Chez Pauline Marois, on semble pédaler dans la choucroute.
Quelle que soit l’opinion qu’on puisse avoir sur les propos que vous avez tenus il y a dix ans, il nous apparaît clair, avec le recul, qu’il n’appartenait pas à l’Assemblée nationale d’en être saisie, en tant qu’institution. Nous regrettons aujourd’hui avoir participé à un vote dont l’impact fut disproportionné eu égard, d’une part, aux propos tenus et, d’autre part, à votre importante contribution à la société québécoise et au mouvement souverainiste, contribution que nous tenons à saluer ici. Nous comptons faire en sorte que le type de motion dont vous avez été malheureusement victime ne soit plus utilisée par l’Assemblée nationale que dans des cas exceptionnel et, jamais, sans préavis.