Contre la corruption institutionnalisée et pour la démocratie participative

Un mouvement civique qui pourrait faire tomber le gouvernement de Jean Charest

La force du nombre aura raison de la force d’inertie de Jean Charest

Tribune libre 2009

Demande d'enquête publique sur l'industrie de la construction


« Il y a 10 jours, à l'initiative de Bertrand St-Arnaud, nous lancions une pétition officielle, sur le site de l’Assemblée nationale, pour exiger du gouvernement du Québec la tenue d'une commission d'enquête publique et indépendante sur l'industrie de la construction. Déjà près de 14 000 signatures!
Et c'est ce que ça prend : une grogne populaire qui s'exprime par des manifestations et des pétitions, pour que Jean Charest cesse de n'écouter que ses amis.
Signez la pétition!
Vous l’avez déjà signée? Invitez au moins trois personnes à en faire autant!
La force du nombre aura raison de la force d’inertie de Jean Charest.
Visitez aussi pouruneenquetepublique.com pour tout savoir sur le sujet ».
Pour signer une pétition électronique
http://www.assnat.qc.ca/petition/SignerFr.aspx?idPetition=87


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    M.Perez, vous qui accordez tellement d'importance à la loi, pourquoi n'avoir pas encore répondu à mes questions relatives à l'application de cette loi que vous défendez avec ferveur. Pour vous faciliter la tâche je vous les rappelle ici:
    Monsieur Perez je suis toujours en attente d’une réponse à vos affirmations sur le coup d’État au Honduras... Pour les lecteurs, je reproduit votre opinion et les questions que je vous ai posées.
    Propos de M. Perez : « Trahir la Constitution, un crime qui doit être puni sévèrement Dans mon article Manuel Zelaya, un autre qui voulait agir comme Hugo Chávez l’on peut lire ce passage : La question fondamentale reste à savoir si ce qui est arrivé au Honduras fut réellement un coup d’État ou une destitution. Quand un citoyen viole la loi, il doit en assumer les conséquences. Concernant ces accusations, « L’avis de la Cour suprême, qui n’a pas été rendu public, ‘’se fonde sur six délits’’, dont ceux de haute trahison, désobéissance aux ordres de la justice, violation des devoirs des fonctionnaires et abus d’autorité. »
    • Allons, M. Perez, soyez bon joueur et répondez aux questions que je vous ai posées suite à vos affirmations. N’en va-t-il pas de votre crédibilité ?
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    Monsieur Fortin,
    À maintes reprises je vous ai mentionné que la Constitution est la loi suprême d’un pays, et quiconque viole cette loi doit subir les sanctions appropriées. La décision insensée de l’ex président du Honduras, Manuel Zelaya, violant la Constitution du pays n’avait qu’un but : refermer à double tour le couvercle sur les opérations visant à manipuler l’opinion auxquelles s’est livrée la présidence de la République sous le mandat de Zelaya. Cela, à travers la mise en place d’un système copié de son mentor et protecteur Hugo Chávez, afin que l’ex président du Honduras puisse se perpétuer au pouvoir au delà d’un mandat de cinq ans, ce que la ladite constitution interdit.
    Voici à nouveau la partie de mon article Manuel Zelaya, un autre qui voulait agir comme Hugo Chávez , indiquant trois préceptes de la Constitution du Honduras violés par l’ex président Zelaya :
    Des leçons d’une trahison
    Au Honduras deux possibilités se débattent : suivre le chemin de la liberté ou celui de la servitude. Le dénommé « coup d’État » qui a délogé le président Manuel Zelaya du pouvoir a provoqué des réactions distinctes tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.
    La question fondamentale reste à savoir si ce qui est arrivé au Honduras fut réellement un coup d’État ou une destitution. Quand un citoyen viole la loi, il doit en assumer les conséquences. L’ex président de l’Honduras Manuel Zelaya n’avait pas respecté ce que stipule la Constitution de son pays, et pour cela il a été destitué de son poste de président.
    (…).
    Voici quelques articles de la Constitution de l’Honduras qui démontrent clairement la violation commise par l’ex président Manuel Zelaya :
    Article 42. Le droit du citoyen se perd : Pour inciter, promouvoir ou appuyer la continuation ou la réélection du président de la République.
    Article 239. Le citoyen qui a exercé la responsabilité du Pouvoir exécutif ne pourrait être président ou Désigné. Celui qui viole cette disposition ou propose sa réforme, ainsi que ceux qui l’appuient direct ou indirectement, cesseront immédiatement de leurs postes respectifs, et resteront inhabilités durant un période de dix ans pour l’exercice de toute fonction publique.
    Article 272. Les Forces Armées du Honduras sont une Institution Nationale de caractère permanent, essentiellement professionnelle, apolitique, obéissante et non délibérante. Elles se constituent pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République, pour maintenir la paix, l’ordre public et le respect à la Constitution, les principes de suffrage libre et l’alternance dans l’exercice de la Présidence de la République.
    Le risque et le prix de violer la Constitution comme à fait le président hondurien ont été très grands puisqu’ils donnaient un signal à plusieurs autres gouvernants de l’Amérique latine et d’autres pays, leur faisant voir qu’il n’arrive rien si l’on viole la loi. C’est pour cette raison que dans l’accomplissement de leur devoir, les Forces Armées du Honduras ont fait ce qu’elles avaient à faire pour sauvegarder l’intégrité des institutions démocratiques, faisant sortir le président du pays afin de lui éviter l’incarcération.
    (…).
    JLP
    ______________________________
    P.S. : Monsieur Fortin, avec cet énième exposition des faits je conclus le débat sur cette position incongruente et antidémocratique que vous continuez à défendre, concernant la destitution de Manuel Zelaya.
    Pour plus d’information, consulter :

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    Je trouve curieux que M. Pérez se fasse l'instigateur d'un mouvement civique pour entraîner la chute du gouvernement Charest sous prétexte qu'il est un gouvernement oligarchique, non démocratique, alors, qu'au même moment, ce même M. Pérez se fait le défenseur, sur ce même site, du coup d'État militaire au Honduras, provoqué par l'oligarchie et qu'il défend la légitimité des dernières élections, véritables mascarades anti-démocratiques. Qui êtes-vous donc, M. Pérez? Ne comptez pas sur moi pour signer une pétition venant de vous. Je me méfie de vos initiatives.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    16 décembre 2009

    Les pétitions, ça demande beaucoup d'énergie à cumuler mais ça n'a que zéro impact sur le destinataire qui n'en tient aucun compte.
    Plus visible serait une marche de milliers de personnes comme à Sept-Iles!
    SSJB et MMF organisent depuis des semaines la mobilisation pour condamner la Cour Suprême et ses écoles passerelles. Dès janvier, ils devraient aboutir à une grande marche sur l'Assemblée nationale. Faudrai y joindre l'exigence d'une enquête anti-corruption.

  • Christian Montmarquette Répondre

    16 décembre 2009

    J'ai déjà signé cette pétition Monsieur Pérez.
    Et je l'ai même faite circuler.
    Le problème c'est que c'est bien beau les mouvements civiques, mais les premiers qui devraient prendre le leadership de cette question et réclamer la destitution du gouvernement Charest en appelant au boycott de l’Assemblée nationale, n'est-il pas le parti de la «PREMIÈRE OPPOSITION» c'est a dire, «Le PQ» ?
    Si les libéraux s'isolent en s'entêtant de refuser ladite enquête, et que le PQ «RESTE» à l'intérieur de l'Assemblée nationale plutôt que de «SORTIR» et d'appeler à la destitution, ne pourrait-on pas conclure que le PQ se fait complice du gouvernement qu'il prétend contester ?
    Je crois qu'il y a «beaucoup» à réfléchir, car une fenêtre de tir s'était largement ouverte entre le scandale de la Caisse de dépôt et les déclarations d'Henri-Paul Rousseau où le gouvernement était particulièrement vulnérable...
    Or, «le PQ n'a pas bougé»
    - Si le PQ a manqué sa première chance...
    - Ratera-t-il encore un fois cette «deuxième chance» à la prochaine rentrée parlementaire ?
    ...Car si c'est le cas, nous serions en mesure de nous poser des fuchues de questions sur ses véritables intentions...
    En tous cas, étant donné leur propre implication dans ce système, nous avons réellement à nous demander jusqu'à quel point nous disposons d'une opposition, ou si au contraire, ces deux «jumeaux idéologiques» et de culture politique que sont devenus le PQ et le Parti libéral, ne nous laissent pas complètement orphelins politiquement…
    Surtout qu'il n'y a pas que les sympathisants de Québec Solidaire qui considèrent qu'il n'y a pratiquement plus de différences entre le Parti libéral et le PQ, puisque e dimanche dernier, le journaliste et correspondant parlementaire «JEAN DUSSAULT» - qui n’est pas très exactement ce que l’on pourrait appeler un deux de pique en politique - targuait lui-même le PQ de :
    «LIBÉRALO-PÉQUISTES»
    À mon sens, la prochaine rentrée parlementaire qui aura lieu vers février ou mars 2010 sera un véritable test de vérité et d'intégrité pour le Parti québécois.
    Sinon, toutes ces vociférations de fin de session, n’auront finalement été que des paroles en l’air…
    Nous ne voulons plus de paroles,
    Nous exigeons des actes et des résultats.
    « Quand les citoyens doivent faire le travail de l’opposition, il faut se poser des question sur l’opposition »
    ____________________
    Christian Montmarquette
    Membre et militant de Québec Solidaire
    Courriel : chmontmarquette@yahoo.fr
    Références :
    DESTITUTON DU GOUVERNEMENT CHAREST :
    «Les organisations politiques, syndicales et populaires doivent initier une mobilisation générale afin de destituer le gouvernement et provoquer de nouvelles élections.»
    http://www.vigile.net/Les-organisations-populaires
    Les «libéralo-péquistes» - Jean Dussault
    «Les coulisses du pouvoir» RC - 13 décembre 2009.
    http://www.radio-canada.ca/emissions/les_coulisses_du_pouvoir/2009-2010/archivage.asp