Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
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La grille d'analyse anticoloniale des années 1960 est totalement dépassée
Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
Réflexion sur le Québec en devenir
VIDÉO
Éditorial de juin 2023
CONSTITUTION
CONSTITUTION
Chronique de Gilles Verrier
Le ballon d'essai de PSPP ne passe pas
Deux expériences peu convaincantes - de qui se moque-t-on ?
Chronique de Jean-Jacques Nantel
Géographie et puissance des États (1)
Chronique de Pierre Gouin
Redevance pour l'électricité
La pénurie vient des rabais aux entreprises
Chronique de Robert Laplante
Chronique de Rémi Hugues
DAECH
Un attentat terroriste dans la banlieue de Moscou fait 137 morts
"L'Homme est la mesure de toute chose" (Protagoras)
Respect de tout un chacun
La population de plus en plus alarmée
Les 2 paliers de gouvernement forcés d'abaisser leurs cibles d'immigration
Conseil national du Parti québécois
Québec et Ottawa, deux solitudes
Trudeau n'est pas Attal
Il y a Pierre Poilievre et Boris Johnson
Le référendum sectoriel sur l’immigration
L'immigration galopante mal choisie
On ne remplit pas un pays d'inintégrables
Des immigrés infectés qui nous infectent tous
Rougeole, tuberculose, bientôt la malaria, la polyo, le VIH, l'ébola?
Au Québec
Il faut se rendre en Europe pour revenir sur terre
Pour un Québec émanipé et indépendant !
6 propositions visant à réduire le coût du fonctionnement de l'État québécois
en fermant toute la fonction publique 6 fois durant l'année
6 propositions visant à réduire le coût du fonctionnement de l'État québécois
en fermant toute la fonction publique 6 fois durant l'année
Comme la loi 21, la loi 96, et 9 autres exemples
Recourons à la clause dérogatoire par défaut sur toutes les lois adoptées
6 propositions visant à réduire le coût du fonctionnement de l'État québécois
en fermant toute la fonction publique 6 fois durant l'année
Yves Michaud (1930-2024)
Des immigrés infectés qui nous infectent tous
Rougeole, tuberculose, bientôt la malaria, la polyo, le VIH, l'ébola?
Au Québec
Il faut se rendre en Europe pour revenir sur terre
Tueur dès 14 ans
Bloquons l'immigration maghrébine pour notre sécurité
Conseil national du Parti québécois
Québec et Ottawa, deux solitudes
Comme la loi 21, la loi 96, et 9 autres exemples
Recourons à la clause dérogatoire par défaut sur toutes les lois adoptées
Pour un Québec émanipé et indépendant !
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1 commentaire
Éric F. Bouchard Répondre
15 juin 2019Ce que vous reprochez à Pierre Dubuc, on pourrait le reprocher à tous les discoureurs du néonationalisme québécois. Qu’ils soient progressistes ou conservateurs. Car pour traiter de décolonisation au Québec, il faut évoquer la nation canadienne-française. C’est elle qui fut conquise puis colonisée, c’est-à-dire soumise à la fois politiquement et économiquement, et qui fut dès lors en butte à un cadre colonial favorisant une mise en minorité et une assimilation qui se poursuivent toujours. Or, en devenant Québécois, nous avons, c’est vrai, refusé de poser en victime, mais au prix de la réalité historique. Tout commentateur de la société québécoise se trouve dès lors forcé d’user de concepts bidon (« majorité historique » par exemple) pour tenter de défendre l’idée d’un Québec français.
En somme, Dubuc comme bien d’autres, se doivent de réintroduire une nuance sociétale remplaçant notre réalité nationale abolie par la québécitude, afin de maintenir un combat aujourd’hui purement civique, voire rhétorique, sur lequel ils fondent toujours leur carrière.
Car devenir Québécois, c’était régler le problème de la nation canadienne-française en l’unissant avec le colonisateur présent dans le Québec. Être Québécois, c’est d’ailleurs toujours faire corps avec lui, s’effacer en lui, en espérant gagner un peu de sa normalité et de son prestige.
Vous ne me croyez pas? Prenons alors un exemple tiré du commerce et de la finance. Laissons de côté la Caisse de dépôt qui n’a pourtant plus rien de l’outil pensé pour favoriser l’émancipation économique des Canadiens-Français; laissons aussi les actuelles HEC qui seraient obscènes aux yeux d’un Esdras Mainville ou d’un François-Albert Angers; parlons seulement du Board of Trade of Montreal (1822) devenu moribond dans les années 1980 face à la dynamique Chambre de commerce du District de Montréal fondée pour et par les Canadiens-Français en 1887. Qu’est-il arrivé pensez-vous? De quoi la québécitude a-t-elle alors bien pu accoucher?
Plutôt que de laisser mourir le Board of Trade comme il eût été naturel de le faire, on a fusionné avec lui en 1992, l’année même du 350e, pour donner naissance à une nouvelle institution bilingue dont l’histoire remonte à 1822...
Allez-y voir aujourd’hui à la Chamber of Commerce of Metropolitan Montreal : vous y constaterez toute l’actualité d’une aliénation coloniale que vous semblez remettre en question ici.