L'équipe du Bouc - En 2009, l'équipe du Bouc écrivait que les forces du changement au Québec se devaient d'effectuer une traversée du désert afin de réfléchir à un plan d'action cohérent pour sortir notre nation de l'impasse. Quelque deux années plus tard, nous avons le bonheur de vous annoncer que l'oasis n'est plus très loin et que, malgré les apparences, l'hémorragie péquiste qui se poursuit cache quelque chose d'extrêmement positif pour l'avenir : l'avènement du nouveau parti de Jean-Martin Aussant, Option nationale.
Si d'un côté on ne compte plus le nombre de militants péquistes qui ont affirmé avoir quitté leur parti après en avoir eu ras-le-bol des politiques internes antidémocratiques de la direction du PQ, on constate, au même moment, un engouement réel envers Option nationale chez plusieurs personnalités du mouvement souverainiste.
Dernièrement, l'ancienne candidate péquiste et actuelle co-porte-parole des Jeunes Patriotes du Québec, Gabrielle Dufour-Turcotte, a donné son appui à Option nationale en raison de ses propositions novatrices intégrées dans un projet de société comme la nationalisation des ressources naturelles et un gouvernement moins lourd avec des conseils régionaux. Étudiante en droit, elle avait quitté le PQ après s'être portée candidate dans la circonscription de Saint-Laurent en 2008 suite au refus systématique de ce parti d'entendre de nouvelles idées.
Quant à Paolo Zambito, l'autre porte-parole des Jeunes Patriotes et ancien attaché politique de Jean-Claude St-André, il avait quitté le PQ en 2008 après que la direction du parti eut violé ses propres règles en empêchant l'ancien député de l'Assomption d'être candidat à nouveau dans sa circonscription. Paolo Zambito affirme s'être senti ostracisé au Parti québécois pour avoir défendu l'idée selon laquelle le projet souverainiste n'était pas le projet d'un seul grand soir. Ce jeune professionnel, père de famille et étudiant à la maîtrise en administration internationale a, lui aussi, décidé d'appuyer Option nationale pour sa vision plus large de la souveraineté.
D'autres militants indépendantistes bien connus ont également donné leur appui à Jean-Martin Aussant. On pense, entre autres, au chef du Réseau de résistance du Québécois (RRQ), Patrick Bourgeois, au porte-parole du Mouvement souverainiste du Québec (MSQ), François St-Louis ainsi qu'à l'ancien candidat du Parti Québécois et ancien proche de Pauline Marois, Philippe Leclerc. À ces appuis s'additionnent des personnalités notoires de la société civile dont l'ancien président de l'Union des écrivains du Québec, Louis Caron, le politologue et essayiste Denis Monière et l'humoriste Guillaume Wagner. Et, tout récemment, la députée de Crémazie, Lisette Lapointe, compte parmi l'une des nombreux nouveaux membres d'Option nationale.
Enfin, même si les médias sont obnubilés par François Legault, du côté d'Option nationale, le changement est en marche. Plusieurs centaines de membres ont déjà accordé leur confiance à cette nouvelle formation politique pour renouveler le discours indépendantiste. Dans un tel contexte, l'équipe du Bouc peut maintenant dire que la traversée du désert est terminée et que, comme l'indique si bien le slogan du premier grand rassemblement d'Option nationale, la prochaine fois, c'est maintenant!
Site web d'Option nationale
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Lettre d'appui à Option nationale
Gabrielle Dufour-Turcotte
[->] En 2008, Jean-Martin Aussant et moi-même étions tous deux candidats sous la bannière du Parti Québécois. Comme M. Aussant, je croyais à l'époque que le PQ était un parti qui travaillait honnêtement pour le bien commun. Je ne le pense plus.
Ayant comme projet de devenir avocate, je ne voulais pas militer au Parti Québécois pour y faire carrière, mais bien pour y défendre mes convictions. Or, au lieu d’un parti ouvert, j'ai découvert un parti qui refuse systématiquement d’entendre les nouvelles idées. Du rôle historique de vecteur de changement, le PQ est passé au rôle de parti du statu quo, une simple solution de rechange peu excitante au Parti Libéral.
Pire, la direction du parti bafoue continuellement ses propres règlements dans le but d'imposer sa vision. Par exemple, en 2008, le parti a bloqué un ancien député en lui interdisant d’être candidat. Par la suite, c’est le SPQ Libre qui a été éliminé. Plus récemment, plusieurs militants de bonne foi voulant participer aux instances nationales ont été muselés.
Comment, après avoir été témoins de tels agissements antidémocratiques, peut-on encore faire confiance au Parti Québécois pour mener à bien un projet national? Aujourd'hui, le PQ n’a plus aucune légitimité pour accuser les militants, qu'il a lui-même reniés, de diviser le vote souverainiste.
Hors du PQ, j’ai cherché à m’impliquer dans un groupe qui proposerait enfin quelque chose d'inspirant aux Québécois et j'ai suivi attentivement la création de la Coalition pour l'avenir du Québec. Malheureusement, j’ai vite constaté que le groupe de François Legault s'inscrivait, lui aussi, dans la même lignée que les vieux partis et qu’il n’avait rien à proposer outre des coupes aléatoires dans nos services publics et dans notre savoir-faire.
C’est alors qu’arrive Option nationale qui, à l’opposé, met de l’avant un projet ambitieux pour le Québec. Nationalisation des ressources naturelles, éducation accessible à tous, un gouvernement moins lourd avec, notamment, un seul rapport d’impôt et, aussi, une révision de notre fiscalité afin d'encourager nos créateurs et nos entrepreneurs d’ici. Bref, Option nationale propose d’agir dans la seule optique du bien commun.
Voilà pourquoi j’appuie ce parti et voilà pourquoi je vais collaborer avec M. Aussant. Option nationale est un véritable vent de fraîcheur qui me convainc qu’il est possible de faire de la politique pour ceux qui comptent vraiment c’est-à-dire les citoyens du Québec.
Option nationale
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