La chance au coureur!

La CAQ à l'école du pouvoir

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Tribune libre

Au fil des derniers jours, on a pu être témoin de reculs dans la position du gouvernement caquiste eu égard à certaines promesses électorales, notamment dans le dossier du salaire des médecins spécialistes où François Legault a manifesté le « besoin de bien comprendre l’entente » avant de statuer sur ses intentions.


À mon point de vue, il serait inadéquat de considérer ces reculs comme des cafouillages. Le nouveau gouvernement est en train de « faire ses classes », et il se rendra vite compte qu’il existe une énorme différence entre l’opposition et le pouvoir, entre autres, la teneure des dossiers qui sont souvent beaucoup plus complexes quand il faut les présenter en projets de loi.


D’ici à ce que les ministres trouvent leur confort dans leurs « nouveaux souliers », il faudra se montrer conciliant envers le nouveau conseil des ministres qui sont pour la presque en totalité des novices dans leurs fonctions.


François Legault et son équipe ont un défi de taille à surmonter, à savoir qu’ils sont capables d’obtenir leur « brevet » de l’école du pouvoir et devenir, comme M, Legault l’a si souvent répété en campagne électorale, le gouvernement de tous les Québécois!






Rona aux prises avec des fermetures


Jusqu’à quand nos dirigeants se laisseront-ils attirer bêtement par les offres alléchantes des Américains?


Sous le régime libéral, la vente de RONA en 2016 au géant américain Lowe’s a rapporté près de 438 millions $ à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), l’institution financière étant le principal actionnaire du quincailler avec plus de 18,2 millions d’actions, soit environ 17 % des titres en circulation.


Aux yeux de Robert Dutton, ancien PDG de Rona de 1992 à 2012, le plan de la Caisse de dépôt et placement, dès le départ, était de vendre l’entreprise, « avec les conséquences qu’on a aujourd’hui », à savoir la fermeture, par Lowe's, de 27 magasins au Canada, dont une majorité de succursales Rona.


De son côté, M. Dutton, qui est aujourd’hui professeur associé à HEC Montréal, se dit convaincu que « si l’entreprise était demeurée dans les mains de gens qui sont capables de gérer un modèle d’affaires pas uniquement concentré sur un format de magasins, […] ces décisions-là n’auraient pas eu lieu ».


Robert Dutton se dit étonné de l’argument de sous-performance avancée par la direction de Lowe's pour justifier cette décision. « Je suis surpris parce que ce sont des magasins qui étaient performants en 2012, à l’époque où j’y étais », dit M. Dutton, rappelant qu’on est dans « une économie extrêmement positive […] la construction des maisons a repris, les taux d’intérêt sont bas, la rénovation est bonne ».


Mais là où le bât blesse avec les plus d’acuité, toujours selon M. Dutton, c’est que le pouvoir décisionnel se trouve aux États-Unis, même si le siège social, pour l’apparence, est demeuré à Boucherville.


Enfin, jusqu’à quand nos dirigeants se laisseront-ils attirer bêtement par les offres alléchantes des Américains au lieu d’apporter leur appui à nos fleurons québécois pour leur permettre de demeurer concurrentiels et de se développer ici au Québec?


https://www.msn.com/fr-ca/finances/affaires/sièges-sociaux-legault-prépare-un-plan/ar-BBPpEqM?ocid=spartandhp






Henri Marineau, Québec




 


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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