Le dilemme afghan

L'OTAN est en Afghanistan pour libérer, démocratiser, protéger.... Comme en Irak, comme au Viet-nam... Pratteus gescarex ridiculus !!!!

Jeudi dernier, les troupes canadiennes stationnées à Kandahar ont célébré une victoire importante. Elles sont parvenues à repousser une percée des talibans dans un quartier du nord de la ville.

Les motifs de célébration risquent toutefois d'être rares au cours des prochains mois, si on en croit les évaluations pessimistes faites par des militaires et des fonctionnaires occidentaux bien informés de la situation en Afghanistan.
«L'OTAN a trop peu de soldats sur place pour pouvoir mener une campagne de contre-insurrection efficace», a déclaré l'ancien commandant de la mission internationale, le général britannique David Richards.
«Dans le sud du pays, les progrès sont lents, nous n'avons pas respecté les promesses faites au peuple afghan et la sécurité n'est pas assurée», a poursuivi le général Richards dans une présentation faite à Ottawa, à l'occasion d'une réunion de l'Association du Traité atlantique. «Les pays membres doivent cesser de s'investir à moitié dans de tels conflits», a ajouté l'ancien chef d'État major de l'OTAN, Klaus Naumann.
Plusieurs experts interrogés par le Globe and Mail en marge de cette réunion estiment que l'OTAN devrait au moins doubler le nombre de soldats participant aux combats. Selon l'organisme de recherche Rand, on ne compte qu'un militaire par 1000 habitants en Afghanistan, 20 fois moins que lors des missions au Kosovo et en Bosnie.
Plusieurs spécialistes affirment que l'aide financière à la reconstruction doit également être considérablement augmentée. Là encore, leur prétention est confirmée par les statistiques compilées par Rand: l'aide à l'Afghanistan équivaut à 57$ par habitant par année, considérablement moins que les sommes versées au cours d'autres missions du genre.
«C'est l'illusion d'une guerre rapide et bon marché suivie d'une paix rapide et bon marché qui a mené l'Afghanistan à l'impasse actuelle, soutient pour sa part l'International Crisis Group. L'Occident doit reconnaître que le conflit armée durera encore des années.»
La mission de l'OTAN en Afghanistan est à la croisée des chemins. La semaine dernière, le Japon a mis un terme à sa participation, déjà plus que modeste, en raison du mécontentement des Japonais. Le Canada et les Pays-Bas remettent eux aussi en question leur rôle.
Il est clair aujourd'hui que les demi-mesures ne suffiront pas. Ou bien l'OTAN accroît considérablement les ressources militaires et financières qu'elle consacre à l'Afghanistan (ce qui est impossible sans appui populaire); ou bien les forces internationales quittent graduellement ce pays.
Les pays développés auront alors, encore une fois, abandonné à son sort une population démunie. [Et il faudra sonner le glas du «devoir d'ingérence», de la «responsabilité de protéger»->7430] qui a suscité tant d'espoir dans la communauté internationale au cours des dernières années.
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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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