Ça y est, on en sait maintenant un peu plus sur les détails de la visite des « parasites » à couronnes qui seront à Québec au début du mois de juillet. Et ceux qui s’attendaient à un programme provocateur seront bien servis. Le maire Red Bull, lui qui est toujours bassement prêt à se vendre pour une piastre, a décidé de faire de la politique avec cette visite-là. Alors attention mesdames et messieurs, c’est désormais le fou du roi qui est aux commandes. Et ça promet !
Dans la cour du roi, le fou était là pour faire rire, pour divertir. À regarder aller le grotesque maire Red Bull, tout imbu de lui-même et sans bénéficier de l’intelligence dont il aurait besoin pour atteindre ses plus hauts objectifs, le réflexe voudrait que l’on sourie, que l’on s’assoie bien confortablement pour rire des sparages grattoniens et des coups de gueule du bouffon à cravate. Mais ce serait une erreur. Car les bouffonneries du fou dissimulent des objectifs plutôt précis et très certainement néfastes. On a bien vu dans le dossier de l’amphithéâtre que le fou aspirait à une certaine dictature de la pensée ; dès qu’il tente de se comporter comme le roi, le bouffon ne fait plus rire.
Et dans le dossier de la visite royale, le fou qui se croit vraiment roi parmi les rois ne fait plus rire du tout ; il enrage plutôt, et vertement si j’ose dire.
Il accueillera le 3 juillet prochain, en costume d’apparat svp, question de se mettre au même niveau que certains autres, le ô combien distingué petit couple qui représente une institution vétuste carburant au népotisme royal, pratique écoeurante s’il en est une, dans l’enceinte de l’hôtel de ville de notre capitale historique et nationale. Ils y auront été tout d’abord conduits par une trâlée de soldats de plomb, aussi ridicules que provocateurs. Après tout, les faux rois de ce monde ne doivent leur pouvoir qu’à la coercition que leur permet le bras armé du système ; dans tout cérémonial digne de ce nom, il faut cela aussi le symboliser d’une manière ou d’une autre. Après les salutations d’usage et la réception à laquelle ils participeront tous, et à nos frais bien sûr, l’ineffable fou du roi qui carbure au Red Bull remettra les clés de la ville à ses illustres visiteurs. Remettre les clés de la ville, rien de moins ! La charge symbolique est ici très forte !
Le fait de remettre les clés de la ville à un individu consiste à lui remettre les pouvoirs le temps que dureront les festivités. Cela signifie que William sera symboliquement maître de notre capitale nationale le temps où ils festoieront tous aux frais du peuple ! Et le maire Red Bull, soucieux de bien narguer les Québécois, a bien choisi sa journée pour le faire ! Il remettra nos clés à un représentant du pays conquérant, pays qui a écrasé la Nouvelle-France et soumit ses habitants durant des siècles, le jour anniversaire de la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain. Rien de moins !
Le fait de remettre les clés de la ville au prince William signifie aussi que le fou du roi reconnaît officiellement tout le bien que la couronne d’Angleterre a apporté à notre capitale nationale. C’est ce que veut la pratique. Faudrait qu’on m’explique en quoi les massacres perpétrés au nom de la couronne d’Angleterre de par le monde et en Nouvelle-France et au Canada (qui deviendra le Québec) est un bienfait en soi pour la ville de Québec ? En 1759, l’Angleterre a tant bombardé la ville de Québec qu’elle fut réduite en cendres. En 1759, le pays fut brûlé par les Anglais, ses habitants rudoyés et massacrés ; en 1837, la soldatesque anglaise sillonna le pays pour violer et piller et tuer ; et plus récemment, c’est la reine d’Angleterre qui participa au rapatriement de la constitution canadienne sans l’accord du Québec, constitution qui réduisit nos pouvoirs et ceux de notre capitale nationale et que nos gouvernements, même les plus collabos, n’ont depuis jamais signée. Et c’est à un représentant de tout ce système-là que le maire Red Bull remettra les clés de la ville ! Même un bouffon comme Labeaume ne devrait jamais tomber si bas !
Tout ce cérémonial digne de temps passés constitue un affront violent envers le Québec, ce qui prouve bien que ceux d’en face ne recherchent que l’affrontement. Hé bien, l’affrontement, le 3 juillet, ils auront !
N’en jetez plus, la cour est pleine !
La crise au PQ n’en finit plus d’étonner. Tant de bêtises en si peu de temps, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça. La dernière en lice ? La lettre crétine qu’un groupe de « jeunes » députés du PQ a envoyée au journal Le Devoir pour dire à Jacques Parizeau de leur faire une place en fermant sa grande gueule. Brillant, vraiment brillant ! Clap, clap, clap, je n’en peux plus d’applaudir, mes mains rougies me le signifiant !
Parmi le groupe, on retrouve entre autres Véronique Hivon, Martine Ouellet, Alexandre Cloutier, Pascal Bérubé…et Nicolas Girard et François Rebello ?! Ces deux derniers-là, des jeunes ? Ils seront jeunes jusqu’à quand ces zoufs-là ? Jusqu’à 100 ans ?
Je déteste les pleurnichages, et cette lettre immonde et puérile en est remplie. Les petits faiseux mémèrent, se lamentent de ne pas avoir la place qui devrait leur revenir à eux, ces grands cerveaux. S’ils n’ont pas la place à laquelle ils aspirent, ce serait parce que Jacques Parizeau prend trop de place, lui qui prend la parole une fois tous les deux ou trois ans. Je vais vous dire un secret que vous ne révélerez pas : ce n’est pas Jacques Parizeau qui vous porte ombrage. Si on ne vous voit nulle part, c’est à cause de vous, et rien d’autre. C’est parce que vous n’avez jamais rien d’intéressant à dire, vous les adeptes de la sale langue de bois et du maudit politiquement correct, que les citoyens vous tournent le dos. Quand vous vous aurez trouvé des couilles pour mener courageusement le combat pour lequel certaines personnes ont voté pour vous, là et seulement là on aura envie d’écouter ce que vous aurez à dire. Mais d’ici là, vos gueules les mouettes et cessez vos jérémiades qui même pour vous sont honteuses!
Et ne faites surtout pas chier en réclamant à un monument de la politique québécoise de se fermer la trappe parce que vous aspirez à faire des pirouettes, seuls, sur le devant de la scène politique. Un gamin qui ne cesse de sauter pour attirer l’attention, ça énerve tout le monde après un temps… Et d’ailleurs, vous êtes qui, vous, pour réclamer une telle chose ? Que des clowns qui n’ont jamais rien accompli de significatif politiquement. Pendant que vous passez votre temps à penser à vos intérêts personnels, Jacques Parizeau, lui, s’investit pour le bien de la nation. Il met son intelligence (comprenez-vous ce mot au moins ?) au service du peuple. Et ça fait des décennies que ça dure. Parizeau, par son génie et son travail acharné, a contribué à doter le peuple québécois des institutions dont il avait besoin pour se sortir du marasme. Il s’est par la suite évertué à construire un PQ pour lequel vous êtes aujourd’hui une honte. Il a même sauvé ce parti après que des faiseux dans votre genre, on parle ici de Pierre-Marc Johnson et son gang, l’aient conduit à la ruine par excès de moumounerie. Encore contre des faiseux dans votre genre, Parizeau a organisé un référendum sur l’indépendance, référendum qu’il a gagné et que le peuple québécois s’est fait voler par le retors Canada. En comparaison de tout cela, qu’avez-vous à offrir, vous les adeptes du crasse âgisme, à part votre supposée jeunesse ? Rien, niet, nada ! Que des fumistes et des mitaines pathétiques en mal d’attention, voilà ce que vous êtes !
Cette lettre que vous avez eu le culot d’écrire, c’est la goutte qui fait déborder le vase. La semaine dernière, des gens beaucoup plus honorables que vous ne l’êtes ont décidé de quitter votre bateau de pirates. Ils vous ont dit vos quatre vérités. Et ils ont bien fait. En vous en prenant maintenant comme des lâches, des hypocrites et des opportunistes à Jacques Parizeau qui arrive à la fin de sa vie et qui mérite tout le respect du Québec, vous avez franchi le Rubicon, vous avez rejoint le camp de ceux que nous devons combattre. Sachez que vous ne méritez aucunement le respect du mouvement indépendantiste. Allez vous faire foutre !
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