Pratte: fumiste ou fumier?

Tribune libre 2010

De toute évidence, la vie professionnelle d'André Pratte depuis 1995 se résume à du léchage de postérieurs fédéralistes. [Lorsqu'il ne suggère pas que les Québécoises et les Québécois sont des imbéciles->27930], il déclare que la politique québécoise se fait dans une «étable», une «soue» à cochon. Il écrivait cela dans son dernier «[communiqué de presse->28074]». Il confirme avec ce dernier papier qu'il fait des relations publiques pour le compte du Parti libéral du Québec.
Dans cet article absolument pathétique, De salaire et de Slinky, Pratte tente de défendre l'affaire de la tête de «slinky» en comparant cette insulte pré-maternelle avec le fait que l'opposition ait traité John James Charest de «menteur» à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Charest, oui, c'est un menteur chronique. C'est un fait. Pour la tête de slinky supposée de Stéphane Bédard, on parle de «criage» de noms dans la cours d'école. Ce que Pratte aurait dû écrire, s'il avait voulu être objectif, c'est que Charest est un menteur doublé d'un petit «bum» méprisant.
Par la suite, le petit génie écrit qu'il «est tout simplement indécent que les péquistes aient fait de la rémunération de M. Charest un objet de négociation. Jusqu'où ira-t-on dans cette voie?» Vous, Mister Pratte, à lécher autant, ça ne vous lève pas le cœur? Jusqu'où irez-vous dans cette voie?
Charest est certainement sinon le pire premier ministre que le Québec ait connu. Non seulement il ne mérite pas une prime de 75 000$, mais en plus la population du Québec est en mesure de se poser la question: mérite-t-il vraiment son salaire, tout simplement? Travaille-t-il pour ses tinamis ou pour la population?
Le comble, c'est que Pratte joue au même petit jeu mesquin auquel le petit bum méprisant s'amuse à l'Assemblée nationale.
Pratte tire sa conclusion: «Exploiter la maladie d'un élu, sabrer la rémunération d'un autre: telle est la politique au Québec ces temps-ci. Tout est permis. L'Assemblée nationale est devenue étable. La soue nationale.»
Pratte est totalement déconnecté de la réalité. Il accuse le PQ d'avoir sabré le salaire de Charest et d'exploiter la maladie de Claude Béchard.
Charest et sa bande ont gaspillé les deniers publics afin de recevoir des dons à la caisse électorale de leur parti, mais Pratte trouve le moyen d'accuser le PQ de tous les maux. Personne n'a tordu le bras à Charest pour qu'il refuse (enfin) la contribution de 75 000$. C'est Charest qui joue à la vierge offensée en se riant bien de la population.
C'est Charest qui a utilisé la maladie de Claude Béchard à des fins partisanes, mais Pratte trouve le moyen de mettre la faute sur le PQ. Pauline Marois était bien en droit de faire ses calculs stratégiques. On s'en fout de la raison des «absents» du gouvernement. C'est Charest qui a spéculé sur des supposés pensées de Pauline Marois.
L'assemblée nationale peut avoir l'air souvent d'un match de hockey à l'aréna avec ses bagarres, ses stratégies, ses blessés, etc. Pratte, dans son désespoir, a choisi une analogie bestiale. Il vient de descendre vraiment très bas en traitant, à mots cachés, les souverainistes de vaches et de cochons. M. Pratte, non, vous n'êtes pas un fumier, mais vous êtes certainement un fumiste qui se prend beaucoup trop au sérieux.


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    Fumiste ou fumier le p'tit pratte ?
    Les deux.... et j'ajouterais...démagogue.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    Deux solutions pour régler le cas de ce honteux personnage: arrêter d'acheter la Presse et d'aller consulter Cyberpresse. Ces 2 moyens relèvent de moyens d'actions populaires. il faut que nous, le peuple, participions à l'avènement du pays.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    23 mai 2010

    @ S. Racine:
    «Pratte : fumiste ou fumier ?»
    Pour répondre à cette question, je dis: fumier, oui, absolument.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2010

    Mais c'est encore du "soue" Pratte. Il faut nettoyer. Ça "Presse".
    « Je serais forcé de cracher un gros motton non budgeté pour acheter et faire installer un réservoir vidangé à tout bout de champ par un camion pompeur qui revide en même temps vos poches et qui se répand Dieu sait où, sur quelle planète. J'en ai eu pour des heures à sacrer, cracher le feu en aparté. Me faire gronder, à mon âge, au moment où je me ruine et me crève à assainir cette soue qu'ils ont laissée pourrir, à décrotter ce dépotoir qu'ils ont laissé déborder et fermenter!... »

    DUCHARME, Réjean, 1994, Va savoir, Gallimard, p. 85
    Bonne fête aux Patriotes d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    23 mai 2010

    En effet:
    19 nov 2009: Le leader adjoint du gouvernement, Claude Béchard, a contre-attaqué en évoquant le conjoint de Mme Marois, Claude Blanchet, ancien président de la Société générale de financement (SGF). Il « détenait des titres ne faisant pas l'objet d'une fiducie sans droit de regard dans des entreprises qui faisaient affaire avec la SGF et qui bénéficiaient de contrats avec le gouvernement », a-t-il critiqué.

    Il a conclu son intervention en réclamant la démission de la chef de l'opposition officielle.
    Piquée au vif, Mme Marois a répondu: « On envoie le petit dernier pour faire la sale job »
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/11/19/003-Marois-Bechard-echange.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2010

    Pratte c'est un moins que rien dans le domaine journalistique. Il est tellement bas ce gars-là qu'il cadrerait très bien dans le PLQ. En passant, c'est Béchard lui-même qui a exploité sa maladie pour se faire réélire lors de la dernière campagne électorale. Il a même profité du fait que ses adversaires n'osaient pas le combattre par égard pour sa situation pour se moquer d'eux. C'est à se demander si ces gens du PLQ, PLC et leurs partisans ont la capacité d'empathie.