Afghanistan - une guerre masquée

L’Empire du Mal



Le gouvernement des Etats-Unis est désormais si totalement sous la coupe des groupes d’intérêts organisés que « notre » gouvernement ne peut plus répondre aux préoccupations du peuple américain qui élit le président et les membres de la Chambre [des Représentants] et du Sénat. Les électeurs déchargeront leurs frustrations d’impuissance sur le président, ce qui implique dans le futur des présidents à mandat uniqu...

L'impasse après huit ans d'intervention

Obama tranchera bientôt sur la question des renforts


Sauf peut-être pour les talibans, il n'y avait pas grand-chose à célébrer hier, jour du huitième anniversaire de l'intervention occidentale en Afghanistan, où l'on attend toujours les résultats d'une élection présidentielle entachée de fraudes.

Le fiasco afghan



En échange de promesses de leur rendre la faveur, il les a «mandatés» pour contrôler l'élection, d'où les fraudes observées (bourrage des urnes, vol des scrutins, intimidation des électeurs, etc.). Dans la province de Kandahar, on estime que seulement 25 000 personnes ont effectivement voté, alors que la commission électorale afghane a compté 350 000 votes!

Afghanistan-Canada, même fouillis?

Si tel est le cas, nous pourrons vraiment dire alors que nous y sommes allés pour rien et que nos soldats y ont laissé leur vie en vain.


Stephen Harper aime-t-il le Canada? Lancée comme ça, sans avertissement, la question peut paraître brutale. À en juger, toutefois, par certaines déclarations de notre premier ministre, il faut bien admettre que celui-ci n'a pas toujours une très haute opinion du pays qu'il dirige. Dernière déclaration en date: «On sait toujours que le processus démocratique, même au Canada, peut être un fouillis de temps à au...

Un journaliste trop bête

Voilà: à partir de maintenant, je qualifierai Thomas Friedman de journaliste trop bête pour lire son propre journal.


J'ai cessé il y a déjà longtemps de prendre au sérieux les déclarations de Thomas Friedman, chroniqueur-vedette du New York Times et auteur de best-sellers sur la politique internationale. Si elles ne sont pas totalement fausses, ses observations, toujours orthodoxes et faciles, correspondent généralement au goût du jour dans les coulisses du pouvoir à Washington. Or, pour vraiment comprendre le monde, il vous fa...

After 2011, a lighter burden

The stakes in Afghanistan are too high – and Canada has invested too much there already – to let us simply turn our backs


Canadian soldiers accompanied by Afghan National Army soldiers secure the area near Howz-e-Madad ahead of a 'shura' in the Panjwaii District ...

Une guerre comme ça



On ne gagne pas ces guerres-là. Nous sommes nombreux à le dire depuis 2001. Que nous répond-on? On nous répond taisez-vous. Vous êtes indécents. Nos soldats meurent là-bas.

Sang de presque pays

Ces guerres jamais terminées<br> sont butin séculairement hérité<br> et pactole pour tous ces fortunés<br> marchands d’engins pour tuer.


Sang de presque pays La cervelle bien étalée sur la planche à laver colporteur de liberté maganée pour une démocratie délavée. Que diable faites-vous là enfants de mon presque pays dans cet enfer là-bas à vous ensevelir sous ce fouillis ? En service commandé dans un terrain miné à se démantibuler pour un temps indéterminé. Que diable fais-tu là

La Gâzette croit-elle vraiment dans ce qu'elle dit de la démocratie occidentale...

What's new on Afghanistan is our view on democracy



Stephen Harper's weekend comments about Afghanistan sparked some big headlines. But many stories emphasized the wrong part of what he said. "We are not ever going to defeat the insurgency," the PM said on U.S. TV. Domestic critics quickly detected defeatism, or an about-face, or, you know, something bad somehow. They're wrong. There's nothing new there. In May 2006, for example, then-foreign-ministe...

Pas brillant, le "futé stratège"...

Mourez pour rien, chers soldats



La déclaration du premier ministre Stephen Harper est limpide: Oubliez ça, les boys, la guerre en Afghanistan est perdue d'avance. C'est à un journaliste de CNN que Stephen Harper a fait cette renversante déclaration. «Nous ne remporterons pas cette guerre seulement en restant là, a-t-il dit. (...) Jamais nous ne battrons les insurgés.»

Québec

L'opposition surprise et perplexe par la volte-face de Harper

«Notre succès est modeste»


Des soldats de la compagnie B du 22e Régiment installés dans une tranchée dans le district de Zhari en août 2007. Photo: Martin Tremblay, archives La Presse Malorie Beauchemin (Ottawa) «Jamais nous ne battrons les insurgés...» : l'aveu du premier ministre Stephen Harper sur la mission de combat en Afghanistan, à la veille du déploiement là-bas de 1 400 soldats québécois, a fait bondir ...

Afghanistan - Les soldats vont-ils simplement «faire du temps»?

La déclaration de Stephen Harper surprend les libéraux qui réclament plus de transparence


Le franc-parler de Stephen Harper sur les ondes de CNN dimanche concernant la mission en Afghanistan a suscité de fortes réactions hier à la Chambre des communes. Les partis d'opposition ont jugé «malhabile» la sortie du premier ministre et ont réclamé plus de transparence sur l'objectif de la mission canadienne dans ce pays en guerre. Alec Castonguay - Ottawa -- Le Parti libéral, q...

Les marchands de canons ont profité des "erreurs" de Harper. Que la guerre soit perdue ou gagnée, ils s'en fichent complètement.

Le Canada et l'Afghanistan - Retour à la raison



De la part du gouvernement canadien, entretenir la possibilité d'une victoire sur les talibans permettait de justifier le coût en argent et en vies humaines de la mission canadienne. Avec cet aveu du premier ministre, il sera plus difficile d'obtenir l'adhésion des Canadiens à une action de combat qui entraîne des pertes de vie et qui en entraînera d'autres d'ici à 2011.

When even modest goals are ambitious



The notion that Prime Minister Stephen Harper would abruptly announce lowered expectations for Canada's mission in Afghanistan, to an international audience on CNN no less, has provided fodder for his critics. Certainly, his blunt words sound shocking enough. If “we are not going to ever defeat the insurgency,” as Mr. Harper told interviewer Fareed Zakaria, why have we spent most of this decade in ...

Afghanistan: l'hypocrisie



Il est temps que nous prenions tous conscience de l’hypocrisie et de la manipulation médiatique du gouvernement conservateur qui « glorifie » une invasion qui ne sert aucune cause juste.

Québec

Le «minable» répond au maire Labeaume

Lettre d'un antimilitariste au maire Labeaume


Ce que je trouve minable, moi, c'est l'attitude des politiciens comme vous — qui n'irez jamais à la guerre non plus! — qui moussent leur capital de sympathie politique à même le sang des victimes, nos concitoyens ou des étrangers. Il ne faut pas oublier que la guerre a provoqué plus de 30 000 morts là-bas, dont beaucoup de civils, sans compter les blessées et les prisonniers torturés. Combien d'Afghans et d'Afghanes «nos» soldats ont-ils tué? Il n'y a pas de quoi célébrer.

La guerre et la servitude

Le Bloc Québécois est responsable devant le peuple québécois, pas devant la légitimité canadian


Accepter de discuter de la mission afghane dans les termes qu’Ottawa nous impose ne constitue qu’une illustration de plus de notre servitude. Une servitude qui non seulement blesse notre dignité, mais profane notre intégrité en nous faisant complices d’une politique et d’une vision des choses qui sèment la ruine et la désolation.

Guerre Afghanistan

Nicolas Sarkozy, l'OTAN et la guerre de la France en Afghanistan



Dans un entretien accordé ce 26 mars à la radio britannique BBC, Nicolas Sarkozy a de nouveau justifié le renforcement annoncé de la partipation française à la guerre en Afghanistan. À la question "Allez-vous envoyer plus de troupes en Afghanistan ?", le président de la République a répondu dans le plus pur style bushien sur l'Irak: "Est-ce que l'on peut se permettre, nous, l'Alliance, les alliés, de perdre en Afgh...

Quel avenir pour l'Occident?



L'avenir de l'Occident est peut-être derrière lui. Son influence dans le monde est en nette régression. Cela s'explique en partie par l'émergence de nouveaux pays et de nouveaux leaders mais cela tient aussi au fait que les deux piliers du monde occidental que sont les États-Unis et l'Europe sont fragilisés et que le fossé entre eux ne cesse de se creuser. Les États-Unis sont fragilisés à cause du 11 septembre,...

GESCA nous lance la "Total" - du bla-bla-bla de haut niveau...

Dangereux d'être en Afghanistan mais encore plus de ne pas y être...



(Ce texte a été publié hier dans sa version anglaise dans le site Internet du Globe and Mail) L'Afghanistan illustre parfaitement ce que devient une nation livrée à elle-même, ravagée par le désordre et en proie à l'anarchie. Cela seul justifie les efforts internationaux entrepris pour aider au relèvement du pays. Faut-il rappeler le 11 septembre 2001 et les ondes de choc qui ont secoué le monde entier? ...

Des choix difficiles

Peu d'options sont à la disposition du comité Manley au moment de faire ses recommandations pour la suite des choses en Afghanistan


Alors que la remise de son rapport approche, le comité Manley - le groupe d'experts chargé d'étudier le rôle futur du Canada en Afghanistan, présidé par l'ancien ministre des Affaires étrangères, John Manley - doit tenir compte de réalités géopolitiques qui sont loin de faciliter sa tâche. Il y a d'abord la campagne de déstabilisation menée par des militants islamistes radicaux au Pakistan. L'année 2007 aura été...

Le Canada en Afghanistan : entre ignorance et arrogance



Recension du livre de Janice Gross Stein et Eugene Lang, The Unexpected War : Canada in Afghanistan, publié à Toronto chez Viking, en 2007. *** Chaque guerre produit son lot de théories plus ou moins vérifiables. Ceux qui l’ont initiée vous diront qu’ils poursuivent des objectifs nobles et réalistes. Ceux qui l’opposent trouveront mille arrière-pensées, mille conspirations chez les va-t-en-guerre...

Nouveau processus de paix en Afghanistan

Le Canada doit comprendre les Afghans



L'évolution du débat sur la nature de la mission canadienne en Afghanistan pousse certains intervenants à appeler à des négociations directes avec les talibans et, plus généralement, à compléter le processus de réconciliation politique inachevée en Afghanistan. Bien que cette proposition gagne de plus en plus d'adeptes, peu se sont penchés sur les difficiles choix moraux et politiques qui la sous-tendent. U...

Québec

66 % des Québécois opposés à la mission en Afghanistan



Au sujet de l’avenir de l’engagement canadien en sol afghan, près de la moitié des Québécois (49 %) espère que les troupes se retirent le plus rapidement possible. (Archives La Presse canadienne) Daphnée Dion-Viens - Visiblement, la campagne de relations publiques de l’armée n’y changera rien : 66 % des Québécois s’opposent toujours à la mission canadienne en Afghanistan. C’est ce ...

Le doute afghan



Il faut savoir pourquoi on s'embarque dans cette aventure, avec qui et pour combien de temps. Pour le moment, les Canadiens sont dans le noir. Ils ont raison de douter de la valeur de la présence militaire en Afghanistan et de vouloir y mettre fin.

Ce que M. Harper n'a pas compris



On pourrait penser qu'en prenant une telle position, on se rangerait du côté des ennemis du Canada, du côté des terroristes. Ou encore qu'on manquerait au devoir national de soutenir nos troupes. La guerre rend plausibles de telles simplifications. Mais demandez-vous bien qui, dans cette guerre, a décidé d'engagements qui font maintenant du Canada un agresseur, en l'associant à une communauté internationale devenue ainsi violente contre un de ses membres les plus pauvres, que les déceptions successives ont amené aux extrémités que l'on connaît?

Fatigue afghane



Tout cela étant et si rien ne change de façon radicale, il faudra le répéter: le Canada a fait plus que sa part en Afghanistan. Et il n'y aurait aucune raison de continuer à sacrifier des vies pour une cause à laquelle personne ne croirait plus.

<i>L'éthique du vampire. De la guerre d'Afghanistan et quelques horreurs du temps présent</i>

FDD en guerre contre la guerre



Les cent premières pages du livre de FDD, je dois l'avouer, m'ont presque convaincu de l'injustice et de la folie d'une telle intervention. Elles montrent à quel point les justifications avancées par les États-Unis, et reprises par le Canada, en faveur de cette guerre relèvent d'une propagande mensongère.

Pétition en ligne pour un retrait militaire d'Afghanistan



André Duchesne - Huit organisations sociales, communautaires et syndicales du Québec se regroupent afin de lancer une pétition en ligne en faveur du retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan. ...

Et si le Canada perdait la guerre d'Afghanistan ?



Mais cette hypothèse, pour choquante qu'elle soit - surtout pour les militaires et leurs familles qui ne veulent pas que tous ces sacrifices aient été vains - est maintenant sérieusement envisagée par les observateurs militaires. Il n'y a qu'à Ottawa qu'on n'ose pas en parler.