Nombre de gens en faveur du voile islamique prônent la tolérance à son endroit. C’est tellement plus facile de ne rien interdire plutôt que de devoir réglementer sur les signes religieux. Et d’affronter les islamistes.
On en a la preuve chez nous. Ma chronique « Pas de chicane dans ma cabane » voulait illustrer ce fait. Or, c’est exactement ce que souhaitent les islamistes qui prêchent l’obligation pour les femmes de porter le voile, qui serait fondamental à leur identité donc à leur « bonheur ».
Au Canada, les multiculturalistes sont souvent intoxiqués par le discours islamisant, qui existe partout en Europe, précisons-le. Le magazine français Le Point publie cette semaine une enquête parlementaire sur la radicalisation à l’école, dans les transports et dans l’hôpital. Les faits sont accablants : enseignants musulmans qui séparent les filles des garçons, un pompier qui s’interdit de porter secours à une femme. Que des horreurs ! Comment penser alors que chez une enseignante voilée, rien ne déteint de ses convictions religieuses sur les enfants ?
Embrigadement
Ceux qui contestent la loi québécoise sur la laïcité refusent de l’appliquer au nom de la liberté religieuse. Ainsi soumettent-ils ce droit à celui des enfants de ne pas être embrigadés en recevant une éducation laïque.
Nous sommes tous à la merci de l’offensive islamisante en Occident. La semaine dernière, l’intellectuel français Pascal Bruckner, auteur de l’essai Un racisme imaginaire, a été remercié par sa maison d’édition britannique, The 87 Press, dont l’éditeur est lui-même musulman. Des lecteurs auraient dénoncé son « islamophobie ».
Qui aurait cru chez nous que le PLQ et QS deviendraient les alliés objectifs d’islamistes canadiens qui mènent une guerre de tranchées contre le Québec, seule province récalcitrante à leur offensive, et cela avec la bénédiction d’Ottawa ?
Ne soyons pas dupes. On veut mater le gouvernement Legault, « arrogant », « antidémocratique ». Vive la tolérance !