Lettre ouverte à mon PQ

Il faut revenir à l'article Un

Harnacher la soif d'indépendance

Tribune libre

Depuis le référendum 95, de toutes parts on a martelé le dicton : ON NE
VEUT PLUS DE RÉFÉRENDUM.

Devant ce dicton, martelé « ad nauseam » le Parti Québécois a fait
silence ou cherche une voie d’évitement : « les conditions gagnantes
» ou « le livre blanc… »

Un enterrement de première classe ou un ensevelissement progressif de
l’Indépendance.

PKP arrive, lève le bras pour l’Indépendance. Il déclenche un tsunami
qui couvre tout le Québec embourbant la campagne électorale dans un
marécage nauséabond.

Au lieu d’harnacher ce courant, Madame Marois essaie de s’en écarter.

S’il est opportun de dégager l’Indépendance du goulot référendaire,
la mettre sous le boisseau, c’est l’ensevelir.

Et penser que le « pouvoir, ou le bon gouvernement » peut faire croître
l’Indépendance, c’est comme tirer sur une plante avec des pincettes
pour la faire pousser.

Ce qu’il faut ?
Inverser le mouvement.
Revenir à l’article 1 du PQ.
Mettre l’Indépendance sur le devant de la scène et surtout la cultiver
à la base en ouvrant dans toutes les régions des chantiers qui couvrent
tout le terrain… comme Québecor a monté son empire.

L’idée qui court que le PQ (Pauline Marois) devrait annoncer s’il
(elle) est majoritaire, la nomination de PKP ministre de la santé, n’est
pas si loufoque.
Ainsi, on lancerait la pierre, au lieu de la cacher. Elle ferait plusieurs
bonds :
- couper court aux conflits d’intérêt pour PKP ;
- profiter d’une expérience reconnue dans la gestion-serrée des
affaires ;
- mettre en évidence que le trio santé du PLQ, c’est le loup dans la
bergerie ( Barrette qui a gonflé à l’obésité la masse salariale des
médecins, Couillard qui avant de quitter le ministère, avec les outils de
l’État s’est ménagé une retraite dorée dans le privé et pour
sceller le « triumviral », Bolduc coupable de parjure pour avoir renié
ce qu’il avait vu.)

Mon grand-père me disait qu’il faut prendre le taureau par les cornes.
L’Indépendance, le taureau du Québec, déborde d’énergie. Il peut
nous amener loin ou nous encorner.
À nous de choisir la manœuvre « gagnante ».


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2014

    "Mettre l’Indépendance sur le devant de la scène et surtout la cultiver
    à la base en ouvrant dans toutes les régions des chantiers qui couvrent
    tout le terrain… comme Québecor a monté son empire".
    Tout à fait d'accord, monsieur Jutras. Mais après un PQ majoritaire. Ça prend plus de quelques semaines pour en convaincre 50% + 1. Désolée, mais les conditions gagnantes ce n'est pas de l'évitement c'est juste logique.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2014

    Ceux et celles qui ont lu Le Référendum Volé de Robin Philpot savent quels coups fourrés ont été utilisés pour le voler.Personne n'a été pénalisé pour avoir violer les lois les plus élémentaires de la démocratie.
    Le PQ qui prend le pouvoir,pensait-t-il une seconde que le saccage était terminé?
    Pense-t-il une seconde qu'après neuf ans de Charest-Corruption-PLQ,que l'éthique était revenue et que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et qu'enfin la démocratie va parler sans coups fourrés aux élections ?
    Allô!Y a t-il quelqu'un?
    Le PQ est dans la pire bataille de sa vie et on entend seulement les coups qu'il reçoit.Des relents de son éducation religieuse lui font t-il tendre l'autre joue?
    Pourquoi est-ce que je n'entend pas les répliques légitimes et biens sentis de la part de madame Marois ou des membres de son parti?
    Il lui reste 2 semaines avant les élections et le débat des chefs ce soir devrait sceller l'issue de la campagne électorale.Si madame Marois se fait planter ce sera un KO en première ronde et les chacals vont qu'en être fortifiés.
    Corruption corruption sans pénalité comme ce fut le cas sous Jean Chrétien lors du Vol du Référendum de 95.
    Je souhaite un vrai combat.