"Qui était là avant", est-ce important?

Tribune libre 2010




Mon identifiant et mot de passe ne fonctionnait pas, malgré plusieurs tentatives. Alors j'ai décidé d'en faire un article a part entière.
J'ai lu votre commentaire sur la question Amérindienne.
Vous avez raison, on leur doit le respect de leur choix de vie dans la mesure ou il n'affecte les droits de notre majorité qui sommes responsable du développement de nos territoires.
J'ai écrit un texte là-dessus voir :
http://www.ameriquebec.net/actualit...
Le problème qu'on rencontre est que notre peuple a des œillères .
Nous sommes conditionnés psychologiquement par le conquérant qui utilise tous les moyens en sa disposition pour nous induire en erreur, nous trouver fin, nous gâter de services pour qu'on se tienne tranquille pendant qu'il prépare la guillotine dans notre dos.
On est tellement écrasé psychologiquement et massivement qu'on ne voit pas que l'acceptation de l'approche commune nous conduit dans les limbes d'une grande nation perdue et dépouillée de ses territoires et de sa mémoire, nous interdisant bientôt la revendication des avantages de la géopolitique que M. Sauvé défend très bien.
Un peuple sans territoire, ne peut aspirer à la souveraineté, ni à la gestion de ces derniers.
Dans l'éventualité ou le PQ prend le pouvoir à la prochaine élection, faire des lois dans ces conditions, signifiera que tout ceux qui ne reconnaitrons pas ce gouvernement, les anglos de Montréal par exemple, pourront se tourner vers Ottawa pour faire annuler toute loi promulguer par un gouvernement péquiste qui heurtera leurs intérêts.
Tous nos rapports de forces comme vous dites nous glissent présentement des mains, personne ne bouge.
Ceux qui me lisent croient que je panique ! Et bien oui, ils ont raison, je panique carrément et je n'ai pas le choix de dire ce que je sais au risque de vexer.
Si je ne le fais pas je risque le remord de ne pas avoir tout essayer pour raconter mon cheminement.
Tous les territoires Québécois a la fin du règne de Charest seront devenus Fédéraux, toutes nos lois seront soumises aux veto d'Ottawa, nos économies de la Caisse de dépôt ou une grande partie d'entre elles auront été dilapidés. Nos principaux actifs auront été transférés ou vendus, l'Hydro-Québec est de celles-là, par exemple le développement de la Romaine à été annoncé par Ottawa et non plus par Québec.
Québécois - Agissez et surtout réfléchissez.
Je ne dis pas cela pour frustrer qui que ce soit, je vous invite à faire l'analyse de mes graphiques, Vivre libre ou disparaître, suivez les raisonnements de mes articles, tous orientés en suivant le cheminement naturel de la démocratie.
Nous sommes dans une situation dite "Ds", tirée des deux lettres centrales de "BDSM" et de ses variantes dont le propos n'est pas ici de vous décrire toutes les facettes. Notre peuple se trompe dangereusement en croyant que ces lettres réfères seulement à divers jeux sexuels entre adultes consentants...
Dans le cas de ce qui reste du Québec actuel, notre situation de "Ds" se présente comme suit :
Le "D" majuscule signifiant "le Dominant" la majuscule signifiant l'état de conscience du Dominant Canadian...
Le petit "s", correspond au "soumis" la minuscule signifiant quelque chose comme, ... à peine conscient de son état ou complètement résigné à le rester.
La condition de soumis n'est pas une condition facile à modifiée, dans le cas des Québécois, elle est le résultat de centaines d'années d'efforts du Dominant Canadien pour entretenir le soumis Québécois dans un état d'infériorité, ce qui avec le temps finit par s'imprégner dans la psychologie du peuple.
La séparation d'un soumis dans une telle situation résultera dans la perte de tous ses actifs et la réduction massive de tous ses avantages lorsqu'il se sera résigner à s'abandonner définitivement.
L'expression utilisé par Joseph Facal, "Le Québec se dirige vers un mur", est celle qui représente le mieux l'idée générale de notre situation.
Après le départ de Charest, Québec aura perdu le titre de Province Canadienne, la constitution de 1982 sera devenu officielle, les Québécois seront forcé dès maintenant à intégrer la culture anglophone, voir, le Journal de Québec, mercredi 14 juillet 2010, p. 16, la page complète traite de la "forte croissance d'écoles anglaises 100% privés". Les données de cette étude ne trompent pas. Parmi les lecteurs qui ont lu ce dossier, combien parmi eux ont fait un rapprochement et fait un lien avec tout un ensemble d'évènements comme je le fais ?
Le fait que M. Joseph Facal origine d'un autre milieu lui permet de voir notre réalité avec des yeux différents. Sa vision des choses n'a pas été polluée par la propagande et le conditionnement médiatique.
Dans l'approche commune, on ne perd pas seulement nos territoires, mais notre âme, notre culture et tous nos actifs, voir,
http://www.ameriquebec.net/actualit...
Si vous pouvez retrouvez dans les archives de la télé de CBC du Jeudi 25 juillet 2010, émission d'aujourd'hui, 21 heures, l'émission episode no.. 2, Love, Hate and propaganda, ce sont les mêmes techniques qu'a utilisé Hitler pour convaincre son peuple que les juifs étaient des démons. J'ai écrit ce texte avant la présentation de cette émission et les similitudes me sont évidentes.
La télévision anglo-saxonne présente exactement le même scénario, rappelez-vous les paroles de Guité et de Chrétien à l'occasion du référendum de 1995, "C'est la guerre", et bien c'est cela que le Canada nous fait présentement. Pour le moment, c'est tout en douceur. La suite est cependant moins rassurante.
Première question pour vous :
A. Quel est le premier geste que pose un pays en guerre contre un autre, sans que le peuple de cette autre nation n'en soit conscient ?
Il contrôle l'information
C'est exactement ce que fait le Canada présentement, et cela va très loin, entre autre :
1. Les éditoriaux de tous les journaux sont soumis à une ligne directrice sévère ;

2. Les médias électroniques sont plus ou moins muselés ;

3. Les programmes de nos écoles sont modifiés en particulier l'histoire et les lois linguistiques, mêmes les universités sont touchés et les travaux de recherche ;

4. Etc.
B. Quel est le deuxième geste que pose un pays en guerre contre un autre, sans que le peuple de cette autre nation n'en soit consciente ?
Il prend le contrôle politique de l'état
a. L'élite de la nation conquise est remplacée par celle du conquérant, tous les postes de nos entreprises d'états sont présentement sous la tutelle fédérale en commençant par les négociations de l'approche commune dont le principal négociateur en notre nom est un personnage important du camp du "NON" au référendum de 1995. Le Canada est assis des deux côté de la table de négociations.
b. Dépouiller sournoisement le peuple de tous ses actifs, tous va y passer, territoires, Hydro, Caisse de dépôt, culture... même la fête nationale du conquis est culturellement modifiée.
c. Il utilisera les ressources même de son "ennemi", nous, afin de dominer le peuple avec deux idées maitresses en têtes : Détruire notre majorité afin de favoriser l'assimilation de notre peuple vers sa culture de conquérant, les accommodements raisonnables en sont un bel exemple suivit de l'immigration massive de Montréal et la hausse importante d'écoles anglaise.
Je m'arrête là pour ne pas y passer la nuit.
En toute amitié.
Jean-Pierre Plourde.
http://www.saglacweb.blogspot.com


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3 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    19 juillet 2010

    Bonjour M. A Forgues
    Ce que j'écris me semble tellement évident que je crois qu'il devient de plus impossible à des être dit intelligents de ne pas réagir devant l'évidence de la situation.
    La situation du Québec selon moi se rapproche de jour en jour vers celle d'une torche dans les branches d'une forêt d'épinettes. Le reste pourrait alors éclater en progression mathématique exponentielle.
    Il nous faut seulement apprendre à lire et s'assumer.
    Le texte qui suit tiré du traité dit de l'approche commune ne porte aucunement à confusion:
    C'est écrit noir sur blanc dans ce faux traité négocié entre fédéraux contre nos intérêts, voir http://saglacweb.com.
    Voici un extrait de l'entente de principe.
    _______________________________________
    "...Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au besoin, de transférer ces droits aux Innus..."
    "...Le traité sera permanent et ne pourra être dénoncé ni modifié unilatéralement par l’une ou l’autre des parties..."
    _______________________________________
    L'arnaque est tellement évidente qu'il me semble tout à fait impossible que ce traité puisse prendre une force de loi sans un réveil des intéressés.
    La dernière phrase entre autre est une idiotie.
    Depuis quand un traité est il permanent au point de ne plus pouvoir être négocié.
    Utiliser un tel langage relève de l'abus de pouvoir.
    Merci d'être là.
    On a besoin de vous.
    Jean-Pierre Plourde
    http://www.saglacweb.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2010

    M. Plourde,
    Votre article a la carté de l’eau de ma source que je bois au besoin. Comment réagir devant un adversaire installé dans les officines de notre pays?
    Soulignons que cet adversaire est terriblement puissant comme vous le démontrez si bien et que nous ne devons sous-estimer son potentiel d’intervention à tous les niveaux, voilà l’ennemi est installé dans nos murs.
    S’il y a encore de l’espoir, il faudra générer toute la fierté des Québécois à travers l’action politique pour fermer la valve du système actuel qui transporte nos pouvoirs, nos avoirs, notre avenir à Ottawa.
    Le chef du PLQ dégage un profil bas, très bas depuis plusieurs mois tout particulièrement. Celui-ci est conscient de l’erreur qu’il n’a pas le courage d’admettre car son attitude est dictée par son cheminement de carrière qu’il perçoit à travers son mentor, Desmarais.
    Puisque la situation urge, les Québécois recevraient comme des » Héros « quelques défections de 5 ou 6 députés du PLQ, ce qui déclencheraient le changement devant l’urgence de reprendre des mains de l’ennemi la gouverne de l’État du Québec.
    Je sais, oui je sais que mon idée est plus près du rêve, mais l’espoir du changement est là et seulement là ou dans trois ans environ devant un adversaire qui sait cacher ses cartes. Un Québécois de Lévis, A Forgues

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2010


    Monsieur Plourde
    Le statut territorial est complètement dans l'investissement. Qui investit statufie.
    Ce n'est pas comme une file d'attente au théâtre ou pour attendre l'autobus: premier arrivé premier servi.
    Les premiers arrivés sur un territoire donné ne sont pas nécessairement ceux qui ont investi pour le mettre en valeur.
    Nous, Québécois, sommes les premiers investisseurs d'un territoire qui compte parmi les plus hostiles et les plus durs de toute la terre.
    Ceux qui ont passé avant nous et dont la majorité ont quitté pour des terres plus clémentes n'ont pas comme nous investi un travail de fou pendant 400 ans et de plus, construit un réseau de relations commerciales et humainitaire jusqu'aux confins du continent.
    D'autres ont survécu et vécu convenablement grâce à notre travail.
    C'est pourquoi nous sommes un peuple, une nation et un État naturel présentement dominé par un État arbitraire et parasitaire.
    Salutations
    JRMS