Élections américaines

Le jour «J»

Tribune libre

Nous sommes à quelques heures du dévoilement des premiers résultats fragmentaires de l’élection américaine. À cette heure, bien malin celui ou celle qui pourrait en prévoir la conclusion, tous les sondages indiquant des résultats nez à nez entre Kamala Harris et Donald Trump.

J’ai suivi avec intérêt cette campagne que l’on peut qualifier d’historique pour plusieurs raisons, en particulier les deux tentatives d’assassinat contre Donald Trump, et le retrait de Joe Biden de la course à la présidence suivi de la nomination de la vice-présidente Kamal Harris à titre de représentante du parti démocrate.

Mais au-delà de ces événements circonstanciels, se pointent deux éléments déterminants qui ont caractérisé cette course au bureau ovale. Primo, sans grande surprise, Donald Trump aura, du début à la fin de la campagne, lancé des flèches empoisonnées à son adversaire sans élaborer sur son programme électoral. Et secundo, Kamala Harris s’est montrée muette eu égard au bilan somme toute positif du mandat du gouvernement Biden, une stratégie qui aurait pu contrer les attaques de Trump sur son mandat à la vice-présidence.

À quelques heures du scrutin, les Américains sont de plus en plus «désunis». D’un côté, les pro-vie, de l’autre les pro-choix. D’un côté les partisans de l’aide militaire en Ukraine et à Israël, de l’autre, l’arrêt de l’aide militaire. Des enjeux majeurs qui pourraient fort bien faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Quoi qu’il en soit, le sort des Américains se jouera dans l’isoloir entre les Rouges et les Bleus. La démocratie exercera ses droits légitimes eu égard à la liberté d’expression de tous les Américains, peu importe leurs convictions, leur genre et la couleur de leur peau... Vox populi vox Dei.

Le mardi 5 novembre à 7h50


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    6 novembre 2024

    Bonjour M. Marineau,


    Croyez-le ou non, j’avais prédit la victoire de Trump tout simplement à cause de ses menaces.


    Cet homme est craint par tous les chefs de ce monde; alors même les citoyens se rangent contre la menace d’un dictateur, d’un puissant! On l'a vu antérieurement. Car la peur est un très mauvais maître, mais elle est très efficace vis-à-vis les serviles de toutes sociétés. Je l’ai vécu plusieurs fois dans ma vie. Il n’y a rien comme faire peur pour faire taire et soumettre.


    Trump est un grand faible et un grand maître des faibles.


    N’allez pas croire que je me vante d’avoir prédit cette victoire de Trump; ce n’était qu’une gageure insignifiante entre mon épouse et moi.




    Dans tout ça, c’est l’humanité qui sera perdante, car les pays s'inspirent trop des politiques américaines: elles ne sont pas toutes correctes.


    Espérons que ça ne durera pas trop longtemps…




    François Champoux, Trois-Rivières