PROCÈS

Richard Bain plaide la non-responsabilité criminelle

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Une défense des plus prévisibles…

L’avocat de Richard Henry Bain, l’individu accusé de la fusillade du soir de l’élection provinciale québécoise de 2012, tente de démontrer que son client n’était alors pas criminellement responsable de ses gestes.

Bain a été le premier témoin présenté par la défense lors de son procès, lundi. Interrogé par son avocat, Alan Guttman, il a dit au jury qu’il ne se souvenait pas beaucoup des heures précédant son arrivée au Métropolis, où se déroulait le rassemblement du Parti québécois.

Il a déjà plaidé non coupable aux six chefs d’accusation déposés contre lui, incluant celui de meurtre prémédité pour la mort du technicien de scène Denis Blanchette. L’homme âgé de 65 ans fait face à trois chefs de tentative de meurtre et est aussi accusé de possession de matériel incendiaire et d’incendie criminel.

Lundi, l’accusé a raconté se souvenir d’avoir visité sa belle-soeur à l’hôpital Royal Victoria ce jour-là. Il a ajouté qu’il avait aussi demandé quel était le trajet pour se rendre au Métropolis. L’accusé a reconnu qu’il était au courant que le Parti québécois y tenait son rassemblement électoral.

L’homme a dit qu’il n’avait pas caché des armes et des munitions dans son véhicule. Il a affirmé qu’il ne se souvenait pas d’être retourné chez lui pour prendre des armes et pour se changer.
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