Texte publié dans Le Devoir du mercredi 29 septembre 2010
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Merci Maclean's. En accusant le Québec d'être la province la plus corrompue, vous avez donné au Canada anglais tous les arguments pour qu'il se débarrasse d'une aussi mauvaise province qui cadre si mal dans le plus beau plus meilleur pays au monde.
Quel beau coup de pouce pour l'indépendance du Québec!
Merci d'avoir gardé sous silence toutes les corruptions des autres provinces pour ne garder que celles du Québec; ça fait tellement de bien!
Merci d'avoir gardé sous silence tous les crimes des Canadiens anglais envers tous les peuples du Canada: Inuit, Amérindiens, Acadiens, Chinois, Japonais, Juifs, Noirs, Italiens, Canadiens français et Québécois. Ça fait tellement chaud au coeur!
Merci d'avoir dénoncé surtout la corruption des fédéralistes québécois: scandale des commandites, le gouvernement Charest, les référendums volés, etc.
Nous comptons sur vous pour garnir les coffres du OUI au prochain référendum. God bless Canada!
Les indépendantistes vous disent un GROS MERCI ENCORE UNE FOIS, du fond du coeur, amis Canadiens anglais. We Love You, so much!
Vive l'indépendance du Québec! Yes sir!
Normand Rousseau
Gatineau, Québec
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
28 septembre 2010@Québécois(ses),
Avec ce constat, Maclean's nous invite à faire un pas vers l'avant, pour nous affirmer !
Est-ce le signal de la marche vers l'indépendance ?
Merci à notre voisin d'identifier nos collaborateurs au pouvoir centralisateur.
Archives de Vigile Répondre
28 septembre 2010Le poète Pierre Foglia a eu a un moment poétique dans sa chronique de ce matin. Il écrit:
"La forêt était inondée d'une lumière rousse, et rouille, et jaune, qu'exacerbait parfois le rouge congestif d'un vinaigrier sur le bord du chemin. Je me suis laissé surprendre par la nuit, qui tombe vite après six heures et demie. Les collines étaient bleues quand je suis sorti de la forêt en poussant mon vélo dans la rocaille du chemin."
(congestion: afflux de sang dans une partie du corps: congestion cérébrale. Congestif: qui a rapport à la congestion: le rouge congestif d'un vinaigrier sur le bord du chemin exacerbait parfois la lumière rousse et rouille et jaune qui inondait la forêt.)
Voici ce qu'il écrit ensuite sur MacLean's dans La Presse, journal fédéraliste qui a un rédacteur en chef André Pratte intellectuellement corrompu (il faut être corrompu pour refuser de voir l'anglicisation de Montréal).
Publié le 28 septembre 2010 à 00h00
SYNTAXE - La première page du Maclean's qui annonce que le Québec est the most corrupt province in Canada est une assez formidable occasion de comprendre la syntaxe du Québec bashing.
Nous avons une revue, ce Maclean's, de bonne tenue journalistique.
Nous avons une enquête qui nous dit que le Québec est la province la plus corrompue du Canada. Ce n'est peut-être pas vrai à ce point-là, mais ce n'est sûrement pas tout faux.
Et nous avons en page couverture Bonhomme Carnaval, qui n'a pas d'affaire là. Qui est de trop. Le Québec bashing, c'est «le trop». Ce n'est pas ce qui est dit, c'est le plaisir qu'on prend à le dire. C'est le plaisir qu'on prend à faire chier.
Une petite shot de Québec bashing comme celle-là ravive la flamme de l'indépendance au Québec plus que les 50 derniers discours de Mme Marois. Même Marc Garneau comprend ça. Dans son charabia habituel, il dit de l'article du Maclean's qu'il est «divisif».
Divisif. J'aime ça, Marc. C'est pas français, mais ça coupe dans le vif.(Pierre Foglia)
On voit que l'intelligentsia québécoise s'inquiète beaucoup de Pauline Marois où est-elle, que fait-elle, est-elle assez éloquente, a-t-elle les épaules comme on se demandait à propos de Ségolène Royal (selon Michel Canteloup).
Pour votre information, Pauline Marois est à l'Assemblée nationale après être allée hier soir à New York assister avec son mari Claude Blanchet au triomphe de Robert Lepage. Robert Lepage, vous savez, celui qui vient de Québec, la ville du Bonhomme Carnaval. Elle sera là à la période des questions.
Pendant ce temps, Foglia s'intéresse aux bicycles, aux champignons et aux couleurs comme Van Gogh, celles des femmes rousses et des femmes blondes et celles de la forêt automnale. Et, incidemment, de l'indépendance que, dit-il, fait progresser la démagogie québécophobe d'une revue torontoise plus que les discours de la chef du Parti québécois. Comme disait un autre poète, Verlaine, "prends l'éloquence et tords-lui le cou". Notons que Foglia se préoccupe de la progression de l'indépendance dont la flamme aurait besoin, selon lui et d'autres, d'être ravivée.
Et qu'il ridiculise le fédéraliste Marc Garneau, un autre démagogue, qui parle de division quand on soulève la question nationale; il croit parler français quand il parle anglais.
Robert Barberis-Gervais,Vieux-Longueuil, 28 septembre 2010