«Nous voulons un amphithéâtre, nous voulons des événements internationaux sportifs, culturels à Québec? Nous voulons une équipe de la Ligue nationale de hockey? Agissons en conséquence et c?est pour ça que nous avons supporté le projet», a plaidé Marois.
Photothèque Le Soleil
Alexandre Robillard La Presse Canadienne Québec - La chef péquiste Pauline Marois a déclaré mardi qu'il faut arrêter le «niaisage» dans le dossier du projet d'amphithéâtre du maire de Québec, Régis Labeaume.
Devant des gens d'affaires, Mme Marois a affirmé que le Parti québécois prenait ses responsabilités en parrainant un projet de loi spécial qui doit empêcher les contestations judiciaires contre une entente pour la gestion de l'édifice, accordée par M. Labeaume au conglomérat Quebecor.
Mme Marois a fait valoir que M. Labeaume s'est fait élire sur la promesse de faire construire un nouvel amphithéâtre, dont le coût de 400 millions $ est assumé par la Ville de Québec et le gouvernement du Québec.
Selon Mme Marois, l'édifice contribuera à l'activité économique de la capitale québécoise et c'est pourquoi elle a déclaré qu'il faut éliminer toute entrave au projet.
«Une fois qu'on a pris une décision, moi je crois qu'il faut avoir le courage de l'assumer, de foncer, je vous dirais même qu'il faut arrêter de niaiser», a-t-elle déclaré dans un discours.
«Nous voulons un amphithéâtre, nous voulons des événements internationaux sportifs, culturels à Québec? Nous voulons une équipe de la Ligue nationale de hockey? Agissons en conséquence et c'est pour ça que nous avons supporté le projet.»
Un ancien ministre péquiste et ancien directeur général de Québec, Denis De Belleval, a soulevé plusieurs doutes sur la légalité de l'entente, affirmant qu'il pourrait la contester devant les tribunaux.
Devant les membres de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec, mardi, Mme Marois s'est montrée satisfaite de l'entente, en raison notamment du loyer que Quebecor versera pour obtenir le gestion de l'édifice, qui se situera entre 110 millions $ et 200 millions $ sur une période de 25 ans.
«Le privé s'est joint à l'aventure, c'est ce que nous souhaitions dès le départ, a-t-elle dit. Nous souhaitions que le privé s'implique et que ce ne soit pas que des fonds publics. À nos yeux donc, toutes les conditions sont réunies. Nous n'avons pas hésité à parrainer un projet de loi privé pour permettre à la Ville de poursuivre ses démarches pour accueillir une équipe de la LNH ici dans la région.»
Lors d'un point de presse, Mme Marois a assuré que l'entente était légale malgré le fait que des juristes du ministère des Affaires municipales ont exprimé des réserves, soulignant notamment que M. Labeaume a procédé sans appel d'offres pour offrir le contrat à Quebecor.
«Je crois qu'il faut s'assurer que l'entente est légale et quant à moi j'ai eu l'assurance qu'elle est l'est, a-t-elle dit. Cependant, ce qui est niaiser c'est d'empêcher que des projets avancent alors qu'on pourrait les voir se réaliser à un rythme qui permet de satisfaire la communauté québécoise.»
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