiger l'anglais est l'unique façon de franciser le Québec et sans l'indépendance c'est impossible à 100% de franciser le Québec donc d'avoir une véritable loi 101

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2008

    À Ivan Parent, Vous pouvez lire aussi le rapport Durham paru en français, traduction libre, aux Éditions Typo. J'en ai quelques exemplaires dont la lecture ouvre les yeux aux hésitants. Oui, il préconise un gouvernement responsable tel que demandé par les patriotes, Papineau en tête, mais avec une stratégie destinée à assimiler en douceur les francos comme cela se réalise déjà en Louisiane aux USA. Très éclairant ce texte.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2008

    Bonjour,
    Ce que vous dites est vrai mais comment fait-on pour réveiller des endormis pour leur faire comprendre?
    Vous parlez d'un prochain livre, cela implique que vous en avex publié d'aiutres, serait-il possible d'en avoir les coordonnées?
    Merci
    Ivan Parent
    parivan07@videotron.ca