La dernière guerre

Il est temps de désarmer, là-bas comme ailleurs.

Tribune libre 2009

Avec les attaques israéliennes sur Gaza, on a tenté d’imputer la faute à l’un ou l’autre des deux camps. Or, lorsqu’une guerre éclate, tout le monde est fautif. La guerre est une anomalie. Elle est évitable.

Le Hamas, ce mouvement palestinien de résistance, tout comme le Hezbollah, a vu le jour en réaction aux politiques d’Israël, État créé à la suite des atrocités commises envers les Juifs lors de la deuxième guerre mondiale. L’histoire de l’humanité est celle d’une succession de guerres.

Mais, en 2009, nous ne pouvons plaider l’ignorance. Nous avons été instruits, par des documentaires, des photos, des témoignages, des horreurs infligées par des êtres humains à d’autres humains. Grâce à Internet, des images des victimes gazaouies circulent. Nous voyons un jeune garçon la jambe coupée, un bébé calciné, des corps mutilés, criblés de trous, des visages arrachés, un frigo rempli de cadavres, etc. Nous savons ce qui se passe.

Peu importe si, selon certains, les Palestiniens sont des terroristes ou si, selon certains autres, les Israéliens cherchent à pousser les Palestiniens à l’exil en vue de la création d’un grand Israël et pour s’approprier les réserves de gaz qui gisent au large de la côte de Gaza. Il est temps de désarmer, là-bas comme ailleurs.

Même si nous ne voulons l’admettre, la troisième guerre mondiale est déjà en cours. Nous avons un même ennemi: le réchauffement de la planète. Il ne s’agit pas ici d’épargner une population, mais celle de la Terre entière. Et, cette responsabilité nous incombe à tous.

Au lieu de nous chercher des puces comme des singes, nous devons dès maintenant tenter l’impossible pour redresser la situation avant qu’elle ne nous échappe complètement. Il nous faut, sans tarder, nous mettre sérieusement à l’œuvre. Et les soldats doivent être entraînés, non pas à tuer, mais à venir en aide aux victimes, de plus en plus nombreuses, de tremblements de terre, de glissements de terrains, d’ouragans, d’inondations, d’incendies, de sécheresse, etc.

Les être humains qui n’ont, semble-t-il, plus grand-chose d’humain, doivent s’octroyer une trêve afin de mettre leurs forces en commun pour la lutte pour la survie de l’humanité. En travaillant main dans la main à l’atteinte d’un objectif commun, peut-être oublierons-nous nos haines.
Caroline Moreno

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


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