VENTE D’ACTIONS DE RONA

Des procès-verbaux contredisent Daoust

Philippe Couillard défend son ministre

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L’autruche

Le chef de l’opposition officielle, Sylvain Gaudreault, a brandi à l’Assemblée nationale, mardi, des procès-verbaux qui montrent que le conseil d’administration d’Investissement Québec (IQ) a non seulement informé Jacques Daoust de la vente d’un important bloc d’actions de Rona, mais qu’il a même consulté le ministre.

Ces procès-verbaux viennent contredire Jacques Daoust qui, encore mardi, a soutenu qu’il n’avait pas donné d’autorisation pour la vente des actions de Rona, ni même été informé de la décision d’IQ.

« Est-ce que le premier ministre peut enfin faire la seule chose qui lui reste et congédier son ministre des Transports ? » a lancé Sylvain Gaudreault lors de la période de questions.

En vertu du procès-verbal du 17 novembre 2014, le CA adopte une résolution qui autorise IQ à disposer des actions de Rona qu’elle détient — soit une valeur de 156 millions — « sous réserve d’une consultation préalable auprès du ministre responsable de la Société », c’est-à-dire Jacques Daoust, qui est alors ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations.

À cette même réunion du conseil, après l’adoption de la résolution, les administrateurs indépendants d’IQ ont reçu le ministre pour une rencontre à huis clos.

Jacques Daoust a soutenu que lors de cette rencontre, il a expliqué aux administrateurs ses attentes à l’endroit de la société d’État. « En aucune façon, il n’a été discuté, le dossier de Rona », a-t-il avancé.
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