Les crises esquivées...

Le référendum volé - des incidents éclatent à travers tout le Québec

Le Premier ministre du Québec promet que toute la lumière sur ce scrutin sera faitel

Tribune libre 2009


LE RÉFÉRENDUM VOLÉ,
DES INCIDENTS ÉCLATENT À TRAVERS TOUT LE QUÉBEC
Inspiré de: "Ahmadinejad réélu, des incidents éclatent à Téhéran"

Le NON l’emporte par une mince majorité: la campagne très animée laissait présager des résultats serrés, et d'après les résultats officiels, le NON l'a emporté avec 50,6% des voix contre 49,4%, déjouant la «vague bleue» espérée par les partisans du OUI qui dénoncent une «manipulation».

Peu après l'annonce des résultats officiels, des affrontements ont éclaté entre la police anti-émeute et les partisans du OUI, qui ont érigé des barricades de pneus enflammés. Plusieurs centaines de manifestants, dont beaucoup portait le bleu et blanc devenu le symbole de la campagne pour l’indépendance, s'étaient massés près du premier Ministre M. Jacques Parizeau au moment de l'annonce des résultats scandant «le gouvernement du Canada a volé le peuple».

M. Parizeau a dénoncé une «trahison du vote populaire» et une manipulation du scrutin, appelant ses partisans à résister au pouvoir du «mensonge et de la dictature canadienne». «Le peuple ne respectera pas ceux qui prennent le pouvoir par la fraude», a-t-il dit.

Mais le Premier ministre du Canada, Jean Chrétien, s'est félicité du dénouement appelant chacun à célébrer ses résultats qualifiés de «historiques». Il a demandé aux Québécois de s'unir derrière le Canada et demandé aux candidats du OUI d’«éviter une attitude de provocation».

L'ultra-fédéraliste Jean Chrétien, qui a apparemment profité d’une campagne de peur, d’un «love-in» et de commandites, bénéficie de l'appui des gens d’affaires canadiens et des anglophones. Il a mis en garde contre tout «rassemblement non-autorisé». Des appels au calme ont par ailleurs été lancés depuis ses quartiers généraux d’Ottawa.

Mais dans la capitale québécoise et à Montréal, d'épaisses colonnes de fumée noire montaient des barricades de pneus et de poubelles enflammés. Un autobus vide a été incendié dans une rue de Québec. Près de l’Assemblée nationale, la police anti-émeute a chargé les protestataires à coup de matraque. Des policiers casqués pourchassaient à pied ou à moto des groupes de manifestants, qui se regroupaient pour jeter des pierres sur les forces de l'ordre.

Un photographe de l'Associated Press a vu une femme frappée à coup de matraque par un policier de la GRC. Un journaliste québécois a été frappé à coup de matraque et les policiers ont confisqué les bandes destinées à la télévision.

À Montréal, l'envoi de SMS restait bloqué, une tentative apparente pour bloquer l'un des principaux moyens de communication du mouvement du OUI, qui avait fortement mobilisé les jeunes Québécois. Plusieurs sites Internet pro-OUI restaient difficiles d'accès.

«Presque tous les gens que je connais ont voté en faveur du OUI mais c'est le NON qui est déclaré vainqueur», s'étonnait l'un des partisans du OUI, employé dans un hôpital de Montréal. «Ce que le gouvernement a annoncé, ce n'est rien d'autre qu'une fraude généralisée. C'est très, très décevant.»

La veille, Bill Clinton avait dit croire en «la possibilité d'un changement en Amérique du nord». Avant le scrutin, le président américain avait tendu la main au Québec.

Le Premier ministre du Québec promet que toute la lumière sur ce scrutin sera faite. Il refuse, au nom de la démocratie, de reconnaître «des résultats biaisés par la machine canadienne».
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Iran
Ahmadinejad réélu, des incidents éclatent à Téhéran
Associated Press (AP)
Ali Akbar Dareini & Anna Johnson
13/06/2009

Iran - Ahmadinejad réélu, des incidents éclatent à Téhéran
Un manifestant vêtu en vert, couleur arborée par de nombreux partisans de Mir Hossein Moussavi.

***
Mahmoud Ahmadinejad réélu dès le premier tour en Iran: la campagne très animée laissait présager un scrutin serré, mais d'après les résultats officiels, l'ultraradical président sortant l'a facilement emporté avec près de 63% des voix, déjouant la «vague verte» espérée par les partisans de son principal rival, le réformateur Mir Hossein Moussavi, qui dénonce une «manipulation».
Peu après l'annonce des résultats officiels, des affrontements ont éclaté samedi entre la police anti-émeute et les partisans de Moussavi, qui ont érigé des barricades de pneus enflammés. Il s'agissait des troubles les plus sérieux dans la capitale iranienne depuis les manifestations étudiantes de 1999.

LIRE AUSSI:
# Ahmadinejad réélu
# Clinton espère que le résultat reflète la volonté du peuple
EN VIDÉO:
# Des résultats contestés
L'ancien premier ministre Mir Hossein Moussavi n'a obtenu que 33,75% des voix contre 62,62% au président sortant lors du scrutin de vendredi, selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur. Mahmoud Ahmadinejad prévoyait de s'exprimer samedi soir à Téhéran.
Plusieurs centaines de manifestants, dont beaucoup portait le vert devenue le symbole de la campagne de l'ancien premier ministre, s'étaient massés près du ministère de l'Intérieur au moment de l'annonce des résultats scandant «le gouvernement a menti au peuple».
Mir Hossein Moussavi a dénoncé une «trahison du vote populaire» et une manipulation du scrutin, appelant ses partisans à résister au pouvoir du «mensonge et de la dictature». «Le peuple ne respectera pas ceux qui prennent le pouvoir par la fraude», a-t-il dit en appelant à l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de la révolution iranienne, qui détient le véritable pouvoir en Iran.
Mais le chef suprême iranien s'est félicité de la participation record -85% des 46,2 millions d'électeurs inscrits- appelant chacun à célébrer ses résultats qualifiés de «bénédiction divine». Il a demandé au peuple de s'unir derrière le président sortant et demandé aux candidats de l'opposition à «éviter une attitude de provocation».
L'ultraconservateur Mahmoud Ahamdinejad, qui a apparemment profité de son image d'homme du peuple, bénéficie de l'appui de la puissante théocratie iranienne.
Mercredi, le puissant corps des Gardiens de la Révolution, les pasdarans, bras armé des mollah, avait prévenu qu'il réprimerait toute «révolution» contre le régime islamique menée par le «mouvement vert» de Moussavi.
Samedi, le ministre de l'Intérieur Sadeq Mahsouli, a mis en garde contre tout «rassemblement non-autorisé». Des appels au calme ont par ailleurs été lancés depuis les quartiers généraux de Moussavi.
Mais dans la capitale, d'épaisses colonnes de fumée noire montaient des barricades de pneus et de poubelles enflammés. Un bus vide a été incendié dans une rue de la ville. Près du ministère de l'Intérieur, la police anti-émeute a chargé les protestataires à coup de matraque. Des policiers casqués pourchassaient à pied ou à moto des groupes de manifestants, qui se regroupaient pour jeter des pierres sur les forces de l'ordre.
Un photographe de l'Associated Press a vu une femme frappée à coup de matraque par un policier en civil. La RAI rapportait qu'une de ses équipes s'était retrouvée au milieu d'affrontements près du QG de Mir Hossein Moussavi. Selon la télévision publique italienne, leur interprète iranien a été frappé à coup de matraque et les policiers ont confisqué les bandes des caméramen.
À Téhéran, l'envoi de SMS restait bloqué, une tentative apparente pour bloquer l'un des principaux moyens de communication du mouvement de Moussavi, qui avait fortement mobilisé les jeunes Iraniens. Plusieurs sites Internet pro-Moussavi restaient difficile d'accès.
«Presque tous les gens que je connais ont voté pour Moussavi mais c'est Ahmadinejad qui est déclaré vainqueur», s'étonnait l'un de ses partisans Nasser Amiri, employé dans un hôpital de Téhéran. «Ce que le gouvernement a annoncé, ce n'est rien d'autre qu'une fraude généralisée. C'est très, très décevant. Plus jamais je ne voterai en Iran».
La veille, Barack Obama avait dit croire en «la possibilité d'un changement en Iran». Avant le scrutin, le nouveau président américain avait tendu la main à l'Iran, offrant un dialogue à Téhéran pour sortir de la crise du nucléaire iranien. Samedi, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a espéré que le résultat du scrutin reflétait réellement «la volonté et le désir profond» du peuple iranien.
Malgré plusieurs vagues de sanctions du conseil de sécurité de l'ONU, l'Iran refuse toujours de geler ses activités sensibles, comme l'enrichissement d'uranium, pouvant servir à la fabrication d'armes nucléaires.
Et les tensions avec les Occidentaux ont été attisées par la rhétorique agressive de Mahmoud Ahmadinejad, ses provocations répétées vis-à-vis d'Israël et ses propos négationnistes.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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21 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    17 juin 2009

    @ M. Jean-Louis Perez:
    J'ai tenté de vous faire comprendre pourquoi j'avais suggéré à M. Luc Archambault de ne pas «faire tout un plat» avec le cas d'un certain texte de Caroline Moreno. Sans succès, je le crains.
    Vous comparez entre elles des situations, des personnes, qui n'ont rien ou à peu près rien en commun. Et vous continuez à bombarder vos interlocuteurs de commentaires excessifs.
    Je ne vous dérangerai plus avec ça; je vous laisse dans votre univers...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2009

    Bien souvent la « fiction » dépasse la réalité
    En réponse au commentaire de Jean-François-le-Québécois concernant mon antérieur exposé, laissant entendre que l’article ci-haut publié est l’art de commenter la violence faisant appel à la littérature de fiction

    Les émeutes produites ailleurs et dont rêvent les révolutionnaires de littérature de « fiction » voir se réaliser, commencent toujours par une ébauche de possibilité faisant appel au cynisme et à la technique de la « fiction » afin de justifier une action politique violente conduisant à une probable confrontation civile.
    Les pages noires de l’histoire révolutionnaire sont remplies des moyens violents qui ont été « désignés » par des têtes perverses faisant appel à la fiction, à l’art littéraire, à l’exaltation d’un dieu quelconque…
    Si vous consultez Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression… (publié par Robert Laffont, 1997) vous verrez comment toute révolution violente vient toujours à se concrétiser par l’action d’êtres exaltés pris de rêves et de fiction, employant à cette fin l’art de la littérature*.
    Le passage suivant nous fait saisir la portée des mots utilisés lors d’un contexte de violence, de sorte que la fiction exaltant celle-ci passe comme faisant partie de l’art littéraire :

    « L'histoire de l'Afrique –continent que ne sort jamais de la violence-- aura indiscutablement influencé l'imaginaire de ses écrivains. Le roman devient ainsi le lieu sinon de la remise en question, du moins de la mise en évidence des avatars du pouvoir politique régnant dans l'univers où il prend source. À travers un regard transversal sur le roman africain de langue française, cet article tente de comprendre la prise en charge du politique par le poétique, ainsi que l'analyse des rapports entre le pouvoir et le peuple tel qu'ils transparaissent dans la fiction. La lecture de quatre romans de Driss Chraïbi et Williams Sassine nous aidera à cerner la portée militante de leurs œuvres, autant qu'ils nous éclaireront sur la nature, les formes et enjeux de l'acte d'écriture en tant que transgression de l'ordre (ou plutôt du désordre) établi. » Hervé Tchumkam (écrivain africain. Extrait de l’œuvre Écrire au-delà des limites , p. 169)
    JLP
    _______________________________
    *. Le poète andalou Rafael Alberti, mondialement connu et l’un des responsables, comme la « pasionaria », d’exalter les bienfaits du communisme lors de la Guerre civile espagnole (1936-1939), a employé l’art de la littérature donnant comme résultat ce conflit fratricide. Et à la mort du dictateur communiste Iösiv Staline (1953), responsable de 25 millions de morts, ce poète révolutionnaire andalou continuait ainsi à se servir de l’art littéraire pour louanger ce sanguinaire défenseur de la classe prolétarienne :
    « Iösiv Staline est mort
    Père et maître et camarade
    je veux pleurer, je veux chanter.
    Que l’eau claire m’illumine
    que ton âme claire m’illumine
    en cette nuit que tu t’en vas. »

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 juin 2009

    @ Jean-Louis Perez:
    Ah bon? Je serais un manipulateur? Et pourquoi donc...?
    Parce que j'essaye de replacer les choses dans certain ordre de proportions?
    D'abord, ce n'était pas moi qui me faisais accuser de quoi que ce soit, mais Caroline Moreno. Je défendais à la fois la dame en question et son oeuvre.
    Parlons aussi, de «l'art de minimiser une grave erreur» (sic); quelle erreur? Celle de Mme Moreno? Pour s'être exprimé en publiant (elle est auteur de romans, à propos) une politique-fiction sur Vigile? Et, une grave erreur... d'après les critères de qui, devrait-on évaluer cette gravité? Exclusivement les vôtres?
    Une erreur ... Pourquoi? Allez-vous me dire, franchement, que ce texte, va suffire à déclencher des émeutes, une vraie petite guerre civile??? Où est vraiment le problème?
    Clarifions encore une chose: à propos de votre article, Aux goebbels anti PQ-BQ (sic et re-sic), est-ce que le titre ne serait pas un peu charrié, peut-être???
    Sans blague, monsieur Perez, vous comparez ainsi, directement, des gens dont le seul «crime» est de ne pas penser comme vous, à l'un des pires criminels nazis! Et vous vous permettez, du même souffle, d'émettre des accusations folles à mon égard, car d'après vous je serais manipulateur??? Ayoye!
    Faut le faire, quand même! Mais il y existerait un ensemble de règles pour votre auguste personne, et un autre pour les autres, comme moi, c'est bien ça?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 juin 2009

    @ M. Luc Archambault:
    L'art ne sert pas qu'à séduire à des fins politiques, je pense. Et je n'aime même pas le terme servir, dans ce contexte-ci, pour vous dire la vérité.
    Je trouve entre autres que l'art, peut nous faire voyager dans un univers où les contraintes qui existent dans la réalité que nous connaissons, n'existent pas. Et je crois que cela répond à un besoin, chez l'être humain.
    Et l'être humain sain, sait où se situe la frontière entre ces deux univers; c'est pour ça, par exemple, que tous les cinéphiles qui ont vu le film First Blood au cinéma, au début des années 80, ne sont pas devenus des rebelles urbains qui ont affronté les forces de police locales à coup de mitraillette M-16. Vous m'excuserez si l'exemple est peut-être un peu gros, mais ça tient la route. Surtout si l'on parle du texte de Mme Caroline Moreno, comme pouvant inciter à la violence.
    Caroline est une auteure; elle écrit des fictions, des romans. Ainsi s'exprime son art, son désir de création. Personnellement, je ne gagne pas ma vie en tant qu'artiste, mais je crois que l'art doit être... libre!
    Maintenant, vous voulez connaître ma volonté personnelle, monsieur Archambault? Eh bien, je voudrais que le Québec devienne un pays, totalement indépendant du Canada, et reconnu comme tel par l'organisation des Nations Unies.
    Cordialement,
    JF

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Suite
    Vous voudriez que l'on n'en fasse pas « tout un plat », parce que vous voulez que la séduction de la violence soit partie de votre projet politique. Or, je m'oppose à tel projet. Désolé de vous contrer sur ce point. Mais je ne reculerai certainement pas sur la base de l'absolution artistique qui devrait être la mienne. L'Art n'est pas innocent. Si c'était le cas, nous n'aurions aucune prise sur les partisans d'une société du divertissement pas l'art, entre autre par l'art, l'art des dramatiques-savons télé, l'art de la mode et du vedettariat, l'art de l'industrie hollywoodienne impérialiste qui tue la diversité culturelle de ce monde, tout ce qui est aujourd'hui le nouvel opium du peuple.
    Cette fiction participe à mon avis, à mon humble avis, à droquer le peuple en lui faisant respirer la « coke » fictionnelle qui le ferait se soulever dans la violence et la lutte armée.
    Je veux croire qu'il s'agit d'une distraction de plus qui déploie un moyen néfaste pour atteindre une noble but. La mobilisation démocratique du peuple. OUI, il nous faut participer à la mobilisation du peuple en déployant ce que nous déployons par ailleurs ici. L'expression démocratique de la démocratique volonté du peuple souverain. Nous devons exprimer la voix du peuple, participer à son expression pour que cette VOLONTÉ devienne COMMUNE.
    Cette VOLONTÉ COMMUNE doit ensuite s'incarner dans des MOYENS d'ACTION COMMUN, autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, démocratiquement et pacifiquement endossé d'abord par toutes les composantes de la mouvance souverainiste de manière à faire l'UNION de nos forces, SEULE CAPABLE d'emporter l'adhésion de tout un peuple incarnant sa VOLONTÉ COMMUNE dans l'État qu'il désire fonder de ses voix de manière valide, légitime, démocratique et pacifiste.
    Le PROGRAMME de SOUVERAINETÉ du parti québécois est sur la table pour être complété. Nous devons de toute urgence nous atteler à la tâche qui consiste à définir les termes d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ crédible et complet, tout le contraire de ce qui est actuellement sur la table. Quel seront ces termes ?
    Voilà ce qu'il nous fait maintenant faire.
    Exprimer notre VOLONTÉ personnelle à ces impérieux égards.
    Pour qu'émerge dans Vigile, et partout dans la mouvance souverainiste :
    UNE VOLONTÉ COMMUNE, UNE, UNIE.
    Pour faire face à l'UNION canadianisatrice lors des prochains et toujours plus décisifs rendez-vous électoraux à RIVIÈRE-DU-LOUP, à MONTRÉAL, à OTTAWA, et enfin à QUÉBEC, pour que ce peuple soit appelé à s'incarner dans un État légitime et valide qui émane nommément de ses voix libres et souveraines.
    Quelle est votre VOLONTÉ personnelle ?
    Quels pourraient être les termes d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ ?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    @ M. Jean-François-le-Québécois
    Merci pour vos conseils.
    Vous dites :
    « Vous auriez tendance à vous métamorphoser progressivement en Gilles Bousquet. Pourtant, cela ne vous ressemble pas, à mon humble avis. »
    Rassurez-vous. Vous avez raison, cela ne me ressemble pas de me métamorphoser en partisan d'une Confédération d'États souverains du Canada sous prétexte que nous n'avons pas encore emporter l'adhésion de ce peuple du Québec dont nous endossons la cause, n'a pas encore choisit ce qu'il veut, sous prétexte qu'il ne sait encore pas ce qu'il veut. Ce qu'il nous faut mettre en évidence et mettre de l'avant, c'est qu'il sait ce qu'il ne veut pas. Et, et les québécois ne veulent pas de l'État actuel du Canada qui s'impose d'autorité et de force depuis 250 ans cette année, sans je jamais nommément soumettre aux voix du peuple souverain du Québec. Et, ce, tout à fait asymétriquement et sans réciprocité, alors que l'État souverain du peuple souverain du Québec lui n'est pas valide et légitime sans obtenir un OUI, le Canada lui se prétend fallacieusement valide et légitime sans obtenir le OUI qu'il lui faut pour ce faire.
    Ce pourquoi, au lieu de quémander au Canada un État valide en lui proposant des formules qu'il pourra se contenter de rejeter pour s'imposer encore dans le statu quo de blocage qui est sa trop commode stratégie parce que le souverainisme étatique historique a subordonné trop longtemps la reconnaissance et la souveraineté du peuple souverain du Québec à la fondation de l'État souverain du Québec, il nous faut de toute première instance fonder une souverainisme non plus sur l'avènement sans cesse reporter de l'État souverain, mais bien sur la VOLONTÉ en ACTE du peuple souverain du Québec.
    Pour cela, à défaut de nous entendre sur ce que nous voulons, nous pouvons nous entendre sur ce que nous ne voulons pas.
    Nous ne voulons pas du Canada actuel. Sa Constitution n'a jamais nommément été obtenu le OUI qu'il lui faut pour être valide et légitime. Il nous faut donc dire NON à tout État qui n'aurait pas, comme l'État souverain du Québec, obtenu le OUI qu'il faut pour se fonder, se constituer en tant qu'État valide capable de gouverner sur son territoire national le peuple souverain du Québec de manière démocratique et légitime.
    Nous devons appeler le peuple souverain du Québec à répudier tout État qui n'aurait pas nommément obtenu le OUI qu'il faut pour valider quelqu'État que ce soit, et à plus forte raison l'État actuel unilatéral et abusif du Canada répudié par les Québécois. Le Canada actuel ne passe pas. Nous devons en prendre acte et incarner cette volonté dans un institution de l'État et non pas seulement le dire et le chanter à tous vents en pure perte.
    Il n'est donc pas question pour moi de subordonner le primordial principe de la souveraineté du peuple démocratique du Québec au bon vouloir de la majorité canadienne en se contentant de lui proposer une UNION alors que le principe même de la souveraineté du peuple n'est pas reconnu par cet État actuel du Canada qui n'émane pas nommément des voix du peuple.
    Et ça ne me ressemble tellement pas qu'il n'est pas question pour moi de le faire, et je ne le fais pas.
    « Il va de soi, que Caroline Moreno nous a offert une oeuvre de politique-fiction. La chose est politique, bien sûr, mais tout autant artistique. je suggèrais que nous ne fassions point tout un plat avec ça. »
    Ce que je dénonce ici c'est la séduction de la violence et cette fiction n'est qu'artistique que si on prétend que l'art n'est que le flou artistique qu'il nous faut pour engager une action. L'Art est un formidable outil de séduction. Cette fiction est partie des outils de séduction de la violence que je dénonce. Je ne fais pas tout un plat d'une fiction. Je dénonce le fait que cette fiction participe à une action politique qui a pour but d'abonder dans la séduction de la violence.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Suite
    Le tandem de rêve PARIZEAU-BOUCHARD
    Le tandem PARIZEAU-BOUCHARD n'aurait jamais dû être brisé. M. Parizeau n'aurait jamais dû démissionner. Mais comment lui en vouloir ? Combien l'ont pressé de rester ? Pressés que nous étions de le voir remplacé aussitôt par un nouveau Messie, M. Lucien Bouchard. Qui s'est opposé à la venue de Lucien Bouchard à Québec ? Qui a farouchement défendu le fait que cette équipe de rêve devait poursuive ENSEMBLE le combat qui est le nôtre, Jacques Parizeau au commande à Québec et Lucien Bouchard les mains libres à Ottawa ?
    Qui résiste à l'envie de conspuer nos chef(fe)s parce qu'ils ou elles ne livrent pas MAINTENANT la marchandise ? Qui résiste à l'envie de rêver à un Messie charismatique qui nous « délivrera du mal », mieux que ne le font nos chef(fe)s actuels, toujours supposés nous sauver, ou incompétent à nous sauver ? Alors que c'est nous le peuple qui doit se prendre en main et non remettre entre les mains d'un Messie ce pouvoir qu'a seul le peuple.
    LE POUVOIR DU PEUPLE SOUVERAIN
    Ce pouvoir du peuple souverain que nous sommes doit se manifester maintenant, et non pas après coup pour exprimer sa colère. Nous avons tout ce qu'il faut pour tirer les leçons du passé et préparer un PROGRAMME D'ACTION DÉMOCRATIQUE capable d'emporter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste sur l'essentiel d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ.
    J'endosse vos propositions quant au fait de prévoir requérir la surveillance d'une instance officielle de la communauté internationale afin de valider le processus politique en cours et à venir.
    Vous reste à dire que telle fiction ici publiée faisant l'apologie de la violence et de la lutte armée n'a pas lieu d'être dans ce parcours démocratique et pacifiste, comme vous semblez l'avouer ici en dernière analyse.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Suite
    M. Parizeau l'a dit en réponse à une question que je lui ai posée comme d'autres à la fin de son allocution en clôture du Colloque des IPSO le 6 juin dernier, s'il avait pu les lendemains du référendum de 1995 avoir quelques éléments de preuve, ou l'espoir de les trouver, il nous a dit que les choses aurait pu se dérouler tout autrement. Mais il a cru, à tort ou à raison, qu'il n'avait pas en main ce que l'on a découvert que beaucoup plus tard et qui nous permet de conclure aujourd'hui que les 50 000 voix qui nous ont manquées, nous ont été volées. À l'époque, nous ne pouvions agir autrement. M. Parizeau, à tort ou à raison n'a pu agir autrement. Nous n'avons pas agit autrement. C'est un fait, c'est donc notre norme, notre norme à nous.
    Je ne vois pas pourquoi il faudrait nous conformer à la norme des autres.
    Vous prétendez qu'il faudrait nous conformer à la norme des autres. Nous ne sommes pas du même avis, je le dis, je n'en fait pas tout un plat. Je ne fais qu'exprimer mon point de vue car pour moi la question est cruciale. Il est question de lutte armée, question de fiction qui nous font succomber à la séduction de la violence en vertu d'une norme culpabilisante qui n'a pas lieu d'être, à mon avis, à mon humble avis. POINT.
    ET... c'est drôle que vous parliez de ce qu'aurait dû faire M. Parizeau... Parce que je suis d'accord avec vous, il n'aurait jamais dû démissionner.
    Sauf que... cela est tout à fait différent de ce que votre normalisation forcée et que votre fiction engage. D'un côté vous magnifiez la lutte armée, et de l'autre, vous nous dites que les choses auraient pu se passer autrement si nous avions pris « à témoin la communauté internationale et exigé une enquête ».
    Si est finalement question de ça, « exiger » une enquête de la part d'instances des Nations-Unies par exemple, que vient faire votre exaltation de la violence faite en vertu d'une supposée « norme » de lutte armée qui n'a rien à voir à notre situation, à nos choix ? Rien... alors pourquoi publier telle fiction ?
    Et, s'il est question d'en appeler à la communauté internationale, j'en suis. La proposition n'est pas nouvelle et il nous faudra l'inclure dans une PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ. Oui, je suis entièrement d'accord avec ce que vous proposez, les prochains rendez-vous référendaires doivent être surveillés par la communauté internationale. Mais il y a mieux encore. Il nous faut amender la loi référendaire pour que l'Assemblée nationale et ses instances dédiées à telle consultation démocratique puissent devant une situation avérée ou appréhendé de malversation, avoir le pouvoir de suspendre la tenue du vote pour le reporter à une date ultérieure, et pas avant 10 jours.
    Ainsi, devant l'évidence de violations des règles de financement de la campagne du NON à quelque jours du vote de 1995 engendrées par la manifestation de l'Amour infini du Canada, nous aurions pu reporter le vote à 10 jours plus tard, de manière à pouvoir contrer l'effet de dernière minute de tel coup de force. Pareil pour le coup de la Brink's. Une telle disposition pourrait être appliquée aussi aux élections.
    Bref, nous avons des recours démocratiques, et l'apologie de la « norme » de la violence, de la lutte armée que manifeste votre fiction, n'a pas lieu d'être d'autant si, dénoncée, vous vous rabattez sur de simples propositions qui n'ont rien à voir avec telle récit apologétique.
    ET, ce n'est pas après un vote qu'il faut se tourner vers la communauté internationale, c'est avant le vote. C'est donc maintenant qu'il faut engager ce qu'il faut pour le faire.
    ET, oui, M. Parizeau n'aurait jamais dû démissionner.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    @ madame Caroline Moreno
    Vous dites :
    « Comme l’a compris Jean-François, il s’agit ici d’un exercice de politique-fiction. »
    Moi aussi je l'ai compris. La question n'est pas là puisque vous ajoutez :
    « Il n’en demeure pas moins que dans État normal, il y aurait eu, en ce soir de 1995, de vives réactions. »
    Ainsi, votre fiction a pour but de passer le message que vous exprimez explicitement ici.
    Or je conteste cette idée « d'État normal » qui par votre édit nous fait être un État anormal. Cette « mise au norme » de cet État et de son peuple est arbitraire, subjective. Je conteste cette « norme » qui nous ferait devoir être ce qui se passe ailleurs. Nous sommes ce que nous sommes, nous n'avons pas à nous conformer à quelque norme que ce soit, et surtout pas à une norme qui ne correspond absolument pas à ce que nous sommes, ni à la situation dans laquelle nous sommes. Nous n'avons de leçons à recevoir de personne. Nous sommes le seul peuple partie d'un peuple Conquérant à avoir été conquis par un État Conquérant concurrent et condamné à vivre au coeur même d'un Empire, entouré par l'Empire. Cette situation particulière nécessite des dispositions particulière qui sont les nôtres et qui nous ont fait survivre malgré cette situation si particulière et malgré les extraordinaire conditions adverses auxquelles nous avons dû affronter que que nous affrontons toujours.
    Ce peuple n'a pas démérité. D'abord parce que malgré tous les formidables et extraordinaires moyens et ressources financières, civilisationnelles et humaines de tel Empire anglo-saxon, nous avons survécu à une assimilation programmée. NOUS SOMMES UN PEUPLE VIVANT. Et, nous continuons à vivre en utilisant notre vigilance, notre pouvoir de résistance, notre pouvoir d'action comme nous l'entendons et cela nous a toujours permis de survivre, ce qui est déjà un exploit en soi. Nous reste sur cette base à vivre. Ce à quoi nous nous employons.
    Au lieu de plaquer artificiellement la norme des autres, il faut plutôt se demander pourquoi ce peuple agit tel qu'il agit. En lieu et place vous inventez une fiction qui voudrait démontrer que ce peuple est incompétent, qu'il n'a pas la compétence pour être « normal », qu'il est en quelque sorte « anormal », voire dégénéré.
    Je ne participe pas à ce dénigrement du peuple, je suis contre qu'on y participe et m'insurge en faux contre celles et ceux qui prétendent pouvoir impunément dénigrer, discréditer ce peuple souverain du Québec qui m'est cher.
    Et votre normalisation est tout sauf productive elle ne fait que culpabiliser encore davantage un peuple qui n'a pas besoin de ça pour savoir ce qu'il a à faire pour survivre et s'imposer dans un siècle à la face d'un monde hostile. Depuis deux siècles et demi, ce peuple souverain distinct de tout autre, arraché qu'il a été au peuple de France, est exemplaire puisqu'il a su trouver les moyens de s'imposer, irréductible, à un Empire 40 fois plus puissant. Si le passé est garant de l'avenir, et il l'est, nous devons sinon respecter ce peuple, au moins nous pencher sur ce qu'il nous dit, au lieu de vouloir le « normaliser » en vertu de critères tout ce qu'il y a d'artificiel et impraticables ici.
    « Et dans un État normal, le premier Ministre n’aurait jamais démissionné mais aurait contesté les résultats et exigé que justice soit faite. Il aurait profité de cette crise où se jouait le destin d’un peuple pour prendre à témoin la communauté internationale et exiger une enquête. C. M. »
    Dans un État normal... L'Iran est un État «normal » ? De quelle normalité voulez-vous parler ? La normalité du Moyen-Orient ? La normalité d'un pays soumis à la théocratie ? À la morale normative ?
    Suite ici-bas

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    14 juin 2009

    L’art de minimiser une grave erreur

    « Il va de soi, que Caroline Moreno nous a offert une oeuvre de politique-fiction. La chose est politique, bien sûr, mais tout autant artistique. je suggèrais que nous ne fassions point tout un plat avec ça. » Jean-François-le-Québécois

    Certains manipulateurs à qui l'on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur*
    JLP
    __________________________
    *. Fragment extrait de la définition Le manipulateur (donnée par Wikipedia), se retrouvant à l’en-tête de mon article Aux goebbels anti PQ-BQ , lequel a été envoyé à Tribune libre de Vigile.net, mais encore inédit.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Comme l'a compris Jean-François, il s'agit ici d'un exercice de politique-fiction.
    Il n'en demeure pas moins que dans État normal, il y aurait eu, en ce soir de 1995, de vives réactions.
    Et dans un État normal, le premier Ministre n'aurait jamais démissionné mais aurait contesté les résultats et exigé que justice soit faite. Il aurait profité de cette crise où se jouait le destin d'un peuple pour prendre à témoin la communauté internationale et exigé une enquête.
    C. M.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    La voie référendaire n’est pas la seule façon de réaliser l’arrivée du pays Québec.L’indépendance n’est pas une demande, un rêve fumeux, un plan en cent vingt-six étapes,une stratégie de recherche de crises. C’est une décision, une action.Par l’élection d’une équipe unifiée d’indépendantistes,avec un texte qui explique franchement et en détails ce que sera le pays Québec après la déclaration de son indépendance. Jacques Parizeau a toujours été en faveur de l’élection décisionnelle.Mais son équipe l’a obligé à la voie référendaire qui n’engage en aucune obligation. C’est un outil de gouvernance uniquement consultatif.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    @ M. Luc Archambault:
    Soyez vigilant (sans jeu de mots), cher monsieur Archambault. Vous auriez tendance à vous métamorphoser progressivement en Gilles Bousquet. Pourtant, cela ne vous ressemble pas, à mon humble avis.
    Il va de soi, que Caroline Moreno nous a offert une oeuvre de politique-fiction. La chose est politique, bien sûr, mais tout autant artistique. je suggèrais que nous ne fassions point tout un plat avec ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Ainsi avait commencé Dolores Ibarruri Gómez ( la pasionaria ) en 1934 exaltant les espagnols socialo-communistes –PSOE-PCE-- pour « faire » la révolution prolétarienne afin d’arriver à contrôler l’appareil de l’État qui fournirait les privilèges et le Pouvoir dont ils s’attendaient, comme partout ailleurs quand ces révolutionnaires de pacotille prenaient le pouvoir, formant une caste de parasites, de mains mortes et de fabricants de misère, de goulags et de ruine nationale. Mais au lieu de réussir ces objectifs maffiosi, ils ont provoqué une confrontation fratricide –la Guerre civile espagnole 1936-1939-- laissant plus d’un million de morts sur le sol espagnol, disséminé l’élite du pays et pillé les ressources financières nationales ; le massacre de Paracuellos del Jarama (Madrid) est un exemple d’extermination en système de ladite classe sociale par le Front Populaire socialo-communiste .
    En ce qui a trait au Peuple Québécois, concernant la réalisation de sa pleine souveraineté nationale, il ne veut ni ne nécessite des révolutionnaires exaltés, sans scrupule et sans vision du vrai progrès socioéconomique et humaniste dont il est garant depuis sa démarche pacifiste retrouvée dans tout le processus de réveil national appliqué lors de son exemplaire Révolution tranquille . En d’autres mots, Québec ne sera jamais un champ de confrontations révolutionnaires pour le plaisir de quelques égarés, ni ne prendra la voie conduisant au communisme. Avant que cela se produise, je me convertirais en l’un des plus grands défenseurs du fédéralisme qui soient.
    JLP

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 juin 2009

    @ l'autre Pierre Martin, sur votre conclusion:
    "Je ne comprends toujours pas que le gouvernement n’ait pas vérifié les allégations de fraude et, le cas échéant, déclaré nulle la consultation."
    Parce que la Reine ne négocie pas avec ses sujets.
    Pour Ottawa, toute proposition venant d'un parti "sécessionniste" sera toujours irrecevable. C'est dire à quel point le Québec est payant pour Bay Street. (We love you, they said)

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Après l’annonce de la défaite nous étions une centaine à nous rallier en face du Métropolis. Il y avait des larmes et des hauts-cris mais aucune velléité de violence. Je crois que, tout simplement, nous avions besoin de nous sentir solidaires. L’anti-émeute nous a encerclés, cela a duré peut-être une heure, peut-être quatre, le temps s’estompe en de telles occasions, puis la charge a été donnée. J’en fus quitte pour une fracture du... gros orteil et... un bleu à l’âme qui a perduré longtemps.
    Nous ne sommes pas à Téhéran ; une quelconque violence de notre part serait un raccourci irresponsable compte tenu que nous avons les instruments politiques pour parvenir à nos objectifs. Nous devons simplement apprendre à mieux les utiliser sans peur et sans reproche. Je ne comprend toujours pas que le gouvernement n’ait pas vérifié les allégations de fraude et, le cas échéant, déclaré nulle la consultation.
    L'autre Pierre Martin

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    @ M. Julien
    De quelle indignité parlez-vous ? De quel confort parlez-vous ? Celui qui vous fait être dans le confort de votre bureau derrière un clavier partisan d'une fable aussi déconnectée que futile alors qu'il est question du destin d'un peuple ? C'est cela être digne ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Je suis avec toi, Caroline.
    Il y en a pour qui l’indignité est confortable -- Tant pis pour eux !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    @ anonyme
    Qui dit ça ?
    « En effet, elle pouvait renverser le minoritaire Charest, en faisant cavalier double avec l’ADQ, dont elle propose le programme aujourd’hui, avec quelques variantes bien sûr. Or, elle a frileusement préféré la tradition. »
    Certainement pas une personne qui par ailleurs décrie le gouvernement provincialiste de l'ADQ ?
    Et, oui, il nous faut un gouvernement de la majorité des voix. Un gouvernement de coalition des partis souverainiste, dont l'ADQ qui pourrait adhérer à un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, à concevoir et rédiger sur l'essentiel d'ici 18 mois et à endosser par toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    OUI, j'abonde à la coalition, j'ai suggéré et appuyé tel avènement pour contrer la réélection du gouvernement canadianisateur de Jean Charest. Cela aurait pu survenir avant ou après les élections si d'aucuns encourageant la démission, l'abstentionnisme et la division de nos forces n'avaient pas provoqué l'élection d'une députation majoritairement canadianisatrice. Il aurait suffit de quelques milliers de voix pour ce faire pourtant. Nous pourrions ainsi en ce moment même mettre en place un gouvernement de coalition fondé sur une députation majoritairement souverainiste à l'Assemblée nationale.
    Ce pourquoi il faudra aux prochaines élections décisives à Montréal, à Ottawa et à Québec faire l'union de nos forces, dénoncer l'abstentionnisme électoral, encourager une large participation, et d'ici là mettre en place une large mobilisation souverainiste unie sur l'essentiel, autant dans la Cité que dans Vigile.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Madame Marois avait l'occasion de démontrer qu'elle avait l'étoffe nécessaire pour affronter l'adversité et tracer de nouveaux chemins, lors de dernière campagne électorale. En effet, elle pouvait renverser le minoritaire Charest, en faisant cavalier double avec l'ADQ, dont elle propose le programme aujourd'hui, avec quelques variantes bien sûr. Or, elle a frileusement préféré la tradition. La tradition. Pas la crise. Nous avons payé pour des élections hâtives et inutiles, déclenchées sous de faux prétextes, et avons gagné en prime un gouvernement majoritaire de Charest pour 5 ans.
    Le scepticisme et la désapprobation sont donc de bon aloi devant la stratégie de crises répétées proposée par Madame Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    C'est le rêve fou de gens qui loin d'être phase avec le peuple souverain du Québec se désespèrent de le voir se gouverner autrement que dans la rébellion et la révolte omettant d'observer que ce peuple a raison de choisir la lutte démocratique et pacifiste qui est la sienne depuis la faillite de la révolte héroïque des Patriotes et son avatar moderne de la Crise d'octobre 1970.
    C'est l'idée folle qu'ici, nous aurions avantage à plaquer ce qui se passe ailleurs, comme si l'agitation, l'émeute pouvaient nous faire vivre sous un jour meilleurs ce qui là-bas pourrit en un interminable conflit et qui fait des palestiniens par exemple un peuple pas vraiment plus heureux et libre que nous qui avons choisi une toute autre manière de faire valoir et avancer notre cause.
    Comme si nous pouvions tirer quelque profit à faire brûler des pneus et incendier une partie de la ville !?
    Pathétique !
    Madame est une romancière, elle a besoin d'émotions fortes aussi artificielles que vaines. Mais tout cela est complètement déconnecté, artificiel, improductif, mais fort distrayant si non ne prend garde aux conséquences d'une telle innocente évocation.
    Un dispositif distrayant inconséquent et dangereux cependant. Il accrédite fallacieusement dans certains esprit dérangés l'idée qu'existent ici au Québec les conditions utiles de lutte armée capable de vaincre nos voisins immédiats qui même à distance, en s'étirant le bras, parviennent sans mal à se jouer très bien des jeux de guerres de professionnels en la matière.
    Imaginez quelle menace pourrait constituer les amateurs que nous serions si nous abondions dans ce phantasme délirant et artificiel. Aucune, sauf celle qui pèserait non pas contre nos adversaires mais bien sur la cause de tout un peuple, le nôtre.
    Nous pouvons vaincre autrement. Nous vaincrons autrement, et cela se fera démocratiquement et pacifiquement.
    Madame Moreno, si vous voulez de l'action, allez-y donc à Téhéran. N'oubliez pas votre voile cependant. Et ce sera tout autre chose que les frissons de paradis artificiels que vous donnent une révolte improductive de papier, comme l'ont été les tigres du même nom. Inconséquents, abusifs et improductifs. Le sang et la guerre en vrai, c'est tout autre chose que du roman. ET franchement il n'y a rien d'avisé, de congruent, de pertinent à la magnifier ici aussi innocemment.