De la parole aux actes !

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Le Moulin à Paroles a livré un extraordinaire cours d’histoire. À travers les textes lus et chantés par ses passionnés orateurs, il nous a rappelé notre passé toujours présent, cette lutte pour notre survie et celle de notre langue. Les écrits restent et nous prouvent que, malgré le temps qui passe, certains ne vieillissent pas. Ils sont toujours tristement d’actualité. Ce qui change est le ton.



Les discours d’aujourd’hui manquent de mordant. Liberté, indépendance, colère, insoumission, révolte, ennemi, sont des mots devenus trop violents. Cette incapacité à nommer les choses par leur nom, nous fait oublier ce que nous avons à dire. Elle nous fait oublier le combat que nous menons.
Le Moulin à Paroles nous a remis les mots à la bouche.
Il est temps, cependant, de passer de la parole aux actes.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/




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3 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 septembre 2009

    @ Caroline Moreno:
    Ces mots que vous mentionnez, ne sont pas réellement devenus trop violents; c'est plutôt que nous, Québécois, acceptons une restriction imposée par autrui, du registre des mots que nous pouvons utiliser pour nous exprimer, en public. C'est le genre de chose à la hauteur de ce qu'avait imaginé l'auteur de 1984 , le brillant George Orwell...
    Au Rest of Canada, ils ne semblent point se préoccuper de rectitude politique, quand ils parlent de nous... Je pense ici, notamment aux blagues de pas très bon goût qu'on se permet sur notre dos, depuis plusieurs années, à l'émission humoristique This Hour Has 22 Minutes...

  • Michel Guay Répondre

    14 septembre 2009

    Un tel évènement est en soi un acte

  • Gilles Bousquet Répondre

    13 septembre 2009

    Mme Moreno écrit : «Les discours d’aujourd’hui manquent de mordant. Liberté, indépendance, colère, insoumission, révolte, ennemi, sont des mots devenus trop violents. »
    Ils manquent de mordants parce que notre situation de francophones québécois ou de Canadiens-français "pour ceux qui aiment mieux", s’est améliorée fortement depuis 1960 et principalement, suite à l'élection du PQ en 1976, grâce aux réussites de ce parti en faveur des Québécois francophones.
    Félix Leclerc avait raison de chanter : Ventre plein n'a pas de rage. Ce n'est pas en se pompant la rage que nous nous pourrons nous libérer des Libéraux et du ROC mais avec du calme et de l'intelligence.

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