Les sacs de plastique bannis à Montréal d'ici la fin de l'année

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L'écologisme autoritaire de Plante


L’administration montréalaise de Valérie Plante annonce son intention de modifier le règlement interdisant la distribution de sacs de plastique léger, qui est en place depuis deux ans, pour bannir tous les sacs de plastique sur son territoire d’ici la fin de l’année.


En réunion du comité exécutif mercredi matin, la mairesse Plante a donné le mandat au directeur général de la Ville pour agir rapidement. « 2020, c’est la dernière année des sacs de plastique à Montréal », a affirmé Mme Plante sous les applaudissements de ses collègues, avant d’ajouter que « toutes les municipalités du Québec devraient emboîter le pas ».


« C’est un geste simple de dire : plus de sacs de plastique pour aller faire nos courses à l’épicerie ou acheter nos vêtements au magasin. On apporte nos sacs et on les réutilise. Ce n’est pas ça qui venir tout régler, mais c’est un geste concret. Et ce qui est fabuleux, c’est que tout le monde peut y contribuer ».


À l’été 2016, la précédente administration montréalaise a réglementé l’épaisseur des sacs de plastique permis sur son territoire. Ainsi, les sacs d’emplettes de plastique dont l’épaisseur est de 50 microns et moins sont interdits. Ce règlement est entré en vigueur le 1er janvier 2018.


 

Mais selon Valérie Plante, cela ne suffit pas. « On a essayé de changer l’épaisseur des sacs de plastique en se disant que les gens vont les réutiliser. Mais ça ne marche pas. La crise du recyclage que l’on vient de vivre est une alarme », a affirmé la mairesse.


Quelques minutes auparavant, la responsable de la transition écologique au sein du comité exécutif, Laurence Lavigne Lalonde, a plaidé pour ne pas attendre que la préparation d’un nouveau règlement devant limiter l’utilisation du plastique à usage unique soit complétée. Mme Lavigne Lalonde a fait valoir qu’il faut agir à la source du problème, mais que d’ici là, « on ne peut pas rester les bras croisés ».


« Combien de crises du recyclage va-t-il falloir vivre pour que collectivement, pas juste nous à la Ville de Montréal, mais l’ensemble des acteurs prenne des actions concrètes pour faire face à ça? Combien de conteneurs de plastique d’Asie vont devoir revenir sur le territoire de Montréal avant que l’on choisisse d’agir collectivement? », a lancé Mme Lavigne Lalonde.


Cette dernière a rappelé les conclusions d’une étude récente du gouvernement fédéral (Ébauche d’évaluation scientifique de la pollution plastique). Elle a notamment souligné que le temps d’utilisation d’un sac de plastique est de 20 minutes, mais que l’élimination du sac prendra des milliers d’années.




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