Pourquoi j'appuie Maria Mourani à la présidence du Bloc Québécois

Maria Mourani est la seule à avoir une véritable vision, inclusive et effective, pour la suite des choses au Bloc Québécois.

Tribune libre 2011



La semaine dernière, j'annonçais ma décision de joindre l'Option Nationale. Aujourd'hui en pleine cohérence avec cette décision, je donne mon appui à Maria Mourani dans la course à la présidence du Bloc Québécois.
Les deux principales raisons pour lesquelles j'ai choisi de me joindre à Option Nationale sont l'ouverture du parti à une éventuelle coalition indépendantiste et l'approche effective proposée qui permettra au Québec d'acquérir tous les moyens et pouvoirs d'un État libre, d'un pays.
Parmi les trois candidats en lice pour la présidence du Bloc Québécois, seule Maria Mourani propose un véritable changement: elle invite les souverainistes de tous les partis de la scène québécoise à joindre le Bloc Québécois sur la scène fédérale. Ce dernier ne serait donc plus une succursale fédérale du Parti Québécois mais plutôt le fer de lance du mouvement souverainiste à Ottawa. Si le jour semble loin où le Parti Québécois, Québec Solidaire et Option Nationale uniront leurs forces pour prendre le pouvoir à Québec, on peut tout de même espérer que les militants de ces trois partis puissent commencer à collaborer sur la scène fédérale, au sein du Bloc Québécois.
Maria Mourani se retrouve isolée sur un autre enjeu. Daniel Paillé et Jean-François Fortin, les deux autres candidats, affirment que le Québec ne peut pas acquérir de nouveaux moyens et pouvoirs tant que l'indépendance ne sera pas réalisée et ils se bombent le torse en disant que le Canada n'est pas réformable. Maria Mourani est la seule à refuser de donner la victoire à Pierre E. Trudeau et à sa constitution. Le Québec doit et peut acquérir plus de pouvoirs et moyens, cette constitution que nous n'avons pas signée n'a pas plus de valeur que la volonté de notre peuple. Il faut voir plus grand et c'est ce que Maria Mourani est en mesure de faire, à l'instar de Jean-Martin Aussant.
Le 2 mai 2011, les Québécois ont envoyé un message très clair au Bloc Québécois, les choses doivent changer, le Bloc Québécois doit changer. Maria Mourani est la seule à avoir une véritable vision, inclusive et effective, pour la suite des choses au Bloc Québécois. Avec ce qu'elle propose, l'on ne doutera plus de la pertinence du Bloc, l'on constatera à quel point cet outil peut être un levier efficace pour le mouvement souverainiste et par le fait même pour notre État et notre peuple.
Vive le Québec libre,
Vive le Bloc Québécois inclusif et effectif,
FP


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4 commentaires

  • Guillaume Labelle Répondre

    16 novembre 2011

    Le Bloc est un peu l'ancien parti Libéral qui, devons-nous le rappeler, était à l'origine le Parti Canadien de LJ Papineau. C'était un parti dévolu à protéger les valeurs canadiennes-françaises, que partageaient également nombre d'anglophones (Irlandais, Écossais...). Malheureusement, avec le début du nation-building, qui fait triompher l'idée d'un seul peuple fondateur bilingue, le Bloc seul fait respecter notre existence.
    Alors, parti fédéral ou non, le Québec doit faire marche arrière et retrouver le Bloc. Il ne faut pas attendre que le NPD nous trahisse comme les autres partis l'ont fait avant.

  • Félix Pinel Répondre

    16 novembre 2011

    Quand Mme Mourani dit que le Québec doit se doter d'une politique de défense nationale comme s'il était déjà souverain, vous trouvez que c'est une position fédéraliste?
    Trouvez-moi un politicien au Québec qui a déjà eu ce courage.
    FP

  • François Ricard Répondre

    16 novembre 2011

    J'ai l'impression que le 2 mai dernier, le peuple québécois a rejeté le Bloc parce que celui-ci s'était, sans trop s'en rendre compte, trop "fédéralisé" et devenait donc un parti fédéral comme les autres.
    Et Mme Mourani semble vouloir persister dans cette mouvance en l'officialisant. Je ne crois pas que ce soit vraiment ce qu'il nous faut.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2011

    M. Pinel,
    Il me semble contradictoire de continuer à militer pour une formation nationaliste œuvrant dans une sphère politique dont l’Option Nationale dénonce la légitimité au Québec. Les québécois ont bien compris l’impasse démocratique dans laquelle ils se sont engagée dans la fédération canadienne le 2 mai. Il me semble qu’il serait beaucoup plus utile de regrouper les forces vives et les ressources sur l’échiquier politique québécois plutôt que de disperser ses énergies inutilement. Laissons donc les fédéralistes avec le NPD en tête se pendre haut et court !
    Comme disait M. Noël, les souverainistes n'ont jamais connu un aussi beau contexte politique pour réaliser l'indépendance du Québec. Il ne reste plus qu’à faire les bons choix.