Le PQ renaît

Pour les prochains 4 ou 5 ans

Tribune libre 2008

Ce qui peut être fait dans notre fédération, en attendant la prochaine
élection provinciale :
Que nos écoles enseignent mieux le français et l’anglais. C’est à cause du
fait que nous parlons encore français que nous voulons la souveraineté du
Québec. Si nous étions déjà anglicisés, nous serions probablement
full-fédéralistes avec un penchant pour M. Ignatieff comme futur P.M.
canadien. Si nos écoles sont trop poches, ce n'est pas la faute du
fédéral.
Ceux qui auraient peur d’être trop anglicisés, peuvent s’en passer et
apprendre l’espagnol ou le russe ou le chinois s’ils pensent que ça va
mieux les aider. On n’a pas besoin de l'aide du fédéral pour ça.
Que le PQ insiste pour que notre gouvernement Libéral Charest, très
provincial, oblige le français un peu partout au Québec et principalement à
Montréal et sa banlieue proche, dans les entreprises, les magasins, afin de
rétablir un environnement francophone dans notre métropole.
Faire confiance au PQ et à son chef, à la place de tenter de le prendre en
défaut sur des niaiseries. Il n'y a pas assez de Québécois prêts pour la
souveraineté, ce n'est pas les chefs du PQ qui ne peuvent pas si facilement
que ça, convaincre une bonne majorité de Québécois de se séparer du ROC.
L’idée de confédération canadienne pourrait peut-être calmer certaines
peurs pour mieux se sortir de la fédération actuelle. Le PI a bien tenté de
vendre sa vision de l’indépendance pure du Québec depuis 1 an, sans succès
même si les membres de ce parti en ont parlé beaucoup.
Que le PQ pousse le PLQ dans ses efforts d’échanges de professionnels avec
la France et pour l’immigration francophone à privilégier en tenant compte
de nos besoins de main d’œuvre.
Vivre dans la Province de Québec à la place de l’État du Québec sans trop
se sentir oppressé ni martyrisé "nous ne sommes pas en Palestine ni au
Darfour" vu que se sont des Québécois comme nous qui ont voté pour ce
gouvernement Libéral très provincial là. Il y a 50 % de Québécois
francophones qui votent fédéraliste en plus des 90 % d’anglophones, ils ne
sont pas plus fous que les souverainistes. On n'a qu'à tenter de convaincre
notre voisin fédéraliste des bienfaits de la souveraineté pour voir comment
c'est difficile à changer, une option constitutionnelle.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    11 décembre 2008

    Hum... Ils ne sont pas plus «fous» que les souverainistes, vous dites?
    L'expression «fou» est embêtante; ça peut signifier différentes choses, selon le contexte; et puis, il est vrai qu'elle a quelque chose de folklorique, je crois...
    Moi, de mon côté, je tenterais de les cerner, ces Québécois «pure laine», si j'ose ainsi m'exprimer, en y allant de cette approche: ils ne sont pas plus «fous», peut-être...
    Mais ils ne sont pas lucides; ou ils ne connaissent pas leur histoire; ou ils sont défaitites et soumis; ou ils avalent trop facilement la propagande GESCAienne; ou ils sont victimes de ce mécanisme psychique appelé l'identification à l'agresseur, une chose analogue au fameux syndrome de Stockholm; ou une combinaison en proportions variables, de ces différents facteurs.
    Fous, je ne sais pas. Mais c'est clair que quelque chose ne va pas très bien dans leur tête, des gens-là, à prendre position contre la voie allant dans le sens de leurs propres intérêts, oui!