De mal en pis...

Insolites....



HUMOUR
La ministre [Christine Saint-Pierre] a accusé Le Journal de Montréal «d’être indépendantiste sans le dire à ses lecteurs». Deux autres sources ont confirmé au Journal que Mme St-Pierre a dénoncé, à plusieurs reprises, la «partialité» de l’essentiel des médias québécois et leur «parti pris» présumé contre le gouvernement libéral.
(Bien sûr, Radio-Canada et La Presse constituent des sources sûres, fiables et non biaisées.)

THÉÂTRE

Lors du lancement de la saison 2010-2011 à l’Espace libre, son nouveau directeur artistique, Philippe Ducros, amorçait sa présentation par un plaidoyer en faveur de la liberté qui n’était pas sans rappeler les discours avec lesquels, par leur justesse, les politiciens d’autrefois enflammaient les Québécois.

En voici un extrait :

« Que son adversaire soit armé de balles, de sondages ou de somnifères, le combat n’est pas terminé. Il ne faut pas confondre liberté et sécurité. »

Il ramenait également les événements du G-20 sur le tapis :


« Cet été, à Toronto, lors du G-20, il y a eu la plus grande vague d’arrestation jamais vue au Canada. Plus de 1000 personnes se sont fait fouiller sans mandat, brutaliser, incarcérer. Mais l’été a suivi son cours, tout comme des kiwis et des hommes, les statues de Facebook se sont érigées pour faire l’éloge du beau temps, l’indignation a duré le temps d’une pause publicitaire et on est retournés à sa piscine. Et la liberté en a pris un coup de soleil. »

Le jeune directeur mettait ainsi le doigt sur un problème québécois récurrent : l’oubli. À cela on peut ajouter la faculté des Québécois à ne pas voir le mépris des Canadiens à leur égard, à l’égard de leur langue, et de croire que les uns et les autres fonctionnent sur un même pied d’égalité.

CINÉMA
Quand, dans le film de François Richet, « Mesrine : l’instinct de mort», le braqueur et assassin Jacques Mesrine (incarné à l’écran par Vincent Cassel) rebondit au Québec, on a la pénible impression qu’il est le seul à pouvoir s’exprimer correctement (mis à part sa compagne - Française comme lui - et le milliardaire Georges Deslauriers). À entendre les Québécois (la bouche obstruée par une patate chaude) sacrer comme des curés administrant la messe, difficile ne pas se sentir insulté. Force est cependant d’admettre que, sans être tout à fait réaliste, cela n’est pas non plus une caricature.

LANGUE
Bilingues ? trilingues ? ou analphabètes ?
En insistant pour mettre l’anglais à la bouche des enfants dès la première année du primaire, (alors qu’ils ne maîtrisent pas tout à fait bien le français) n’est-on pas en train de former une (nouvelle) génération d’analphabètes, à l’exemple des protagonistes du film Mesrine ?

À ce sujet, voici quelques points extrêmement intéressants soulevés par François Gauthier dans un article (L'intensification de l'enseignement de l'anglais langue seconde) publié en 2001 dans L’Action nationale :


Dans notre société où 40% des enfants quitteront l’école sans avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires, on doit se demander si c’est un service qu’on leur fait de leur faire apprendre l’anglais au primaire au lieu de les aider d’abord à réussir dans la principale langue de communication. Par ailleurs, ce n’est pas la connaissance de l’anglais qui garantit de réussir dans la vie. On peut aussi mettre en doute l’utilisation de pareil argument dans un système d’éducation où on soutient aussi chercher à aider les jeunes à réussir leur vie.

Les immigrants arrivant au Québec doivent apprendre le français et non l’anglais. De plus ils doivent apprendre la langue française le plus tôt possible car le français est la langue commune de communication au Québec.

L’anglais c’est un atout de plus pour l’adulte et non pour l’enfant. Si l’adulte en a besoin pour son travail et pour ses voyages, c’est un atout. Ce n’est pas un atout pour l’enfant. Ce qui est important pour l’État c’est de s’assurer que ceux qui en ont besoin à l’âge adulte puissent obtenir la formation vers la fin du secondaire ou au collégial ou après.

L’ouverture sur le monde se fait par la connaissance des langues des divers groupes linguistiques. Il vaut mieux connaître l’allemand pour parler à un Allemand, l’italien pour parler à un Italien. Quoique l’anglais constitue, de nos jours, une sorte de lingua franca du commerce cette langue n’ouvre pas aux cultures autres que la culture anglaise.


Seulement une minorité infime des anglophones des autres provinces du Canada arrivent à parler français, et cela avec une habilité très limitée. Les Anglais du Québec, eux doivent devenir bilingues pour travailler en français qui est la langue commune de communication au Québec.

Les interférences linguistiques sont à l'origine de la pidginisation et de la créolisation des langues. Même, les langues modernes sont toutes issues de ce processus d'interférences entre langues en contact. Il nous apparaît pour le moins étrange que le Ministère de l’Éducation du Québec laisse se répandre l’apprentissage de l’anglais sans se soucier d’effets pervers possibles. Il est aussi désolant de constater que des enseignants de langues et que des linguistes puissent taire ou ignorer les impacts des interférences linguistiques. La langue française au Québec est déjà fortement perturbée d’interférences; ce n’est pas en accroissant l’usage de l’anglais que ces interférences seront amoindries; surtout auprès d’enfants qui n’ont ni la force de caractère, ni les connaissances pour exercer un esprit critique.

L’incapacité de fonctionner adéquatement dans la langue d’origine entraîne aussi une dévalorisation de la culture d’origine lorsqu’elle n’est pas dominante. L’actuelle survalorisation de l’apprentissage de l’anglais en bas âge n’est-elle pas, en soi, la manifestation flagrante de la dévalorisation de notre langue?

De combien de bilingues français-anglais le Québec a-t-il besoin? Est-ce le bilinguisme quasi généralisé qui va assurer la prospérité du Québec? Selon Statistique Canada environ 50% de la population du Québec se déclare bilingue français-anglais, alors que seulement 3% de la population du Japon serait bilingue japonais-anglais; si c'était le bilinguisme français-anglais qui assurait la prospérité, alors le Québec devrait être (per capita) 16 fois plus prospère que le Japon. Est-ce la connaissance de l'anglais qui assure la prospérité du Japon? Évidemment que non ! Ceux qui pensent que le bilinguisme généralisé français-anglais est un gage de prospérité pour le Québec doivent reconnaître que c’est drôlement inefficace.

Les personnes qui apprennent une langue sont de potentiels consommateurs de biens culturels de cette langue. Plus jeunes ils deviennent consommateurs de biens culturels de cette nouvelle langue, moins ils consommeront de biens culturels de leur langue d’origine au cours de leur vie. L’intérêt collectif de la francophonie québécoise est-il de créer encore plus de consommateurs de biens culturels anglophones au détriment des biens culturels francophones? Livres, revues, journaux, disques, cinéma, télévision, études collégiales et universitaires en français ne sont-ils pas tous menacés?


ANECDOTES :

Collège Ahuntsic

Qin, qui possède une maîtrise en chimie moléculaire, s’est inscrite au Cégep Ahuntsic (le grand cégep de Montréal) en vue d’acquérir en français le vocabulaire propre à son domaine. L’un de ses professeurs a imposé au groupe (composé d’immigrants adultes) la lecture d’un ouvrage en anglais parce qu’il le juge supérieur aux autres.


École Sainte-Cécile

La mère d’un enfant fréquentant l’école Sainte-Cécile (Villeray) demande à son enfant ce qu’il a appris au cours de sa journée. L’enfant n’a rien appris. Le remplaçant parlait arabe.

Collège Herzing
Accompagnant son slogan – de vrais étudiants un réel succès – le Collège Herzing s’affiche dans le métro de Montréal avec, pour « vraie » étudiante en route vers le succès, une jeune femme voilée.
En plus des personnes qui sont sur le marché du travail, l'éducation permanente chez Herzing attire de plus en plus une nouvelle clientèle parmi la population immigrante. «Les personnes immigrantes sont souvent qualifiées, mais elles ne possèdent aucune expérience du marché du travail québécois. Ces cours leur permettent de se familiariser avec notre façon de faire et c'est aussi un lien avec le marché du travail.» Mme Drimali croit qu'il existe au Québec un marché pour ce type de formation. «Nous tenons à notre volet d'éducation permanente et nous comptons le développer à l'avenir.»
http://www.ledevoir.com/societe/education/98989/colleges-prives-non-subventionnes-pour-obtenir-une-formation-sur-mesure

Racisme
Le Québécois, on le sait, sont les individus les plus racistes au monde. Mais, lorsqu’une personne immigrante déménage de son appartement d’Outremont pour habiter Rosemont parce qu’elle ne supporte plus d’être ignorée des Juifs hassidiques auxquels elle adresse de vaines salutations, celle-ci est-elle raciste ? Quand cette personne déplore que son propriétaire (issu de cette même communauté religieuse) ne parle pas français, fait-elle preuve d’intolérance ? d’un manque d’ouverture ?

Plaza St-Hubert
La vente trottoir de la Plaza bat son plein. À une intersection, deux groupes se croisent : l’un formé de musulmanes voilées accompagnées d’un homme et l’autre constitué d’un couple de Juifs hassidiques et de leur bébé. Les musulmans se retournent pour suivre des yeux les Juifs qui filent comme s’ils avaient le diable aux trousses. Jusqu’à quand la convivialité ?

Facture de vente d’un magasin HKR de la rue Saint-Hubert
YOUR RECEIPT THANK YOU CALL AGAIN

POMME
Pas de pommes Liberté, acides et fermes, au marché Jean-Talon. La raison évoquée : « A l’a pas pogné su’ l’marché. »

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2010

    J’ai un oncle, qui dans les années 70, a envoyé son fils faire ses études secondaires en anglais. Etudes qu’il a d’ailleurs poursuivies en anglais jusqu’à l’université.
    J’ai rencontré mon oncle dernièrement. Il m’a dit que ce n’est pas vraiment une bonne chose d’envoyer les ados étudier à l’école anglaise. La raison m’a-t-il dit, est que c’est à cet âge qu’on commence à réfléchir et qu’on structure notre pensée. Alors mon fils pense en anglais.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    25 août 2010

    «La ministre [Christine Saint-Pierre] a accusé Le Journal de Montréal « d’être indépendantiste sans le dire à ses lecteurs ». Deux autres sources ont confirmé au Journal que Mme St-Pierre a dénoncé, à plusieurs reprises, la « partialité » de l’essentiel des médias québécois...».
    Sans blague? Mais, est-ce que Christine Saint-Pierre, comme les autres libéraux, ne croit pas ce qu'elle dit, mais joue simplement le genre de rôle que les traîtres que sont le PLQ d'aujourd'hui, ont l'habitude de jouer...?
    Ou est-ce que la néo-brunwickoise St-Pierre, qui a passé la majeure partie de sa vie active à Radio-Canada, est à ce point déconnectée de la réalité québécoise, qu'elle croit ce qu'elle dit?
    C'est inquiétant.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2010

    Recensement canadian.
    Voilà que nous découvrons le visage à deux faces de ces élus provinciaux du Québec qui prétendent défendre l'intégrité de la nation québécoise tout en se prosternant devant la monarchie canadienne en revendiquant, haut et fort, le statut de Canadien-français. Ce statut que Statistique Canada nous confère à chaque recensement sous peine d'amendes et d'emprisonnement. Ceci pour confirmer «ad nauseam» que nous sommes une nation inféodée et que notre peuple n'existe tout simplement pas dans les statistiques du troupeau fédéral. Le plus ignoble parmi ces visages d'usurpateurs est sans aucun doute le ministre Béchard, dont les récents propos contreviennent outrageusement aux dispositions de la loi 99.
    Est-ce bien cela le genre de reconnaissance de la nation québécoise dont faisait allusion le Bloc Québécois en 2006 ? N'est-ce pas indécent que ce même parti fédéral cautionne maintenant, au même titre que ces autres partis colonialistes, cet organe d'assimilation statistique dont le but réel est de nous dénombrer comme du bétail afin de mieux calculer le niveau d'érosion de notre patrimoine national tout en niant explicitement l'existence de celle-ci ?
    Quelle démonstration pathétique de ces usurpateurs qui réussissent à humilier ainsi la nation québécoise sur la place public en cautionnant une institution qui nie, encore et toujours notre existence. Une institution, qui en 2006, a octroyé le contrat de distribution et de cueillette d'information à nul autre que Lockheed Martin, l'un des plus grands fabricants d'armes sur la planète. C'est hallucinant de constater que la nation québécoise est forcée, sous peines de sanctions sévères, de financer cette institution coloniale qui nie notre identité nationale et qui, de surcroît, confie les données confidentielles des citoyens québécois à une multinationale de l'armement; des données qui servent insidieusement le corporatisme fasciste mondial et les objectifs de propagande anti-Québécoise de «Heritage Canada».
    Il est grand temps que vous compreniez la grossière supercherie de ce système qui bafoue les principes mêmes des droits universels de l'homme. Une fédération, déclarée illégitime, depuis 1938 qui continue à imposer ses doctrines de fief colonial dans lequel la nation québécoise n'est pas plus qu'un troupeau d'individus étiquetés selon leur lieu de pâturage et leur type de mugissement.
    Qu'il soit très clair que les citoyens québécois ne sont pas du bétail désincarné. Que la nation québécoise est parfaitement capable de se dénombrer toute seule. Elle n'a pas besoin d'une nation étrangère pour le faire à sa place; surtout si cette nation étrangère usurpe frauduleusement, au profit d'un fabricant d'armes, l'identité nationale de ceux qu'elle est censée recenser.
    De plus, qu'il soit très clair que le député provincial Béchard contrevient explicitement aux dispositions de la loi 99 et qu'il doit être traduit devant la justice pour des actes considérés comme criminel car ils spolient sans scrupule la dignité et l'intégrité de la nation québécoise.
    Seule l'indépendance du Québec proclamée en toute légitimité par une majorité d'élus nationaux mettra un terme définitif à cette honteuse mascarade qu'est le colonialisme canadian.
    Luc Duranleau - Comité national des communications -
    Parti indépendantiste

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2010

    Un exemple de bravoure gouvernementale provinciale.
    AbitibiBowater est une des plus grandes sociétés de pâte et papier au monde. Le siège social de l'entreprise se trouve à Montréal, mais elle est incorporée dans l'État américain du Delaware.Cela lui permet d’utiliser l’Aléna pour attaquer le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et le fédéral.
    AbitibiBowater a fermé en 2008 une usine à Terre-Neuve-et-Labrador, après quoi la province a fait adopter une loi pour exproprier la société d'un grand nombre de droits et d'actifs, sans la consulter et sans tenir des audiences publiques.
    Le géant de la foresterie réclamait 500 millions en vertu de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), pour ce qu'elle estimait être une saisie illégale de certains de ses actifs dans la province maritime.
    Le gouvernement fédéral a accepté de verser 130 millions à AbitibiBowater dans le cadre d'un règlement pour l'expropriation de ses actifs à Terre-Neuve-et-Labrador.
    AbitibiBowater recevra le paiement de 130 millions une fois sa restructuration terminée, sous la protection de la cour contre ses créanciers.
    À quand des expropriations du gouvernement Charest ?
    Source ; la Presse,24 août 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    « Les Québécois ne “parlent” que des langues secondes. »
    Jean-Paul Desbiens

  • Florent Marquis Répondre

    22 août 2010

    Ce qui détruit la langue française et ceux qui l'ont pour langue maternelle au Québec, ce n'est pas tant son enseignement déficient (quoiqu'on aurait tort de négliger ce facteur) que l'inutilité de la langue française pour gagner sa vie dans un domaine moindrement spécialisé. Comme l'écrivait Louis Cornellier dans "Plaidoyer pour l'idéologie tabarnaco", pour survivre, une langue doit être utile car il n'y a que les intellectuels qui apprennent une langue parce qu'ils la trouvent belle.
    Je suis d'avis que la principale menace à la langue française au Québec, c'est d'abord et avant tout son manque de prestige socio-économique et politique, et cela même à nos propres yeux. Malgré toutes les apparences et malgré les discours triomphalistes sur les Québécois qui ont pris confiance en eux et qui ont réussi sur la scène internationale depuis les 30 dernières années, le statut social réel de même que le prestige social et politique réels de ceux qui ont le français pour langue maternelle n'a pas beaucoup changé. Et c'est encore pire depuis que Charest et ses petites crapules s'emploient à démolir les institutions que nous avons bâti depuis quelques décennies. Ces institutions qu'ils s'acharnent à détruire aujourd'hui ont été au centre de notre redressement collectif et nous ont donné ce prestige social qui nous faisait défaut.
    Obliger par la loi 101 les immigrants à fréquenter nos écoles françaises ne fera pas tout le travail d'intégration (voir à ce sujet le documentaire "Génération 101"). Nous devons aussi donner aux autres l'envie de faire partie de nous, de s'identifier à nous.
    Florent Marquis
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Il est très avantageux pour un humain, du Québec ou d'ailleurs,d'apprendre à parler,lire et écrire plusieurs langues.C'est plus facile de réussir cet objectif personnel en bas âge qu'à un âge d'ainé.
    Le MEQ devrait obliger des connaissances et des compétences dans trois langues,français,anglais et autre choix,évaluées minimalement à un seuil de performance de 70 %,à la fin du primaire,du secondaire,du Cégep et de l'université,pour l'attribution d'une certification.
    Le Québec en Français est une affaire essntiellemnt politique .Le Québec en Français est malade parcequ'il moisi dans son statut de province,une des treize colonies subordonnées à la fédération monarchique du Canada.
    Ce n'est pas avec le PLQ ou l'actuel PQ au pouvoir,encore moins avec la cour suprême du Canada,policière des 13 colonies canadiennes,que le Québec affirmera son unilinguisme politique et le multilinguisme culturel de chacun de ses citoyens.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2010

    Juste avant le début de la Commission Bouchard-Taylor, Gérald avait dit que les Québécois étaient mal informés parce qu'ils écoutaient TVA.
    Pendant la Commission, à Québec, les deux commissaires ont sorti un monsieur qui avait osé dire que la nourriture cachère coûtait chaque année 150 millions aux consommateurs québécois pour à peine 35,000 consommateurs. Le ton du monsieur était modéré et les références assez solides.
    Le pauvre monsieur s'était fait expulser de la salle comme du poisson pourri. "On ne tolèrera pas des propos anti-sémites dans cette Commission".
    La référence des deux grands penseurs, bardés de je ne sais combien de docs et de post-docs pour contester ce que le Monsieur avait dit? Le Journal de Mouriale!

  • L'engagé Répondre

    22 août 2010

    Vendredi soir, shabbat,
    Coin Fairmount et Hutchison,
    Un gentil hassid demande à mon amie d'allumer (ou d'éteindre) chez lui un appareil électrique (lors du shabbat, ils ont l'obligation de ne rien faire), elle refuse. Le gentil hassid devient un peu moins gentil et la taxe d'intolérance.
    Mon amie de répondre (en anglais), vous n'abordez pas les femmes de votre communauté dans la rue par pudeur, mais vous m'apostrophez, que suis-je à vos yeux? Vous croyez que j'accepte l'invitation de tous les hommes qui m'invitent chez eux? Me saluerez-vous un autre jour? Nous sommes voisins depuis longtemps et vous ne m'avez jamais autrement parlé.

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 août 2010

    Mme Moreno,
    Mme Josée Legault, une Québécoise bien connue, qui gagne sa vie en s’exprimant dans plusieurs médias anglophones et francophones du Québec, vient d’écrire sur son blog au site Internet VOIR.CA, sur elle-même : « votre humble chroniqueuse, « parfaitement bilingue», comme on dit, depuis l'âge de 8 ans ».
    La pensée de Mme Legault est appréciée dans les 2 langues officielles du Canada. Elle est claire et bien articulée tout en n’étant pas du tout anglicisée même si elle était bilingue à 8 ans.
    Semblable pour M. Lévesque qui se débrouillait bien en anglais dès son jeune âge. Les exemples sont nombreux de Québécois nationalistes et bilingues depuis leur très jeune âge sans être anglicisés.
    La morale de l’histoire : Apprendre une deuxième langue au niveau du primaire n’est pas dommageable et ce n’est pas parce que les Québécois seraient bilingues en plus grand nombre que ça nuirait au français au Québec. Ce qui nuit au français, c’est son enseignement déficient dans nos écoles francophones en plus du mauvais enseignement de l’anglais.