Vers une véritable confédération canadienne

L’Action démocratique du Québec (l’ADQ) aura sûrement le mérite et l’intelligence de proposer aux québécoises et québécois de toute origine une Constitution autonome distincte pour le Québec à même son prochain programme électoral.

01. Actualité - articles et dossiers

Madame, Monsieur, bonjour,
Bien que l'on emploie souvent le terme "confédération" pour se référer au
Canada, il demeure que le Canada est plutôt une fédération, un État
fédéral possédant sa propre constitution fédérale. C’est pourquoi le
pouvoir est principalement détenu par le gouvernement fédéral.
Une véritable confédération canadienne serait une association des
provinces et territoires qui respecterait la souveraineté internationale de
ses membres, au regard du droit international. Dans cette confédération
canadienne, la souveraineté appartiendrait exclusivement aux entités qui
composent l'ensemble.
La confédération canadienne serait alors une association d'États autonomes
et indépendants qui auraient, par simple traité, délégué l'exercice de
certaines compétences à un organe commun destiné à coordonner leur
politique dans un certain nombre de domaines, sans constituer cependant un
nouvel État superposé aux États membres.
Il est donc évident que les provinces et territoires du Canada doivent
devenir des États souverains avant de pouvoir établir une véritable
confédération canadienne.
Pour y parvenir et en tant que parti autonomiste, l’Action démocratique du
Québec (l’ADQ) aura sûrement le mérite et l’intelligence de proposer aux
québécoises et québécois de toute origine une Constitution autonome
distincte pour le Québec à même son prochain programme électoral.
Je vous remercie, Madame, Monsieur, de votre attention.
Salutations souveraines,
Alain Cyr, souverainiste et nationaliste Président de l’Alliance des
nationalistes (l’ADN)
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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3 commentaires

  • Alain Cyr Répondre

    14 août 2008

    Madame, Monsieur, bonjour,
    Le spectacle d’inauguration du pont de la Confédération avait comme thème « Lien avec le passé et pont vers l’avenir ».
    En effet, il s’agit d’un pont orienté vers l’avenir comme son nom l’indique. Il nous annonce que le Canada va devenir une véritable Confédération constituée d’un ensemble d’États souverains dont le Québec.
    Il est donc primordial que les provinces et territoires du Canada doivent devenir des États souverains avant de pouvoir établir une véritable Confédération canadienne.
    Afin de poser le tout premier jalon pour une véritable Confédération canadienne et en tant que parti autonomiste, l’Action démocratique du Québec (l’ADQ) aura sûrement le mérite de proposer à la population québécoise une Constitution autonome distincte pour le Québec à même son prochain programme électoral.
    Je vous remercie, Madame, Monsieur, de votre attention.
    Salutations souveraines,
    Alain Cyr, souverainiste et nationaliste

  • Michel Guay Répondre

    23 juillet 2008

    Le fédéraliste Dumont et les fédéralistes de l'ADQ ne proposent pas du tout une telle indépendance pour la nation québecoise

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2008

    Je croyais être presque seul à privilégier, parce que je crois que c'est plus gagnant, une confédération. Nous sommes au moins 2 ici.
    M. Alain Cyr qui écrivez : «Une véritable confédération canadienne serait une association des provinces et territoires qui respecterait la souveraineté internationale de ses membres»
    Ce sont des États qui forment une confédération, pas de simples provinces d'un État fédéral. Pour le reste, ça va, sauf pour l'idée qu'il faudra se séparer du ROC avant de négocier une confédération. Le Québec pourra négocier une confédération avec le ROC, en bloc ou en partie, s'il possède le résultat d'un référendum gagnant sur son territoire à plus de 55 ou mieux, 60 % de OUI pour une vraie confédération. Il négociera alors sa sortie de la fédération et son entrée dans une confédération, en même temps, en se basant sur un jugement de la Cour suprème du Canada qui oblige le ROC à négocier l'indépendance du Québec mais n'oblige pas le ROC à former avec lui, une confédération. Le ROC serait bien bête de laisser aller cette occasion de conserver le Québec dans son marché et sur les services à se donner en commun qui bénéficieraient aux 2 ou 3 ou 4 États de la nouvelle confédération "Le ROC en profiterait probablement pour se scinder géographiquement".