Le coup d'État de Trudeau et de ses complices

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La trahison jusque dans les racines de ce pays..

Pierre-Elliott Trudeau est un traitre, un salaud et un menteur. On le savait depuis longtemps. Son fils s’apprête à suivre dans ses traces.
On apprend maintenant par une minutieuse recherche de l’historien Frédéric Bastien dans son nouveau livre La bataille de Londres que Trudeau avait des comparses à la Cour suprême du Canada. Deux juges l’ont aidé à manigancer son rapatriement unilatéral de la constitution de 1982, un coup de force que le Québec n’a jamais accepté.
Frédéric Bastien nous révèle que le juge Willard Estey a, en sous-main, avisé les Anglais dès 1980 que la Cour suprême se saisirait de la question constitutionnelle. Ensuite, le juge en chef de la Cour suprême de l’époque, Bora Laskin, informait secrètement Trudeau et le gouvernement britannique des délibérations de sa cour sur le projet de rapatriement de la Constitution. Il s’agit d’un viol du principe, fondamental en démocratie, de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.
Comme l’écrit Bastien «en dévoilant à des politiciens, en temps réel, de l’information sur les délibérations d’une cause dont ils sont partie prenante, Laskin enfreint l’éthique, transgresse les règles, bafoue son serment et viole la Constitution qu’il est responsable de protéger».
L’auteur affirme avec raison que la participation de Laskin à la félonie de Trudeau remet en question la légitimité même du rapatriement. Un coup d'État rendu possible par deux juges scélérats.
L’expression «coup d’État» vous choque. C’est le haut-commissaire britannique à Ottawa, John Ford, qui l’utilise dans une dépêche à ses supérieures à Londres. Il parle d’une «véritable tentative de coup d’État en vue de modifier l’équilibre des pouvoirs dans la Confédération».
Deux juges du plus haut tribunal du pays ont illégalement conspiré pour violer l’ordre constitutionnel canadien. Pensez-vous que cela va créer un malaise au Canada anglais? Pas du tout. Le gouvernement «Law and Order» de Harper ne veut pas rouvrir le dossier. Y’a rien là pour les Anglos. Dans la mentalité de leurs élites et des Canadians ordinaires, tous les moyens, mêmes criminels, sont bons contre le Québec pour sauver l’unité canadienne.
L’ancien porte-valise et homme de main de Trudeau, Jean Chrétien, a volé le référendum de 1995, comme Robin Philpot et moi l’avons démontré dans Les secrets d’Option-Canada. Et rappelez-vous des explications de Chrétien pour justifier le scandale subséquent des commandites: «Qu’est-ce qu’un vol de quelques millions de dollars si c’est pour sauver le Canada?»
Évidemment, les deux partis de la trahison nationale, la coalition PLQ-mafia de l’ignare Jean-Marc Fournier et la CAQ, dirigée par le renégat François Legault, ont entonné la rengaine habituelle des fédéralistes lorsque ce genre d’histoires est mis à jour. Québec doit oublier qu’on s’est fait fourrer pour s’occuper de créer des jobs. Comme si un gouvernement ne pouvait pas faire plus d’une chose à la fois.
Je me demande si le même maquignonnage a entouré la manœuvre réussie de Stéphane Dion, qui a amené la Cour suprême à mettre des entraves juridiques afin de rendre plus difficile l’accession du Québec à l’indépendance. Je vous rappelle aussi une des décisions les plus abjectes de cette cour indigne qui ternit, à jamais, sa réputation. En 1947, deux ans après la fin de la guerre, elle a ordonné la déportation au Japon de citoyens canadiens de naissance simplement parce qu’ils étaient de «race» japonaise et qu’ils vivaient en Colombie-Britannique qui leur était interdite pour des raisons racistes.
La Cour suprême du Canada n’a jamais eu beaucoup de crédibilité à mes yeux: elle est dominée par des juges proches des libéraux fédéraux. Particulièrement depuis Trudeau, elle a eu tendance à rendre des jugements, dont certains carrément absurdes*, modulés sur les préjugés à la mode au PLC.
* Voir livre de Denis Vaugeois, La Fin des alliances franco-indiennes, éditions du Boréal, Montréal, 1995. Les juges ont donné à un simple sauf-conduit accordé par un officier subalterne britannique à quelques Hurons se rendant à Québec en 1763 la valeur d’un traité entre l’Empire britannique et les autochtones du Canada.


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