Que fait encore le Bloc dans cette galère ?

Tribune libre

Que fait encore le Bloc dans cette galère ?
En septembre 2008, lors de la dernière élection fédérale, je défendais sur Vigile l’idée de l’obsolescence du Bloc québécois car celui-ci, globalement, nuit plus au projet indépendantiste qu’il ne le favorise. Eh bien, je récidive !
Durant la présente campagne, on entendra souvent dire que les Québécois doivent se défaire des conservateurs de M. Harper car son gouvernement est complètement à l’opposé des valeurs de la société québécoise. Pour leur part, les gens du Bloc nous diront qu’ils sont essentiels à Ottawa pour défendre (en gérants d’estrade, on s’entend) les intérêts du Québec. Dilemme : quelle option favoriser ? Voter pour les libéraux – objectivement le seul parti qui peut défaire les conservateurs, mais peut-on faire la fine bouche ? – ou voter pour le Bloc en risquant fort le retour de la bande à Harper au pouvoir (cf. les sondages)
D’abord, la présence du Bloc aux Communes empêche le jeu politique pancanadien «normal» de se faire et on ne se fait pas d’amis dans le ROC pour d'éventuelles négociations. Le Bloc est devenu en quelque sorte une «serre chaude» pour les francophones comme je le lisais dernièrement. Et pendant tout ce temps (depuis les élections de 1993), les années passent, les souverainistes s’impatientent ou se chicanent entre eux, les leaders d’antan vieillissent, passent la main ou se détournent de leur rêve, sans parler des flots migratoires qui diluent petit à petit les forces vives.

Ayons le courage de quitter cette table de poker fédéraliste où le Bloc, même avec 50 députés, ne sortira jamais gagnant ! Les députés des autres provinces ont depuis longtemps compris que le gouvernement en place peut fonctionner sans le Québec qui boude dans son coin. Est-ce une hérésie de croire qu’un possible gouvernement conservateur majoritaire serait, au fond, une bonne chose pour les indépendantistes, un genre de repoussoir ou de catalyseur, on le devine.
N’oublions pas la raison originale de la création du Bloc : défendre nos intérêts lors du référendum de 1995. Pas s’incruster à Ottawa pour y chercher le plus de pouvoirs possible – faites-moi une liste s.v.p. Voilà tout le paradoxe : si le Bloc réussit à forcer le gouvernement fédéral (peut importe sa couleur) à céder à ses demandes respectant «nos valeurs», s’il obtient plusieurs réponses positives et plus de pouvoirs pour le Québec, à quoi bon souhaiter l’indépendance ?
Je me permets de citer Denise Bombardier (Le Devoir, 26 mars dernier) : «La donne politique actuelle, où nous nous croyons astucieux de voter pour le Bloc québécois élections après élections sans souhaiter de référendum sur l’indépendance au Québec, rend impuissants tous ceux qui doivent parler et agir au nom du Québec.» Je ne pourrais dire mieux ! Cessons d’envoyer une avant-garde nationaliste à Ottawa et sortons de la tranchée ici même, sur nos terres, pour passer à l’attaque. Le combat et l’information des masses pour l’indépendance doit se faire au Québec.
En jouant sur les deux paliers de gouvernance, on se rassure de façon inconsciente – bonne façon de perdre les souverainistes mous –, on taponne, on vaque aux affaires courantes et le temps passe. Mon père disait parfois à la blague «le temps passe, la mort approche» ! J’ai bien peur que le rêve indépendantiste connaisse ce triste sort même si les dirigeants actuels du PQ glissent les mots «projet de pays» dans la conversation de temps à autre, surtout entre deux élections…
Michel Jacques
Deux-Montagnes


Laissez un commentaire



17 commentaires

  • Jacques Bergeron Répondre

    4 avril 2011

    Il défend vos intérêts mieux que quiconque n'a pu le faire depuis toujours.Il n'Y a quà se souvenir de ce qu'a fait «PET» et tous les Jean Chrétien du Canada pour comprendre qu'aucun gouvernement «fédéraliste» n'a jamais défendu d'autre chose que le Canada, pays assimilateur de notre peuple, qui a imposé au Québec sa constitution de 1982 et quii a volé un pays aux Québécoises et aux Québécois en ocrobre 1995.Voter pour le Bloc Québécois, c'est se respecter en refusant de reconnaître par son vote celui qui agit comem son maître depuis qu'il a pris possession du Canada, par le traité de février 1763, entre l'Espagne, la France et l'Angleterre.On peut aussi être heureux d'emmerder le Canada , qui est incapable, et le
    sera encore longtemps, de se donner un gouvernement majoritaire, par la grâce et la faute de ces maudits Québécois,qui, comme moi, vont toujours voter contre les ennemis de leur idéal et celui de notre peuple. Ne serait-ce que pour ça,nous devrons toujours voter pour le Bloc! Mon dernier souhait, que j'ai exprimé plusieurs fois, dès la fin des années 90, est que l'on aide nos frères Canadiens-français du Canada à se doter d'un Bloc canadien-français pour les représenter et défendre leurs intérêts, beaucoup mieux que le PLC ne peut, et n'a jamais pu le faire depuis toujours, ce que les nombreuses lois linguistiques des provinces du Canada ont démontré. Avec l'arrivée d'un tel «Bloc C-F» ce serait la fin du Canada, ce que prédisait George Grant dans son essai sous le titre; «Est-ce la fin du Canada», dès le début des années 80?

  • Stéphane Sauvé Répondre

    2 avril 2011

    Je voterai Bloc avec force et conviction dans l'attente, comme le mentionne l'un des commentateurs, M. Gignac, que les députés élus quitteront Ottawa pour venir se joindre à la députation du Québec pour créer notre pays.
    Loin d'être certain qu'ils auront les couilles pour le faire, mais d'ici là j'ai encore espoir.
    C'est certain que je garde l'oeil ouvert. J'ai confiance à Duceppe et ses collègues, mais aucunement dans l'homme qui a créé le Bloc, soit Bouchard. Desmarais est partout, et j'aime mieux jouer de prudence avec ce renard de Sagard.
    Si les Bloquistes ne reviennent pas au bercail d'ici les 4 prochaines années, j'aurai perdu mon vote et en effet, les chances pour le Québec de s'en sortir seront réduites de beaucoup.

  • Gilles Verrier Répondre

    2 avril 2011

    @JPB
    Il est vrai que ceux qui occupent des charges publiques peuvent être tentés de servir leur intérêt personnel plutôt que de servir leurs commettants. Je n’aurais pas écrit mon petit propos pour rappeler cette vérité universelle. J’ai voulu m’exprimer sur le cas singulier du Bloc, cas où des gens se font élire en vue d’éteindre les droits du parlement dans lequel ils siègent. L’intérêt personnel prend donc ici une connotation plus grave puisque les objectifs de ré-élection et de retraite pourraient conduire à ne pas tout mettre en œuvre pour mettre fin au fédéralisme. Sauriez-vous décoder ça ? Autrement dit, le Bloc est en situation de conflit d’intérêts...
    Le Bloc aurait pu dissiper cette apparence de conflit d’intérêts (après que la raison à l’origine de sa formation eût disparue), en refusant d’être juge et parti dans la détermination de sa propre «pertinence», d’autant plus qu’il admet que ce n’est pas à lui que revient le rôle de faire la souveraineté. Or, aucun geste n’a été posé en ce sens à ma connaissance. Le Bloc s’est finalement attribué un rôle quand même enviable : pas d’obligation à l’égard de la souveraineté et maître de l’argumentaire dans lequel s’inscrit sa présence indéfinie à Ottawa. Ce sera ma dernière intervention sur le sujet.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    En quoi,comme Québecois serions-nous mieux servis par 30 Josée Verner et 30 Stéphane Dion de plus sur les banquettes du fédéral???

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    @GV
    La question du « lien entre l’intérêt personnel de la députation du Bloc et le statu quo » est pertinente. Mais elle peut être posée à l’égard des parlementaires de tous les partis politiques existant sur la planète. Appliquer sans démonstration vos accusations morales aux seuls députés du Bloc relève de l’inculpation facile et démoralise plus qu’autrement.
    Il serait plus instructif que vous fassiez le bilan des manquements et des insuffisances parlementaires du Bloc dans les positions qu’il a pris au parlement d’Ottawa – et – que vous dressiez la liste de vos attentes pratiques. Les faits; toujours les faits devraient servir à étayer nos affirmations. Sinon, on en vient à accuser la girouette des méfaits de la météo.
    JPB
    P.s. : Qui, du reste, est entièrement libre de ses attaches, même celles du passé? Le principe « Servir le peuple sans penser à ses intérêts personnels » a effectivement connu quelques métamorphoses depuis les années...lesquelles déjà?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    Pour tous ces députés BQ qui retirent un bon salaire, des frais payés et assez rapidement un généreux plan de retraite, est-ce dans la pure abstraction de leur intérêt personnel qu’ils produisent toujours des arguments qui vont dans le sens du maintien de leur présence à Ottawa ?(G.V.)
    Exactement comme tous les Québécois. Les Anglos du ROC sont exaspérés de voir leur milliard$ aller au Québec juste pour nous garder. Exaspérés de payer ces salaires au BLOC.
    Il suffit de les écouter. Ils commencent à souhaiter l'indépendance du Québec.
    C'est un effet du BLOC que Lulu Bouchard n'avait pas prévu.
    Il faut continuer à se plaindre, manifester pour les lois les plus sévères pour imposer le français et demander toujours plus d'argent au fédéral. Puis biensûr se moquer ouvertement et publiquement des Anglos.
    Ce sont eux qui vont nous mettre dehors. :-)

  • Gilles Verrier Répondre

    2 avril 2011

    Pour tous ces députés BQ qui retirent un bon salaire, des frais payés et assez rapidement un généreux plan de retraite, est-ce dans la pure abstraction de leur intérêt personnel qu'ils produisent toujours des arguments qui vont dans le sens du maintien de leur présence à Ottawa ?
    Juge et parti, le Bloc se déclare invariablement pertinent à Ottawa. On voudrait nous faire croire que la question du lien entre l'intérêt personnel de la députation et le statu quo fédéral ne se pose pas. Pourtant, il y a bel et bien matière à conflit d’intérêt. Comment ne pas douter du dispositif argumentaire mis au point par le Bloc puisque celui-ci est auto-régénérant. Le Bloc sera donc toujours pertinent à Ottawa parce que ceux qui vendent l’idée sont ceux qui en profitent le plus.
    Le débat sur la pertinence du Bloc à Ottawa serait utile mais il est faussé, voir impossible à tenir dans les termes du seul intérêt du Québec, pour la simple raison que ce débat est dominé par des souverainistes qui ne sont pas libres de toute attache.
    Un véritable engagement politique pour l'indépendance aurait dû mettre le Bloc sous l'autorité absolue d'instances souverainistes québécoises, investies du pouvoir de décider de la pertinence du Bloc et du rôle qu'il aurait à y jouer, s'il devait y rester. Ce scénario est par contre purement fantaisiste car la souveraineté n'est pas au Québec une affaire sérieuse, du moins pas dans le théâtre politique des partis.
    Ce n’est pas mon propos de décourager quiconque de voter pour le Bloc ou pas, mais il serait souhaitable que les attentes démesurées à l’égard de ce parti, abonné au beurre et à l’argent du beurre, cèdent la place à plus de réalisme.
    GV

  • Éric Messier Répondre

    1 avril 2011

    J'approuve Gébé Tremblay:
    "Les anglos du ROC sont au bout de l’exaspération devant ce bloquage qui leur rappelle à chaque élection que ce pays ne marchera jamais sans une nation québécoise indépendante."
    C'est une force du Bloc.
    Et j'appprouve Diane Leclerc
    "Tant que nous ferons partie du Canada, nous devons y envoyer nos plus fiables représentants."
    En effet ce n'est pas la présence du Bloc à Ottawa qui empêche l'indépendance de se faire, au contraire. Le Bloc a rappelé plusieurs fois tant au Canada qu'au Québec que ce pays n'est pas le "Canada rêvé" sans le Québec, et d'ailleurs que le Québec n'y a pas sa place.
    Dans le même sens, rapatrier tous les députés bloquistes au Québec ne déboucherait pas nécessairement sur l'indépendance. Ottawa n'est pas si loin et le Bloc est très présent sur le terrain au Québec.
    Je répète donc ce que dit Diane Leclerc: "Tant que nous ferons partie du Canada, nous devons y envoyer nos plus fiables représentants."

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    1 avril 2011

    J'accepte qu'une opinion soit confuse ou mal articulée. Je conçois qu'une vision puisse manquer de profondeur et de perspective. Mais lorsqu'elle rejoint, sauce Québec dans Vigile.net, l'expression des fédéralistes les plus hystériques à l'égard de l'indépendance du Québec et de la présence du Bloc à Ottawa, alors, je me pose tout de même des questions.
    "L'Obsolescence du Bloc" de Michel Jacques et de certains verts provincialistes qui veulent nous faire brouter dans le patelin des gaz de vaches, c'est en essence la dernière déclaration de Harper: "The separatist Bloc Québécois is a party without a mission and is on the cusp of becoming obsolete because support for Quebec sovereignty has fallen dramatically".
    "L'Obsolescence du Bloc" de Michel Jacques, c'est la version virale en nos pages du "Stop funding the kill-Canada-up party", que promet Harper s'il est élu majoritairement. C'est le transcodage déguisé de tous ceux qui clament "Bloc Quebecois-Get out of MY Country".
    La galère de Michel Jacques est bien suspecte.
    JPB

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Je voterai encore et toujours pour le Bloc, tant que nous serons dans cette CONfédération. Parce que je suis viscéralement incapable de donner mon appui aux Libéraux ou aux Conservateurs. Et comme le pauvre NPD n'appuie pas notre projet de pays, je me replie sur le Bloc.
    Un argument important, à mes yeux, est que seul le Bloc est là pour défendre les positions des Québécois. Pouvons-nous sérieusement nous fier à nos béni-oui-oui fédéralistes, bien assis sur leur banquette, bouche cousue par la ligne de parti, lorsque des enjeux importants se présentent?
    De plus, je ne crois pas à la politique de la chaise vide. Tant que nous ferons partie du Canada, nous devons y envoyer nos plus fiables représentants.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Monsieur Jacques
    En plus d'être la police d'assurance du Canada-anglais contre l'indépendance du Québec, le BLOC en est aussi une pour les Québécois mous, indécis, insécures et pognés dans cette confusion identitaire à la sauce 'CANADIAN" qui nous minorise et nous louisianise toujours davantage au Québec. Ça fait environ une vingtaine d'années que le BLOC existe et qu'a-t-il apporté de si valable au Québec? Comme vous le disiez dans votre texte, ce parti divise nos forces indépendantistes; le PQ n'est plus l'ombre de lui-même depuis que le BLOC est à Ottawa et ce qui se produit, c'est que de plus en plus d'indépendantistes le délaissent constatant que ce parti s'éloigne de plus en plus de son objectif qui était celui de faire l'indépendance du Québec.
    Comme je le disais, hier, dans un commentaire suite à un autre texte, l'indépendance ce n'est pas sorcier; soit qu'on continue à rester dans le Canada et à se minoriser et à s'assimiler comme peuple à la majorité 'CANADIAN" ou bien on en sort et on se prend en main en Québécois matures et responsables. L'indépendance doit se faire au Québec et non à Ottawa où nous serons toujours minoritaires au risque de me répéter. Je suis persuadé que 70% des Québécois ne connaissent même pas la vraie signification du mot INDÉPENDANCE ayant été tenus dans l'ignorance par le PQ depuis sa fondation en 1968 (MSA) et par les dirigeants du BLOC.
    Les péquistes et les bloquistes maintiennent ce statu quo actuel pour continuer à faire carrière sur les 2 paliers gouvernementaux (provincial et fédéral) avec l'argent de nos impôts en profitant de l'ignorance du peuple québécois sur la question de l'indépendance. Moi, je suis persuadé que si les députés du BLOC ne rentrent pas au Québec, à la prochaine élection provinciale (hic!) pour aider les députés péquistes à réaliser l'indépendance; le Québec, c'est fini! INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    En votant pour le Bloc, on se sort symboliquement du Canada et quel que soit le parti qui gouvernera, celui-ci n'aura pas de légitimité pour gouverner le peuple québécois ce qui fait ressortir le côté envahisseur du Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    M. Jacques voudrait huiler le système fédéral. Qu'il fonctionne mieux. En voilà une bien drôle d'idée.
    Pour mieux négocier !
    Vous n'avez pas bien compris la définition de BLOC, M. Jacques.
    Les anglos du ROC sont au bout de l'exaspération devant ce bloquage qui leur rappelle à chaque élection que ce pays ne marchera jamais sans une nation québécoise indépendante.
    Ça ne se négocie pas, ça, M. Jacques.

  • Fernand Lachaine Répondre

    1 avril 2011

    Alors monsieur Jacques, quelle option avez-vous ?
    Si vous ne voulez pas que l'on vote pour le BQ, qu'avez vous à offrir en remplacement ?
    Fernand Lachaine

  • Sylvain Meunier Répondre

    1 avril 2011

    Chacun nos idées monsieur Jacques, mais hier soir j'ai afficher pour le Bloc et je voterai encore et toujours pour le Bloc. Vous nous demander de choisir entre la peste et le choléra sinon, que je me fasse trucider par les Libéraux ou par les Conservateurs, c'est du pareil au même. En votant massivement pour le Bloc, nous démontrons notre volonté de se retirer du Canada. Nous leur disons clairement qu'au Québec, les québécois exigent d'être maîtres chez-eux ! Voter autrement serait le contraire, il me semblerait que celà représenterait un signe d'abnégation, de résignance et de défaite. Et la possibilité d'une coalition ? Vous en faite quoi ? La véritable révolution pour le Québec pourrait bien commencer par ça, bien sûr il y en aura toujours pour concéder la victoire à l'adversaire, quelque fois sans même essayer de se battre. Personnellement, je trouve que ma liberté vaut bien encore quelques batailles.

  • Laurent Desbois Répondre

    1 avril 2011


    N'oublies pas que chaque vote donne une subvention de 2$ au parti politique pour lequel vous avez voté.
    Tu ne trouves pas qu’on finance les fédérases assez comme c’est là! Moi je préfère financer le Bloc pour qu’il parle en mon nom et cap sur la souveraineté!!!
    L'élection fédérale et les leçons du Wisconsin - Les élections, ça compte!
    Pierre Dubuc et Marc Laviolette, respectivement secrétaire et président du SPQ Libre, 30 mars 2011
    http://www.ledevoir.com/politique/elections-2011/319896/l-election-federale-et-les-lecons-du-wisconsin-les-elections-ca-compte
    Les syndicalistes et les progressistes doivent tirer les leçons des événements au Wisconsin. L'une d'entre elles est assez claire: un gouvernement Harper majoritaire signifierait une attaque sans précédent portée contre le mouvement syndical, similaire à celle à laquelle nous assistons au sud de la frontière.
    Nous lançons donc un appel à tous les syndicalistes et les progressistes pour qu'ils s'engagent activement pendant la campagne électorale dans le camp de Gilles Duceppe et du Bloc québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    ==Vous pensez vraiment que de voter encore une fois pour les commandités libéraux sans se souvenir des 74 traîtres de 1982 est mieux que de voter par les anti Québecois conservateur .
    ==Votons Bloc en Bloc et nous l'aurons notre pays le Québec
    ==Refusons de voter pour des ennemis avoués .
    ==Pour les Québecois les Libéraux ou les Conservateuirs c'est du pareil au même.
    ==Votons Québecois à Ottawa et à Québec, soyons cohérents
    Tétraèdre