De passage à Drummondville dans le cadre de sa tournée pré-électorale dans toutes les régions du Québec, Philippe Couillard s’est targué de présenter le 28 mars prochain un budget équilibré pour la troisième année consécutive, un budget qu’il a baptisé celui de « l’espoir retrouvé ».
Or, il s’avère que, depuis trois ans, le gouvernement des « vraies affaires » a sabré des millions de dollars dans tous les services de l’État, notamment en éducation et en santé, à même les goussets des contribuables. Et, pour ajouter un peu de « glaçage sur le gâteau », notre bon docteur Couillard clame que « ce n'est pas le temps de confier le Québec à des bricoleurs. C'est le temps d'aller vers l'expérience, la constance et les vraies priorités ».
Mais quelle « expérience » le premier ministre évoque-t-il avec autant d’éloquence? Est-ce celle qu’il a développée depuis trois en ébranlant sérieusement la qualité des services à la population? En réalité, « l’espoir retrouvé » n’est-il pas le résultat d’un régime minceur imposé aux contribuables québécois?
Somme toute, les largesses que M. Couillard s’apprête à distribuer dans le prochain budget de Carlos Leitao ne sont rien d’autre que l’application des « vases communicants ». Un simple retour des sommes faramineuses ponctionnées dans les poches des contribuables…point final!
Henri Marineau
Québec
Le budget de "l'espoir retrouvé"!...
Les vases communicants
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
22 mars 2017Couillard se vante d'avoir un surplus budgétaire grâce à la politique d'austérité qu'il a appliqué. On nous vend ainsi l'idée que l'austérité est nécessaire pour balancer le budget du Québec.
Philippe Hurteau, de l'IRIS, a une toute autre interprétation du pourquoi des politiques d'austérité de Couillard: http://iris-recherche.qc.ca/blogue/saison-budgetaire-le-jour-de-la-marmotte
Le surplus budgétaire de Couillard ne vient pas de nulle part. Il vient de nos poches. Et, cela fait qu'aujourd'hui, les québécois ont le plus faible revenu disponible par habitant parmi les dix provinces et trois territoires: http://www.stat.gouv.qc.ca/docs-hmi/statistiques/economie/comptes-economiques/revenu-menage/revenu-disponible.html
Depuis quasiment quinze ans que le supposé parti de l'économie est au pouvoir, et on est maintenant les plus pauvres au Canada. Il faut avoir un front de beu pour clamer que « ce n’est pas le temps de confier le Québec à des bricoleurs»