Rien ne change au Parti libéral du Québec (PLQ) malgré l’arrivée de Philippe Couillard. La loi de l’omerta est toujours décrétée lorsque le sujet ou l’événement peut paraître diviser les libéraux.
Le 14 novembre 2010, personne au Conseil général du PLQ n’a voulu appuyer la motion pour un débat sur la nécessité d’une commission d’enquête sur la corruption au Québec. Plus de 500 personnes ont refusé d’en discuter. C’était l’autruche qui cachait sa tête dans un trou en croyant que tout les autres ne pouvaient ne pas la voir et qu'ainsi, le problème se résoudrait de lui-même. Pathétique. Les libéraux ont faire rire d‘eux et on pensait qu’ils en tireraient des leçons.
Au contraire. En 2013, Fatima Houda-Pépin décline toute entrevue pour connaître son opinion sur la charte. Ses attachés politiques demandent que la question soit dirigée vers le bon docteur Couillard. Nous savons que ce médecin spécialiste a passé quelques années en Arabie Saoudite comme mercenaire professionnel dans un hôpital d’Aramco, la pétrolière.
N’oublions pas que l’Arabie Saoudite est dirigé par des chefs qui appartiennent à la branche wahhabite, la plus fondamentaliste de l’Islam. Dans ce pays, les chiites sont traités comme des personnes de second rang car les wahhabites les considèrent comme des hérétiques. En outre, l’Arabie Saoudite et Abu Dhabi financent des écoles coraniques fondamentalistes dans le monde et aident à la construction de mosquées.
Le PLQ s’est peinturé dans le coin avec son appui inconditionnel au communautarisme. Comme en 2010, personne dans ce parti n’ose critiquer le credo libéral. Ce consensus de façade en dit long sur la démocratie qui règne dans ce parti. Et on parle de renouveau dans ce parti !!!
Le PLQ rejette la Charte comme il a rejeté la loi 14 qui visait à renforcer la Charte de la langue française. Il se campe sur des positions qui sont maintenant dépassées. C’est le statu quo, et ils se disent prêts à reprendre le pouvoir avec la même mentalité que nous retrouvions dans le PLQ de Jean Charest.
Ils croient que leur réputation surfaite dans leur gestion de l'économie (déficits croissants, dépenses inacceptables dues à la corruption, gestion à très courte vue pour les petits amis du régime, etc.). va à elle seule, leur donner le pouvoir. Les dix ans de gestion économique de Charest nous prouvent encore que tout cela, c'est un écran de fumée colporté par des journalistes complaisants.
Si ce n'était l'appui des communautés anglophones et allophones à 90 % et de la population francophone de la grande région de Québec, le PLQ ferait la lutte à la Coalition Avenir Québec (CAQ) pour terminer au deuxième rang.
Il faudra que ces communautés comprennent que le PLQ n'a rien de nouveau à offrir. Ce n'est pas en mettant Daniel Johnson à la tête de l'organisation électorale que le docteur Couillard va nous convaincre que le PLQ a changé.