Claude Plante La Tribune (Sherbrooke) - Trois facultés de l'Université de Sherbrooke sont paralysées, ce lundi pour une journée, en raison d'une levée de cours pour protester contre la nouvelle hausse des droits de scolarité, prévue pour 2012.
Le mouvement touche les facultés d'éducation, des lettres et sciences humaines ainsi que la faculté des sciences.
Lundi matin, 200 étudiants ont mis le cap vers Québec, où une importante manifestation était prévue.
Des manifestants se tenaient pancarte à la main devant les entrées de la faculté des lettres et sciences humaines.
Des milliers d'étudiants en grève s'étaient donné rendez-vous lundi sur la colline parlementaire, à Québec, pour manifester contre cette nouvelle hausse des droits de scolarité. L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) a lancé le mouvement de grève au début du semestre.
La manifestation se tient en même temps que la deuxième rencontre des partenaires en éducation. À l'initiative du gouvernement du Québec, les différents acteurs du système de l'éducation discuteront de la question de la performance et du financement des universités.
Le secrétaire aux communications de l'ASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, a indiqué que la manifestation vise à contester la «tenue même» de la consultation.
La Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS) doute que cette rencontre débouche sur des résultats constructifs pour l'avenir du réseau universitaire, indique un communiqué.
Le gouvernement du Québec a annoncé la tenue de rencontres des partenaires en éducation lors du dépôt de son budget, le printemps dernier. Du même souffle, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a annoncé son intention de hausser de nouveau les droits de scolarité en 2012.
Plus de 60 000 cégépiens et étudiants universitaires sont en grève lundi, dont des associations départementales de l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
La plupart des grévistes sont membres de l'ASSE.
Avec La Presse Canadienne