Nouvelles menaces: Ian Lafrenière doit être protégé, dit Legault

0129ea195126f2e2a17a57d9415c0f8a

L'extrême gauche québécoise appelle au meurtre d'un candidat de la CAQ

Ian Lafrenière pourrait devoir faire l'objet d'une protection policière particulière, a déclaré François Legault, vendredi, après que le candidat caquiste et ex-porte-parole du SPVM eut de nouveau été la cible d'une tentative d'intimidation.


Une fausse affiche électorale où est repris un graffiti représentant Ian Lafrenière avec une balle dans la tête.


De passage dans l'arrondissement de Jonquière, à Saguenay, le chef de la Coalition avenir Québec a qualifié de « malheureux » la diffusion d'une fausse publicité électorale où est repris un graffiti représentant M. Lafrenière avec une balle dans la tête.


Des affiches auraient été installées - puis retirées - au cégep de Saint-Jérôme.


« Je m'attends à ce que la Sûreté du Québec et les corps policiers, à Longueuil en particulier, s'assurent de la sécurité de M. Lafrenière », a dit M. Legault.


Le chef caquiste a rappelé que l'ancien employé du SPVM « a remis son arme » lorsqu'il a quitté le service pour briguer les suffrages dans la circonscription de Vachon, sur la Rive-Sud de Montréal.


« Il a déjà été menacé, Ian, et je sais que c'est une préoccupation qu'il avait, a souligné M. Legault. Donc on va s'assurer qu'il soit protégé. »


Le graffiti en question avait d'abord été aperçu en mars 2013. Son auteur ne s'est jamais formellement identifié. Par contre, deux ans plus tard, la Montréalaise Jennifer Pawluck a été condamnée pour harcèlement après avoir relayé l'image sur son compte Instagram.


Sept affiches ont été aperçues au troisième étage du cégep vendredi, mais la direction a rapidement exigé qu'elles soient retirées, et une plainte aurait été déposée à la police.


Sans confirmer la nouvelle, le Service de police de Saint-Jérôme a néanmoins laissé savoir que des agents se trouvaient au cégep, en milieu d'après-midi, pour recueillir des informations, après qu'on leur eut signalé la présence d'affiches « montrant une personnalité politique ». « On ne sait pas encore si on s'en va vers une enquête ou pas », a affirmé l'agent Robin Pouliot.


Par ailleurs, selon nos informations, la même affiche aurait été vue samedi dernier à l'UQAM. Rapidement mise au parfum par l'entremise du réseau Twitter, la direction de l'établissement a immédiatement mandaté son service de sécurité de la retirer. Aucune affiche n'a toutefois été retrouvée à ce moment sur le campus - un étudiant ou membre du personnel pourrait l'avoir retirée.


Joint par La Presse, Ian Lafrenière a affirmé ne pas vouloir « se laisser distraire par cet événement-là », surtout qu'aucun signalement de ces affiches n'a été fait dans Vachon, circonscription qu'il brigue sur la Rive-Sud de Montréal.


« Quand je regarde ça, je me doute que ça vient du mouvement antifa et non de mes adversaires politiques. Ça n'amène rien au débat. »


En outre, l'ex-policier ne veut pas « donner davantage de crédibilité ou de visibilité à un groupe minuscule » qui aurait élaboré et installé ces affiches, mais se dit tout de même « rassuré » que le personnel du cégep de Saint-Jérôme ait réagi rapidement.


« Quand je vais sur le terrain, ce n'est pas de ça que les gens de Vachon me parlent. Ils ont des questions précises, me parlent de transport, d'éducation, ils sont super intéressés. Alors non ce n'est pas le fun de ramener ces histoires-là, et je ne veux pas me laisser distraire par ça. »


> La suite sur La Presse.