Un autre voyage extravaguant vient de s’ajouter aux vacances de rêve de Justin Trudeau, cette fois-ci en Jamaïque chez des amis de longue date de la famille Trudeau. Le séjour s’est étalé sur une semaine et a coûté aux contribuables canadiens la somme pharaonique de 160 000 $, soit l’équivalent de plus du tiers du salaire du premier ministre estimé à 400 000 $.
À ces vacances exorbitantes s’ajoutent son séjour familial sur l’île de l’Aga Khan en 2016 qui lui avait valu un blâme du commissaire aux conflits d’intérêt et à l’éthique, ce voyage ayant coûté 215 000 $ aux contribuables canadiens, son séjour dans une résidence en bord de mer à Tofino au début de ses vacances lors de la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation qui avait été instituée par son gouvernement et la location d’une luxueuse suite à grands frais, 6000 $ la nuit, lors de sa participation aux funérailles de la reine Élisabeth II à Londres.
Or, une question se pose : dans le contexte économique actuel où des centaines de milliers de Canadiens en arrachent pour joindre les deux bouts, à quoi pense Justin Trudeau lorsqu’il se paye des vacances aussi scandaleuses? Erreur de jugement? Peut-être. Mais je suis plutôt porté à penser qu’il a hérité du tempérament égocentrique de son défunt père. Pour Justin Trudeau, c’est le « me, myself and I » qui prime, et tant pis pour les autres.
Dans ces circonstances, le grand défenseur de la classe moyenne canadienne se foutre éperdument de dilapider des centaines de milliers de dollars extirpés des poches de ces contribuables...Ainsi va la vie pour notre premier ministre canadien!
Chapeau à toi, Catherine!
L’ex-députée péquiste et indépendante à l’Assemblée nationale et actuelle mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, est sortie de l’ombre en avouant avoir été la victime d’agression sexuelle de la part du député péquiste Harold Lebel. Même si les faits avoués étaient connus du moins sur la scène politique, Catherine Fournier aurait pu choisir de maintenir l’interdit de publication « artificiel ».
Or, je suis enclin à penser que maintenant que la poussière est retombée, que l’agresseur a été reconnu coupable et qu’il a purgé une peine de prison, qu’elle souhaite que son histoire puisse servir d’exemple et encourager les victimes d’agression sexuelle à dénoncer.
Catherine Fournier est un personnage public connu et adulé. En jetant le voile sur ce triste épisode de sa vie personnelle, elle prenait, entre autres, le risque de nuire à sa carrière politique en jouant la victime. Toutefois, elle a décidé de faire confiance au système judiciaire malgré les nombreux cas qui ont innocenté les agresseurs présumés qui ont été déclarés non-coupables faute de preuve hors de tout doute raisonnable, et couverts par la présomption d’innocence.
Et, pour ajouter à toute cette affaire sûrement extrêmement traumatisante, le député Lebel représentait de surcroît un mentor pour la jeune députée, donc un homme politique en qui elle avait pleinement confiance, d’où le cheminement intérieur pénible auquel a été confrontée la victime. Dans ces circonstances, on ne peut qu’applaudir au courage sans faille démontrée par Catherine Fournier pour avoir mené ce combat difficile jusqu’à la fin. Chapeau à toi, Catherine... Puisse ton combat en susciter d’autres!
Henri Marineau, Québec
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