Retrait du crucifix à l’Assemblée nationale: François Legault ouvre la porte

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Ce serait une très grave erreur : seuls resteraient au Salon bleu les symboles de la monarchie britannique


François Legault n’écarte plus la possibilité de retirer le crucifix qui trône au-dessus du siège du président de l’Assemblée nationale. Des «discussions» ont cours à ce sujet au sein du gouvernement.


François Legault a toujours fermé la porte à l’idée de décrocher le Christ en croix qui chapeaute les joutes parlementaires au Salon bleu.


Le premier ministre a paru beaucoup plus nuancé mercredi. «Il faut que tout le monde fasse des compromis, on va regarder les positions des différentes personnes au caucus pis on va vous revenir», a-t-il dit.


M. Legault a précisé que le sort du crucifix est lié au projet de loi sur les signes religieux que son gouvernement dévoilera d’ici quelques semaines.


Décalage Legaut-Jolin-Barrette


Une position qui tranche avec celle de son ministre responsable de la laïcité, Simon Jolin-Barrette, qui estime qu’il s’agit d’un «symbole patrimonial». «Le crucifix est là. Pour nous ça a toujours été un symbole patrimonial, un symbole historique, comme les autres symboles religieux qui sont dans le salon bleu», a-t-il dit mercredi, au sortir de la réunion quotidienne des élus caquistes.


La Ville de Montréal a annoncé mercredi que le crucifix accroché dans la salle de son conseil municipal sera retiré. La métropole profitera en fait des travaux de modernisation de l'hôtel de ville pour décrocher le christ en croix.