Passer de l’impérialisme à la coopération – les modèles nationaux dont s’inspire le Québec

ces pays ne font pas très bonne figure alors que l’autre modèle du Québec, la Suède, elle, figure généralement en tête du peloton mondial.

Tribune libre 2009

Issu de culture française et voisin du ROC et des États-Unis, le Québec s’inspire très souvent de ces trois « empires » pour se trouver des modèles de gestion et de politique, et ce, dans divers domaines. La France est citée plus souvent qu’à son tour, de même que les États-Unis et l’Ontario, voire d’autres provinces du Canada. C’est un peu normal, puisque celui-ci continue de subir l’impérialisme traditionnel de nos mères patries, la France et l’Angleterre de même que l’influence parfois abêtissante des États-Unis. De plus, n’étant pas indépendant, le Québec subit également nombre de décisions fédérales qui sont souvent très éloignées de nos propres valeurs. Personne ne peut ignorer l’attitude du gouvernement conservateur, qui semble trouver un malin plaisir à s’attaquer à nos valeurs, qu’il soit question ici de culture, d’identité, d’environnement, d’égalité femmes-hommes, de soutien aux jeunes en difficulté ou de transparence. Les dernières élections fédérales ont clairement démontré la réalité des deux solitudes.
En raison de ces importantes différences entre le Québec et le Canada, force est de considérer que le Canada a peut-être une influence sur le Québec mais non que ce dernier est semblable au Canada. Dans un contexte où l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un virage vers le développement durable, il est plus qu’éloquent de constater que tous ces modèles nationaux sont loin d’être des figures de proue. Une courte analyse des scores nationaux dans le cadre d’un exercice de comparaison des principaux éléments pertinents en développement durable démontre que dans l’ensemble, ces pays ne font pas très bonne figure alors que l’autre modèle du Québec, la Suède, elle, figure généralement en tête du peloton mondial.
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Kim Cornelissen3 articles

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Consultante en développement régional et international

Dossiers: transport, développement durable, liens Québec-Suède, égalité femmes/hommes et politique municipale.

Étudiante à la maîtrise en études urbaines, École des Sciences de la gestion

UQAM/INRS-Urbanisation, culture et société

Sujet de maîtrise: la pertinence d’utiliser des partenariats public-privé en développement durable en Suède. Étude de cas : le projet Biogas Väst, un PPP entre Volvo, la ville de Göteborg et une quinzaine d’autres partenaires publics et privés.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2011

    Pourquoi la Suède et juste la Suède? Cette dernière a une quête commune avec les autres pays scandinaves, la Finlande, le Denemark et la Norvège. Même si cette dernière fait figure de cas différent: joindre les deux bouts n'est plus un problème pour elle. Je suis d'accord que l'évolution récente de ces pays devrait être plus près de nos préoccupations. S'ils ne sont plus socialistes, tant qu'à moi ils sont encore sociaux démocrates. C'est de ce
    côté que l'on devrait regarder si on veut des modèles inspirants.