Le Canada d’aujourd’hui est un ramassis des restants de l’ère coloniale de dix-neuvième siècle. Sa constitution d’origine de 1867, faussée par l’avarice mercantile du ‘nouveau monde’, a été tellement botché à travers les siècles par la manque de bonne foi du ROC que nous nous trouvons finalement abandonnés avec les modifications de 1982 imposées mais jamais acceptées par le Québec.
La Cour Suprême du Canada vient de rendre unanimement nulle et non-avenue encore une autre tranche de la loi 101. Ces mandarins, nommés, payés, et dirigés par le gouvernement, peu importe la couleur, siégeant à Ottawa; a pour mandat de sacrifier tout ce qui est québécois sur l’autel de la confédération canadienne. Leurs agissements sournois passent outre le parlement démocratiquement élu de la province de Québec afin d’assurer sa tutelle au ROC. Est-ce que nous sommes tellement bonasses que cela ne nous blesse même pas ? Est-ce que nous sommes nouilles, sans échine, ou aveuglés au point que nous n’avons rien à dire, encore pire croyons-nous qu’il n’y a rien à faire ?
Le nouveau champion de la langue française au parlement d’Ottawa est nul autre que le NDP, avec un seul député au Québec, le renommé Thomas Mulcair. Cette formation politique ose nous proposer qu’un seul homme peut représenter cinq millions et demi d’électeurs. Soit j’arrive d’une autre galaxie, ou je suis complètement fou !!!
Le ROC a commencé par voler notre nom de ‘canadiens’ après la conquête avec la politique britannique de semer leurs colons, et les expatriés royalistes du nouveau-né Etats-Unis, au Haut Canada. Le ROC a systématiquement volé par la suite, afin de payer la dette du Haut Canada lors de l’unification. Le pillage des ressources humaines et matérielles a poursuivi à travers la diaspora vers les états de la Nouvelle-Angleterre durant la dix-neuvième et le vingtième siècles, avec l’imposition des conditions de vie au Québec de république de bananes.
Nous ne votons pas pour former le gouvernement des Etats-Unis, ni pour le parlement du Mexique. À quoi nous sert de voter au parlement d’Ottawa ? Ce corps d’élus échappe totalement à notre contrôle, et il le fera pour toujours – ceci n’est pas la démocratie.
Voter à Ottawa est le symbole ultime de notre asservissement.
C’est un semblant de démocratie qui ne nous mène nulle part, sauf à notre propre destruction. Notre avenir réside en un gouvernement unifié, fort, et québécois ….. à Québec ou à Montréal, je m’en fous – ils l’ont déjà incendié une fois en 1849 puisqu’incapable de le contrôler à leur goût, ils n’ont pas réussi à nous faire caler …… mais avec le ‘multiculturalisme’ et d’autres machinations fédéralistes destinées à nous marginaliser, le temps presse.
Pour nous Québécois, il n’y a rien à faire avec le ROC ; il n’a jamais agi de bonne foi, et ce n’est pas demain que ça changera. Serrons- lui la main et saluons-le bonjour une fois pour toutes – c’est le temps d’agir, ou jamais !
David Boardman - Québec
Le monstrueux pays du Canada
Voter à Ottawa est le symbole ultime de notre asservissement
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 novembre 2009Depuis près d'une vingtaine d'années le Québec est représenté à Ottawa par une majorité de députés indépendantistes et cela est très gênant pour le ROC car c'est la preuve que le peuple québécois est gouverné par un autre peuple qui utilise la répression contre lui: cela s'appelle DICTATURE. Au contraire, il faut envoyer encore plus de députés indépendantistes à Ottawa: cela s'appelle RESILIENCE.
Gilles Bousquet Répondre
9 novembre 2009Vous écrivez : «Voter à Ottawa est le symbole ultime de notre asservissement.»
D'accord mais, si les souverainistes se donnaient le mot pour ne pas voter à Ottawa, nos fédéralistes continueraient à voter, eux, pour élire des députés full-fédéralistes, au plus grand plaisir des fédéralistes.
On n'en sort pas. Ça ne rêglerait strictement rien pour nous, au contraire comme ça ne nous a pas aider de ne pas signer la constitution de 1982...jusqu'à maintenant, du moins.