Cafouillage sur l'auroroute 13

C'est pas d'ma faute!

Une question d'équité envers "tous" les intervenants impliqués dans ce bourbier...

Tribune libre

Depuis le cafouillage de l’autoroute 13, où quelque 300 automobilistes sont demeurés immobilisés 12 heures dans la neige, les créations d’enquêtes et les sanctions de la part des ministres de la Sécurité publique, Martin Coiteux, et des Transports, Laurent Lessard, ne cessent d’affluer.
À titre d’exemples, l’enquête externe de l’ex-sous-ministre Florent Gagné, l’embauche de Michel Doré, spécialiste en gestion de crise, le congédiement d’une sous-ministre adjointe en matière de sécurité civile et la nomination d’un nouveau directeur des mesures d’urgence à la Sûreté du Québec suite à la mise à pied de deux officiers.
Toutefois, nonobstant les interventions des partis d’opposition, en aucun moment, la responsabilité ministérielle n’a été abordée par le premier ministre Philippe Couillard qui continue d’exonérer ses deux ministres Coiteux et Lessard de tout blâme dans ce cafouillage.
Pourtant, en vertu de cette responsabilité ministérielle, les ministres doivent répondre, devant l’Assemblée nationale, non seulement de leurs propres actions, mais aussi de celles de leurs fonctionnaires. Ils pourraient même être forcés de démissionner en raison d'un cas important de mauvaise gestion.
Conséquemment, il m’apparaît essentiel qu’une personne qualifiée et objective enquête sur ladite responsabilité des ministres eu égard aux devoirs qu’ils auraient dû exercer au moment des événements dramatiques qui se sont produits sur l’autoroute 13…C’est une question d’équité envers « tous » les intervenants impliqués dans ce bourbier, à commencer par les ministres directement concernés.
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2094 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Yves Corbeil Répondre

    27 mars 2017

    Vous avez parfaitement raison et que fait la balance des intervenants à l'assemblée nationale? ????
    On ne les entends pas trop, trop. N'ont-ils pas un certain poids sur ce qu'il se fait ou défait.
    Ça donne comme l'impression que la très grande majorité est là pour sa propre carrière au lieu d'être là pour servir la population comme leur rôle d'élus l'indique.
    Pendant ce temps-là, les merdias continuent à désinformer et dévier les sujets vers d'autres insignifiances comme d'habitude.
    La classe politique est malade et je crois que tout ça est devenu le reflet d'une société tout aussi malade.
    Il y a de la grosse job de bras à faire pour le parti qui voudra prendre le pouvoir et y faire le GRAND ménage. Les institutions sont gangrèné et les sinistres ministres y passent sans changer quoi que ce soit sauf re-peinturer quelques cadrages de portes pour que les bandits les trouvent plus facilement et que le ministre ne s'enfarge pas trop. Mais il y en a qui sont tellement ''stupid'' qu'il s'enfarge quand même puis le chien de tête doit les relever pour sauver l'attelage.