Sondage orienté pro-fédéraliste!

Tribune libre 2009


Afin de faire oublier aux indépendantistes et à certains nationalistes «sic» que le Bloc Québécois est la meilleure arme indépendantiste qu’ils aient, on interroge nos concitoyens sur le gouvernement d'Ottawa en leur demandant : «a» s'ils sont fatigués, tannés serait plus juste, d'avoir un gouvernement minoritaire à Ottawa et «b» pour qui ils voteraient s'il n'y avait que le «PC» et le «PLC» comme partis politiques à Ottawa.
Comme tentative d'orientation du vote populaire il n'y a pas plus «anti-démocratique» que ce sondage, qui ignore les autres partis politiques sous le fallacieux prétexte de la recherche d'un gouvernement majoritaire, en ignorant le «Boc Québécois», responsable de cette situation et les Québécois/Québécoises qui votent pour ce parti.
Par une simple et courte analyse de ce sondage on saisit bien le jeu des fédéralistes «Anglophones et Canadiens-français», toutes ethnies confondues», tentant d'éliminer l'arme indépendantiste qui «déstabilise» leur gouvernement ,au point,de permettre à un premier ministre d'extrême droite (lire Harper) et à un prétendant de droite et anti/indépendantiste notoire (lire Michael Ignatief) qui a dénoncé et condamné les indépendantistes dans un livre écrit au début des années «90», d'être au pouvoir et à l'autre de souhaiter prendre sa place en tentant de s'emparer du vote populaire au Québec par le jeu d'un sondage «truqué» et «orienté« en fonction de leurs aspirations et de leurs besoins électoraux.
Le danger de ce sondage qui guette notre idéal, est celui de convaincre les indépendantistes qu'ils n'ont plus besoin du Bloc Québécois à Ottawa et qu'eux, les «fédéralistes», peuvent répondre davantage à leurs besoins que ne peut le faire un parti d'opposition voué à ne jamais prendre le pouvoir en pays ennemi. Ce que ces ennemis du Québec refusent de dire, c'est que notre parti indépendantiste, protecteur des intérêts du Québec, joue un rôle qu'ils n'apprécient pas du tout, soit ; celui de «déstabilisateur» de leur gouvernement qui ne pourra jamais être majoritaire tant que le Bloc Québécois sera présent à Ottawa et que les fédéralistes seront divisés entre les régions du Canada, entre conservateurs et libéraux surtout.
Bloc Québécois à Ottawa!
Les indépendantistes doivent donc continuer à élire le plus grand nombre de députés indépendantistes afin de «perturber et de déstabiliser» ce gouvernement et ses adeptes fédéralistes au point de convaincre les «fédéralistes» qu'il serait préférable de négocier la «séparation du Canada» afin de pouvoir se doter, d’un gouvernement majoritaire, qu'ils ne pourront jamais se donner avec la présence de députés du Bloc Québécois chez eux.
En attendant ce jour, qui ,quant à l'auteur de ce texte, ne saurait être très loin,il faut que les indépendantistes demeurent très «vigilants» en analysant chaque tentative de déstabilisation du vote indépendantiste pour le «BLOC QC» afin de ne pas tomber dans le piège qu'on leur tend en leur «suggérant» qu'ils n'ont plus besoin de «leur parti
pour défendre leurs intérêts en pays étranger, puisque les fédéralistes, ceux de tous les partis voués aux à la défense des intérêts du Canada, peuvent très bien défendre les «intérêts du Québec» alors qu'ils ont toujours démontré le contraire ,en utilisant pour ce faire «leur cour suprême» pour empiéter sur les droits du Québec,d'abord et principalement, et des autres provinces,qui de toute façon sont prêtes à tous les compromis et à toutes les compromissions, puisque de toute façon leurs concitoyens ne parlent que d'une voix,«anglophone» bien sûr, contre le Québec et ses prétentions au respect d'une constitution qu'on lui a imposée,d'abord en «1867», puis en«1982», sans oublier le «vol d'un pays» aux Québécois, par les nombreux «scandales», (plus de 150 millions $ utilisés à l'encontre de la loi sur les consultations populaires du Québec, et les 400,000 votes illégaux ) sans aucun doute, des partisans du «non» ( scandales dénoncés par et grâce au Bloc) lors du référendum d'octobre 1995».

Il nous faut donc résister à l'appel des sirènes canadiennes et de leurs «sbires» Canadiens-français en conservant le Bloc Québécois à Ottawa tant et aussi longtemps que les fédéralistes en auront assez de sa présence pour proposer au Québec de vivre indépendant et libre, sen dehors des prétentions «Anglaises et Anglophones» sur le Québec, sur son territoire, et sur ses concitoyennes et ses concitoyens.

Lors du prochain rendez-vous électoral les indépendantistes auront encore le devoir d'élire les députés du Bloc Québécois,seuls défenseurs de leurs intérêts en pays «étranger» pour leur langue, et la culture qui lui est inhérente, de même que pour leurs intérêts sociaux et économiques et leur droit de parler d'une seule langue, «Française» devant, et parmi les peuples du monde libre et indépendant!

Jacques Bergeron

Ahuntsic, Montréal



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5 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 juillet 2009

    Vrai, M. Michel.
    Cependant, petite chinoiserie de la langue: "phone", éthymologiquement; "entendre". Francophone: Qui entend le français... Au dictionnaire: Qui parle français...
    Mais géographiquement, les francophones, pour la France, sont tous ceux qui parlent français à part les Français...
    En Amérique, en disant "francophone", ne suggérons-nous pas Franco-... franco-canadien, franco-américain, franco-Ontarien, voire franco-Québécois: MINORITÉ ?
    Pourrions-nous, malgré la longueur, dire Peuple de langue française, Pays de langue et de culture française?... ou d'expression française...
    Car enfin, quelle est la langue officielle du Québec? C'est la langue française, pas la langue francophone...(chanson francophone, spectacle francophone, musique francophone!...selon la termino radio-canadienne pour contourner le mot "français" tabou ) Malgré ce vocable honni des Canadians, le Québec est français et inclut une minorité anglophone ! Ce serait faire leur jeu que de diviser la nation du Québec en populations égales: francophone et anglophone...
    Me semble...?

  • Michel Guay Répondre

    16 juillet 2009

    Le Bloc permet de montrer la véritable réalité au canadians et aux frenchs canadians anti Québecois .
    Le Bloc est la réponse du Québec aux mesures de guerres de 1970 et 1990 et et aux deux référendums volés de 1982 et 1995 .
    Le Bloc Québecois finira bien par nous décoloniser et par montrer aux frenchs canadian et leurs maîtres que nous n'accepteront jamais de disparaître dans l'immigration anglicisation sans combattre en nous permettant de devenir inclusif comme nation Québecoise .
    Les sondage sont là pour manipuler les esprits mais la réalité patriotique québecoise est là pour ramener la réalité vers notre décolonisation et notre ouverture au monde comme peuple francophone comme nation francophone et bientôt comme pays francophone

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 juillet 2009

    En effet, si nous, Québécois, ne sommes pas très forts sur la manif en masse sur la rue dans les moments graves, il semble que nous ayons bien compris que le grand pouvoir d'obstruction à Ottawa, nous le détenons par l'entremise du Bloc Québécois!
    Il nous faut une voix forte, par dessus les hauts parleurs canadians, pour rappeler à nos concitoyens, à chaque élection fédérale, que les affronts comme le viol de la charte de notre langue, c'est le moment de les retrousser!
    Quand Ottawa en aura vraiment marre des gouvernements minoritaires, il sait ce qu'il aura à faire: LIBÉRER le Québec!
    Une pratterie à répétition: Stratégie pour un gouvernement canadien majoritaire: "Décisions difficiles, stratégie à long terme, stabilité : n’est-ce pas précisément ce dont le Canada aura besoin au sortir de la crise économique ?"
    Les seules oeuvres de Charest au Québec depuis trop longtemps démontrent que les besoins du Canada sont contraires aux besoins du Québec!
    Le bulletin parlementaire que distribue le Bloc dans ses comtés depuis que Harper tente de le salir fait flèche de tout bois: Comment le Québec se sortirait mieux de la crise seul; comment Ottawa nuit au Québec; puis, une douzaine d'exemples démontrant comment les Québécois vivraient mieux s'ils se libéraient du ROC.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    La présence du Bloc qui place le ROC dans une situation de gouvernement minoritaire est l'expression immédiate de l'existence de la nation québécoise. Combien de temps cela va prendre pour reconnaitre la réalité de l'état nation du Québec; à la prochaine élection peut être:
    http://www.vigile.net/La-victoire-de-la-nation
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    Bonjours M.Bergeron.
    Comme si cela ne suffisait pas, en l'espace de quelques jours seulement, alors que nous sommes contamment trempé sous la pluie sous une température londonienne, la monarcie britannique s'est fait lourdamment sentir chez-nous, malgré un sondage pan-canadien majoritairement négatif sur son utilité, la semaine dernière.
    Ainsi donc, les canadiens et encore plus les québécois ont répondu vouloir rompre avec la reine d'Angleterre et toute les traditions qui s'en suivent...
    Malgré cela, quelques jours plus tard, Stephen Harper nous annonce la visite de la monarque l'année prochaine au Canada avec une courte escale au Québec, comme si cela représentait une occasion de se réjouir.
    C'est pas terminé, notre clochard céleste préféré de Shawinigan vient de se voir remettre l'Ordre du mérite par la Reine Élisabeth 11 malgré qu'elle l'est rabrouée en 1982 pour avoir rappatrié la constitution sans le consentement du Québec, l'un des deux peuples fondateurs canadien.
    Et cela s'est passé comme une lettre à la poste dans nos médias dans la plus pure tradition britannique canadienne, c'est à dire dans l'indifférence générale, sauf pour quelques nostalgiques coloniaux chez les fédés.