Couillard refuse que son gouvernement soit associé aux années Charest

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Il y est associé comme le pouce et l'index de la même main

(Québec) Philippe Couillard juge « totalement inacceptable » que son gouvernement soit associé au bilan éthique des années Charest.
En dressant le bilan de la session parlementaire, vendredi, le premier ministre a refusé toute association avec les pratiques qui avaient cours alors que son prédécesseur était à la barre du Parti libéral.
« Depuis que je suis chef de parti, en mars 2013, depuis que je suis premier ministre en 2014, il n'y a rien, il n'y a pas d'éléments concrets, a affirmé M. Couillard. Alors de dire que des gens étaient présents dans une autre époque et que, par association, ils seraient coupables de quoi que ce soit, c'est totalement inacceptable. »
Il a refusé de commenter la sortie de M. Charest, qui a indiqué à La Presse qu'il aurait souhaité témoigner publiquement devant la Commission Charbonneau, mais qu'il n'a pas eu l'occasion de le faire.
M. Charest est sous enquête de l'UPAC qui le soupçonne d'avoir touché un « pont d'or » au moment de se lancer en politique provinciale. L'ancienne vice-première ministre, Nathalie Normandeau, a été arrêtée l'an dernier et fait face à des accusations de corruption, fraude et abus de confiance.
Rien de ce qui est allégué à leur égard ne peut être rattaché à l'actuel gouvernement libéral, a assuré M. Couillard, qui était ministre de la Santé sous Jean Charest.
« Je défie qui que ce soit de nommer une situation, un événement, un incident, qui n'est pas de la plus haute qualité en termes de normes éthiques, a-t-il dit. Voilà sur quoi je me concentre. »
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