Le principal ennemi du Parti Québécois : lui-même !

Réplique à l’opinion de Raymond Archambault, «Amir Khadir démasqué»

Pacte électoral - gauche et souverainiste

Les Québécois-es ne le savent pas encore, mais aux prochaines élections provinciales l’ennemi désigné du PQ sera non pas le PLQ de Jean Charest, ni l’ADQ de Gérard Deltell, ou enfin le potentiel parti de François Legault. Non. L’ennemi du PQ sera... Québec solidaire.
Cette affirmation surprendra. Mais comment en douter après le billet rageur de Raymond Archambault, Président du conseil exécutif national du Parti québécois : «Amir Khadir démasqué» ?
Archambault y déplore la véritable nature de ce parti, mais aussi, et surtout, les conséquences de sa présence sur la scène politique. Non seulement les solidaires affaiblissent-ils la souveraineté, dit-il, mais ils attirent également des souverainistes progressistes à faire le grand saut vers le parti indépendantiste, écologiste, féministe, altermondialiste et de gauche. Archambault craint que Québec solidaire ravisse des sièges au PQ, cela tout en divisant le vote. Ainsi, dit-il, les libéraux provinciaux pourraient bien être reportés au pouvoir, dans un contexte où le s’éloigne pourtant de plus en plus des réalités et des préoccupations des Québécois-es.
Disons-le, la stratégie de la peur est bien connue; celle du bouc émissaire également. Que le PQ use de ces stratégies politiques pernicieuses à l’endroit de Québec solidaire, seul autre parti résolument indépendantiste à l’Assemblée nationale, et qui n’a pourtant qu’un seul député – mais non le moindre ! –, Amir Khadir, témoigne du fait que, dans les hautes sphères de ce parti, l’arrivée des solidaires sur la scène politique québécoise dérange.
Serait-ce que Québec solidaire arroge au PQ son étiquette faussement social-démocrate ? Serait-ce que Québec solidaire adopte une perspective plus attrayante et mobilisatrice quant à la souveraineté du Québec ? Serait-ce que Québec solidaire fait voler en éclats la stratégie du PQ faisant de la question nationale la question prioritaire par rapport à la question sociale ? Serait-ce en somme que Québec solidaire représente une menace à la cohésion interne et idéologique du PQ ? Ces questions méritent réflexions; mais nous ne nous y attarderons pas ici.
Permettons-nous seulement de rappeler à quels résultats a mené l’utilisation de ces stratégies par le BQ aux élections fédérales. Et qu’en ce sens, l’attaque de Raymond Archambault pourrait bien coûter cher au PQ.
Quoi qu’il en soit, l’idée que nous voudrions défendre ici est que l’ennemi principal du PQ n’est autre que lui-même.
En effet, seul le PQ doit être blâmé pour s’être aliéné son électorat progressiste en s’inclinant de plus en plus à droite. La chose est connue et documentée : le PQ est historiquement responsable, ainsi que parti prenante, du virage à droite des élites politiques québécoises (libre-échangisme, néolibéralisme, déficit zéro, déréglementation, etc.). Les orientations politiques actuelles du PLQ et de l’ADQ ne sont que des prolongements de la voie ouverte par le PQ dans les dernières décennies.
Si certains doutent encore du virage à droite du PQ, en s’accrochant à un imaginaire politique sacralisé – des figures politiques disparues, des discours révolus, des moments passés, etc. –, il faut malheureusement rappeler le fait symptomatique suivant : plusieurs grands ténors actuels du néolibéralisme québécois – notamment les figures marquantes du camp des «lucides», Bouchard et Facal – sont directement issus des rangs péquistes. Est-ce là un hasard, sommes-nous légitimes de demander ?
Récemment, les courbettes devant François Legault, mais également devant certains adéquistes dissidents, ainsi que devant le maire Labeaume et Quebecor, ont une fois de plus fait tomber les masques, et révélées les contradictions inhérentes à ce parti, si cela était nécessaire.
Que les Québécois-es soient pris de doutes devant les sparages opportunistes et les grands appels hypocrites, tous plus creux les uns que les autres, au «renouvellement» de la social-démocratie québécoise, par l’actuelle chef du PQ, Pauline Marois, n’est que dans l’ordre des choses. Un peuple en éveil, ou devrions-nous dire, qui s’éveille ou se réveille – puisque c’est bien à cela que nous avons affaire – n’est pas trompé par ces subterfuges. Et ce peuple, qui s’éveille, qui se réveille, répétons-le, le fait cette fois sans le PQ !
Cela fait sans doute mal, mais nous devons le dire, le PQ n’a peut-être plus sa place, ou plus le même rôle à jouer, en ce moment précis de notre histoire où les sujets de hautes politiques s’expriment maintenant dans une langue pétrie des accents de la gauche et de la droite. Or, le PQ, et vous Raymond Archambault, nous dites, sous couvert de nationalisme, que notre avenir n’est «ni à gauche ni à droite», mais qu’«il est devant nous.» Ce discours désuet mène à l’impasse, voire à d’importants reculs, et doit être fortement dénoncé, pensons-nous. Car, le nationalisme, s’il sait rassembler en son sein les tendances idéologiques les plus diverses, et faire marcher «en avant», peut aussi aveugler, cristalliser les forces de la réaction identitaire, et détourner ou inhiber la juste colère populaire.
La droite décomplexée a maintenant une certaine légitimité d’existence, qu’il en soit de même pour la gauche. La droite et la gauche ne sont ni des enfants illégitimes du PQ ni des réalités sans lendemain. Que cela soit clair ! L’avenir des Québécois-es passe peut-être par d’autres voies que celle appelée de vos vœux.


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23 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2011

    Khadir passe sa vie à attaquer le PQ! Et on s'indigne que le PQ l'attaque!
    Josée Legault, cette journaliste d'une incroyable mauvaise foi, n'en revient pas que Raymond Archambault s'en prenne à un collègue souverainiste. Et l'attitude de Khadir qui incite à voter NPD, donc contre ses collèges souverainistes du Bloc?

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2011

    Pauvres souverainistes!Certains veulent un pays de gauche. D'autres ne voteront que pour un parti souverainiste de droite, ou du centre droit ou du centre gauche... Certains n'aiment pas Madame Marois, ou rejettent sa position dans le drame national de l'amphithéâtre Labeaume etc.,etc...Toutes les raisons semblent bonnes pour renoncer à appuyer le P.Q.lors du prochain scrutin provincial. Charest doit être mort de rire!"Cessons nos luttes fratricides" disait avec tant d'à-propos Honoré Mercier. Seule l'union de toutes les forces souverainistes en appui au seul parti susceptible de prendre le pouvoir rend possible l'accession du Québec à l'indépendance nationale. Le reste n'est qu'une entrave à ce projet fondamental qui seul peut rendre tous les autres possibles.Gens de gauche,gens de droite,du centre unissez vous! Le Québec a besoin de vous!!!

  • Christian Montmarquette Répondre

    28 mai 2011

    «Après la lettre d’Amir Khadir les indépendantistes n’ont plus rien à attendre de Québec Solidaire.» - Saint-Jean
    Excusez-moi,
    Mais, pour qui vous prenez-vous pour dire qu'on ne peut pas être indépendantiste au Québec et voter NPD au fédéral ?
    Si tel est le cas, vous reniez vos propres troupes à la grandeur du Québec, car très nombreux sont les indépendantistes qui ont décidé d'essayer autre chose que d'envoyer une éternelle opposition de perdants souverainistes à Ottawa.
    La question nationale, c'est «au Québec»« que ça se décide.
    Et après 20 ans de paradoxe à Ottawa,
    Les gens ont parfaitement le droit de voter comme bon leur semble, sans se faire targuer d'anti-souvereniste.
    D'ailleurs, avant de critiquer les autres, il faudrait peut-être que Mme Marois et le PQ se décident à remettre l'indépendance du Québec au programme .
    Christian Montmarquette
    Montréal
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    " Nicolas Paquet, votre article se situe dans la série de textes qui ont suivi la lettre écrite par Amir Khadir dans le Devoir du 14 mai 2011 où il s’approprie la vague orange et revendique son vote personnel contre Gilles Duceppe. C’est cette lettre qui a ouvert les hostilités entre les vrais indépendantistes et Québec Solidaire et non la déclaration indignée à juste titre de Raymond Archambault.
    En effet Monsieur Khadir nous a montré que selon Québec Solidaire l’indépendance est conditionnelle à l’instauration d’une république de gauche et que la mise en place d’une constitution de gauche fut-elle fédéraliste, est plus importante que le projet d’indépendance du Québec.
    Ne blâmez pas les vrais indépendantistes, c’est à dire ceux qui croient que le Québec doit se libérer de l’emprise politique des autres sur son destin, d’avoir été indignés par l’aveu indécent d’Amir Khadir concernant son vote personnel contre Gilles Duceppe l’un des plus grand leader de l’histoire du mouvement indépendantiste. Commettant cette déclaration il s’est discrédité à tout jamais en tant que leader indépendantiste. Pour Monsieur Khadir, l’idéologie passe devant les personnes. Le voilà maintenant à Québec qui mène seul une bataille narcissique à la Savonarole pour la pureté d’un principe qui n’a rien de fondamental puisque le parlement élu a le pouvoir absolu de faire ou de défaire les lois.
    Par ailleurs si le Québec doit se libérer politiquement ce n’est pas pour se retrouver sous le joug d’une nouvelle tyrannie de droite ou de gauche qui lui ravirait sa nouvelle liberté. Une constitution Québec Solidaire ferait du Québec un pays socialistes. Il faut être vraiment ignorant de ce qui s’est passé dans le monde depuis 50 ans pour mener encore les batailles des gropuscules MLF des années 1970 qui trouvent encore preneurs à ce qu’il semble. Les Québécois ne voudront pas de cette tyrannie-là pas plus que les jeunes Égyptiens et Tunisiens ne veulent se jeter dans les bras des Islamistes après s’être libérés de leurs tyrans. La démocratie doit demeurer le but de la libération.
    Ce qui s’éclaircit au fil des textes publiés depuis la lettre de Monsieur Khadir, c’est que le parti Québécois est le seul parti politique à supporter le projet d’indépendance nationale et à garantir la tenue d’un référendum sur l’indépendance sans soumettre le projet d’indépendance à une quelconque constitution formatée par la droite ou la gauche. Vous croyez que les Québécois se sortiraient des griffes de la domination dans lesquels il se trouve depuis 250 ans pour se jeter dans la prison d’une idéologie obsolète qu’elle soit de gauche ou de droite ? Voilà ce qui serait la récupération d’un mouvement populaire par une nouvelle oligarchie politique.
    Voilà maintenant éclairci ce qui distingue le parti Québécois de René Lévesque, de Jacques Parizeau et de Pauline Marois de tous les autres partis politiques. Voilà ce qui clarifie les choses. Le Québec libre sera un pays appartenant à ses citoyens qui décideront au fur et à mesure des politiques favorables à son épanouissement et en fonction de sa propre imagination et du grand désir de justice et de fraternité qui a toujours marqué les Québécois.
    Après la lettre d’Amir Khadir les indépendantistes n’ont plus rien à attendre de Québec Solidaire."
    ---Gérald McNichols Tétreault
    Merci M.Tétreault, je n'aurais su dire mieux !

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Les étiquettes de gauche et de droite sont devenues si ambiguës qu'il convient, pour nous indépendantistes, de les éviter dans toute la mesure du possible. Je le dis même si, pour ma part, je me définis comme étant plutôt de gauche.
    Seulement, voilà, de quelle gauche et de quelle droite parle-t-on ? Contre le capitalisme, il y a ce qu'on peut appeler une gauche, plus précisément une gauche économique. C'est la social-démocratie ou le socialisme. Mais on a aussi coutume de classer à gauche tous les chantres de la modernité, par opposition aux amants de la tradition qui, eux, sont étiquettés de droite. Parmi ces chantres de la modernité, réputés de gauche, figurent en bonne place les tenants du multiculturalisme sous toutes ses formes.
    Or, dans la mesure où ladite modernité a pour fer de lance le capitalisme lui-même, on aboutit là à un puissant paradoxe.
    De l'individu qui est tout à la fois pour le multiculturalisme et pour le capitalisme, comme c'est le cas de la plupart des représentants de l'Institut économique de Montréal et autres «think tanks» de même acabit, doit-on dire qu'il est de gauche ou de droite ? En général, on le dit de droite, cet individu, et avec raison. Par son adhésion inconditionnelle au capitalisme, il se range du côté des gros et contre les petits, une attitude communément associée à la droite.
    Même question à propos de l'individu qui, comme c'est mon cas, honnit tout autant le multiculturalisme que le capitalisme. Mais là, étiquetter de droite cet individu ne va pas de soi. Si, néolibéral et multiculturaliste, Stephen Harper est bel et bien de droite, alors, socialiste et uniculturaliste, n'ai-je pas le droit de me dire de gauche ?
    Ce qui importe, c'est que le PQ, en tant que locomotive du mouvement indépendantiste, prenne nettement le contrepied du néolibéralisme, car le néolibéralisme, c'est la servilité devant le capital, une servilité de même nature que celle devant le colonisateur.
    Clairement hostile au néolibéralisme, le PQ s'attirerait la sympathie de tous ceux pour qui la gauche a d'abord un sens économique et signifie social-démocratie ou socialisme.
    Mais, tout aussi clairement hostile au multiculturalisme, le PQ jouirait du soutien de tous ceux pour qui notre nation a pour fondement principal une histoire qui est celle des héritiers des conquis de 1760.
    Je ne suis pas sûr que ces gens-là, dont je suis, méritent l'étiquette de droite que certains leur accolent. En tout cas, ils n'ont rien à voir avec ce que M. Paquet, ci-haut, appelle la « réaction identitaire ». Mais qu'importe !
    L'essentiel, pour le mouvement indépendantiste en général et pour le PQ en particulier, ce n'est pas de chercher un quelconque centre introuvable, mais bien de savoir que retenir de la gauche et que retenir de la droite pour en arriver à la meilleure synthèse possible.
    L'anti-néolibéralisme est réputé de gauche, et pour cause. L'anti-multiculturalisme, lui, est réputé de droite, ce qui est extrêmement discutable dans la mesure où multiculturalisme et capitalisme font très bon ménage, notamment, je le rappelle, dans la personne de Stephen Harper. Mais qu'à cela ne tienne, par-delà les étiquettes dont on les affuble mais dont ils devraient se méfier, les adversaires du néolibéralisme et les adversaires du multiculturalisme sont faits pour s'entendre. Car leur éventuelle union est certes ce qui, plus que tout, trouble le sommeil des apatrides au service du capital.
    Luc Potvin
    Verdun

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    27 mai 2011

    Vraiment Mona Simard m'étonne par la justesse, la pertinence et la clairvoyance de ses positions.
    Je ne la connais pas, je ne lui suis pas redevable en quoi que ce soit.
    Mais, depuis le 2 mai, je prends plus de temps pour lire les articles et répliques sur ce site et j'apprécie les coups de coeur de Mona.
    Pour ma part, journaliste indépendant et observateur de la scène politique depuis près de deux décennies, j'ai mis plusieurs années à y voir un peu plus clair.
    Dans mon dernier article j'ai fustigé une certaine duplicité en action chez les élites de Québec Solidaire et aussi la complicité des médias qui surfent sur une vague gauchiste particulièrement retorse.
    Je prépare une série d'articles sur les enjeux géopolitiques et les tenants et les aboutissants de la joute politique en terres du Québec.
    C'est d'une constitution dont nous avons grand besoin, avant de passer à autre chose.
    Qu'est-ce qui fait la spécificité du Québec, en termes de territoire, d'approche collective, de relance de l'économie, de partage des richesses, d'expressions culturelles, etc.
    Il nous faut savoir QUI nous sommes avant d'aller de l'avant avec un PROJET d'indépendance.
    La question centrale en termes d'économie politique est la suivante:
    Les forces productives sont opposées au grand capital apatride. Et, le néolibéralisme est même en train de détruire les fondements du capitalisme au sens classique. En ce sens, je donne raison à Karl Marx - mais aussi à la vision hégélienne du procès historique - pour avoir eu le génie de concevoir cet «impérialisme, stade suprême du capitalisme».
    Lénine et consorts ne furent que les gérants d'estrade d'un communisme financé dès ses débuts par Wall Street. La page est tournée sur cette question depuis longtemps.
    Il n'en demeure pas moins que la maîtrise des enjeux de l'économie politique n'est pas la chasse gardée d'une certaine gauche institutionnalisée et patentée.
    Les producteurs doivent reprendre le contrôle des moyens de production au moyen de structures de régulation et d'organisation du capital au bénéfice des classes populaires .
    Si le PQ s'est fait l'obligé d'une certaine caste de prédateurs du grand capital, Québec solidaire n'a PAS encore accouché d'un programme solide en termes d'arrimage de l'appareil de production et d'assainissement de la superstructure politique.
    Je reviendrai avec une étude épistémologique de la chose.
    Qui sont les propriétaires du domaine public et de l'usufruit du travail collectif ?
    Quels sont nos droits et responsabilités eu égard à une constitution du Québec ?
    Pourquoi la loi 101 est systématiquement émasculée par la Cour suprême et divers lobbies qui sévissent sur notre territoire ?
    Si Québec solidaire transcende la DOXA de certains de ses élites et parvient à faire un pont tactique avec le PQ et d'autres formations, nous allons avancer.
    Amir Khadir doit montrer son vrai visage, pas seulement mettre aux pas les parlementaires, mais aussi certaines élites qui sévissent dans son propre jardin.
    Le Québec en faisant son indépendance va contribuer à désenclaver une portion de l'Amérique du Nord, en accélérant le processus d'ouverture aux nations du pôle nord (incluant la Russie) et aux nations du pôle sud (incluant certaines têtes fortes d'Amérique latine).
    Il faut refuser que notre territoire soit gommé et fondu dans le grand tout du Nouvel Ordre Mondial prôné par la gauche technocratique de DSK et consorts, tout autant que par la droite à la sauce Harper.
    Il faut réorienter les finalités du Mouvement Desjardins et des grandes Sociétés d'état du Québec, afin de favoriser le mouvement coopératif et l'AUTOGESTION.
    L'environnement ne doit pas alimenter une nouvelle DOXA monopolisée par les nouveaux avatars du pouvoir, etc.
    Si les proches de Khadir comprennent ça nous allons pouvoir unir la «gô-gauche» avec les pragmatiques plus au centre, le PQ et d'autres forces progressistes. Et une COALITION sera possible et NOUS vaincrons !
    La réaction du président du PQ fut toute naturelle. Les médias vont tout faire désormais pour ternir la réputation du PQ et du mouvement indépendantiste.
    Si QS surfe sur la vague et tente de refaire le coup de l'orange crush - sans foi ni loi, avec de froids calculs - alors, c'est dommage, mais ils devront s'attendre à éprouver des résistances.
    Quelques fois je me demande si c'est plutôt d'un Hugo Chavez dont nous aurions besoin, pas d'une poignée de technocrates formés par des départements de sociologies et de politiques aux accointances douteuses.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Voilà exactement ce que je déplorais hier dans mon texte intitulé "Ça commence à déraper, ressaisissons-nous": le fiel qu'on épend en grasses couches pour enterrer le fiel précédent... Et ce fiel vous l'exprimez dans le plus pur style néo-stalinien, i.e, de la démagogie hautement fignolée qui plaît tant aux spectateurs déjà conquis.
    Effectivement, si vous êtes un dirigeant de QS, alors dites-le: ce sera plus clair pour tout le monde. Votre verve à l'emporte pièce ne m'émeut pas, elle m'indispose, me fait détester encore plus ce dogmatisme impropre à la pensée critique. Et je n'aime pas plus le ton culpabilisateur de Raymond Archambault, rassurez-vous.
    Pas besoin de vous le dire, car vous l'avez sans doute deviné: je préfère de loin le texte de monsieur François Cyr, publié récemment sur Vigile, qui avait au moins le mérite de ne pas faire dans le volontarisme triomphant. J'ai aussi préféré le texte d'un représantant du collectif du Parti communiste du Québec, une cellule de QS, aussi publié récemment sur Vigile.
    Cette hargne idéologique ne mène nulle part. Vous me faites penser à ces communistes (staliniens) allemands des années '30 qui qui refusèrent de s'allier aux sociaux-démocrates pour barrer la route à Hitler. Le PQ, donc, serait ce parti qui trompe les masses et qui les empêche de se libérer du joug du capitalisme. Vous dites que le PQ a ouvert la voie, de par son droitisme patenté, au PLQ actuel et à l'ADQ, ce qui semble être au coeur de votre croyance. J'ai moi-même sombré dans ce genre de délire idéologique et sectaire dans les annéees '70, et force est de constater que le vieux leitmotiv "Luttons classe contre classe!" se porte toujours bien aujourd'hui!
    Je peux aussi ajouter ceci, à propos de la question identitaire: si la gauche n'investit pas le terrain pour rejoindre les Québécois, en prônant des valeurs républicaines, alors elle laissera le champ libre à une droite conservatrice qui ne manquera pas d'occuper le vide ainsi créé. La gauche française à raté le rendez-vous, et cela a contribué à l'émergence du Front National. Tenez-vous à ce que nous vivions la même chose ici?
    Vous ne contribuez pas au débat, vous attisez la confrontation. Vous voyez la droite partout. Noir et blanc. Manichéisme.
    Vivement des gens du PQ, de QS et de la société civile avec qui on pourra converger vers la république!
    Michel Gendron, simple membre du PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Comme indépendantiste, les «sparages opportunistes» et les «grands appels hypocrites», c'est plutôt dans le réalignement de QS et dans l'entrée en scène de la Coalition du tandem Legault-Sirois que je les perçois. En pleine campagne électorale fédérale, voilà que j'apprend que QS, que je croyais souverainiste, appuie le NDP hyper-fédéraliste. Et qu'il place «le progressisme», en l'occurrence un utopique «Canada plus ouvert» à la sauce orange, devant la souveraineté.
    Dans le même temps, Legault se défile face à l'incontournable question de la souveraineté, parce que le plus important, selon lui, c'est la réforme qu'il envisage avec son copain fédéraliste inconditionnel Sirois.
    QS-NDP à gauche et Legault-Sirois à droite, même maquillage pour tromper les Québécois. Même combat contre l'indépendance du Québec sous prétexte de «changement». Comme Smiling Jack vient de le faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    M. Monmarquette,
    Encore faut-il que QS étoffe beaucoup plus ses intentions concernant sa démarche pour faire l'indépendance. Aucun militant potentiel ne se ralliera à votre parti sans cette importante mise à jour de son programme.
    Nous voulons être sûr que les dirigeants de QS ont les qualités requises pour mener à bien une opération d'une telle envergure. Nous voulons savoir également qu'ils ont la volonté sincère de procéder tel que votre programme le laisse croire.

  • Yves Claudé Répondre

    27 mai 2011


    Il est très divertissant, mais aussi par ailleurs navrant de constater que les divers cadres de Québec solidaire qui interviennent sur le site de Vigile, le font souvent avec un apparent manque de respect pour les lecteurs.
    Ainsi Christian Montmarquette («membre fondateur de Québec solidaire») félicite Nicolas Paquet, un autre membre très actif de Québec solidaire, en le vouvoyant et en l’appelant «Monsieur», «pour [son] résumé de la situation», sans mentionner leurs affiliations politiques communes. À moins que Nicolas Paquet nous démontre qu’il n’est pas le cadre de QS du même nom, il y a ici apparence d’une manipulation qui ne serait pas à l’honneur du parti qui prétend incarner à la fois le Québec et la solidarité !
    L’engagement politique ne devrait pas exclure le respect d’une éthique humaniste et démocratique !
    Yves Claudé – sociologue
    ycsocio[arobas]yahoo.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    A lire les gens de Québec solidaire, je suis très satisfait maintenant de vivre en Suède, car c'est clair que le Québec ne deviendra pas un pays si ça continue ainsi.
    On écrit dans le texte "Serait-ce que Québec solidaire arroge au PQ son étiquette faussement social-démocrate ?"
    Le PQ est social-démocrate. C'est Québec solidaire qui est communiste.
    Eh seigneur!

  • Christian Montmarquette Répondre

    27 mai 2011

    Le PQ : artisan de son propre malheur
    Permettez-moi de vous féliciter pour votre résumé de la situation Monsieur Paquet.
    Il fût un temps qui n'est pas si loin, où je me faisais pourfendre, pour «oser» critiquer le PQ, et où l'on faisait si facilement l'adéquation qu'être un adversaire du Parti québécois signifiait automatiquement être un adversaire de l'indépendance.
    Fort heureusement, l'idée actuellement promue et défendue par Québec Solidaire, à l'effet que l'indépendance n'est la propriété exclusive d'«aucun parti politique», fait pas mal de chemin et commence à percer.
    Aujourd'hui, non seulement je suis totalement d'accord avec vous pour dire que le PQ s'est fait lui-même l'artisan de son propre malheur, mais, je crois fermement qu'il est même devenu une embûche, sinon un adversaire de l'indépendance elle-même, pour avoir fait autant de «niaisage» avec la question nationale pour paraphraser madame Marois.
    Merci pour votre article.
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Québec Solidaire
    Montréal
    .

  • Yves Claudé Répondre

    27 mai 2011

    Monsieur Paquet,
    Vos propos, par leur manque de nuance et leur écart par rapport à la réalité, sauront convaincre certains adeptes sectaires de QS, mais auront peu de crédibilité pour des citoyens libres qui sont d’abord préoccupés par les intérêts et le bien être de la population québécoise, qui ne sont pas intéressés par le pouvoir pour lui même mais parce que l’État est le lieu principal de négociation et de préservation du bien commun.
    Vous avez tendance à tout confondre, notamment la critique de certaines tendances ou orientations droitières du PQ, et d’autre part le rôle objectif et documenté de QS dans les réélections du PLQ.
    Alors que QS, impliqué dans une alliance stratégique avec le NPD, a pris un virage objectif vers le fédéralisme, il est parfaitement inexact de présenter cette formation politique comme étant «résolument indépendantiste». Avec un peu de recul historique, on peut constater que les anciens marxistes-léninistes fondateurs de QS ont retaillé leur langue de bois ouvertement fédéraliste, mise à mal après l’évidence de leur complicité active avec le « camp du non » au premier référendum. La langue de bois reformatée par QS, prétendument «indépendantiste», secondarise la question nationale et en la détachant de la question sociale : ce virage doctrinaire permet toutes les trahisons, comme on a pu le voir dans l’implication de QS contre le Bloc québécois. On doit constater que QS, de par sa duplicité idéologique, officiellement «indépendantiste» et concrètement anti-indépendantiste, est condamné à stagner dans une mouvance caractérisée par l’attraction sectaire et le refus de la libre pensée.
    Il est possible cependant que l’appareil politique que le NPD est en train de constituer au Québec (avec le financement public…), soit efficacement mis au service de QS aux prochaines élections québécoises (en retour d’un service rendu …), et que ce soutien stratégique permette de détourner un nombre significatif de votes s’exprimant précédemment en faveur du PQ. Le résultat concret et objectif pourrait en être une autre réélection du PLQ, voir l’accession au pouvoir de l’ADQ : c’est ce que l’aveuglement sectaire de certains a fâcheusement tendance à occulter, au nom d’un messianisme néo-chrétien parfaitement détaché des réalités socio-historiques du Québec actuel.
    Il reste au PQ à faire un geste historique en direction de QS, pour une entente stratégique en vue des prochaines élections. Cette entente devrait s’appuyer sur les positions social-démocrates classiques du PQ, et ne devrait comprendre aucun compromis sur la laïcité face à d’éventuelles demandes de QS de mettre de l’avant son multiculturalisme néotraditionnel et sexiste.
    Enfin, par souci de clarté et d’honnêteté, il serait utile de savoir si l’auteur du texte (« Le principal ennemi du Parti Québécois : lui-même ! ») est bien Nicolas Paquet, conseiller de QS pour son Comité de coordination (cf: http://www.quebecsolidaire.net/retour-sur-lassemblee-generale-annuelle-2010). Si QS s’exprime sur Vigile, il devrait le faire en toute transparence !
    Yves Claudé - sociologue

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Pour illustrer mon entière identité de vue avec votre pensée, je me permets de vous soumettre une lettre que j’ai fais parvenir à Mme Marois le 26 juin 2007.
    “Chère Madame,
    Mon sentiment n’était pas erroné à la veille de la course à la succession de Bernard Landry. À cette époque je vous jugeais comme une carriériste opportuniste, uniquement préoccupée à exercer le pouvoir. À cause de vos dernières déclarations, j’ai bien peur qu’une fois de plus vous échouerez à l’exercer. Les québécois n’ont que faire d’un parti qui renie sa raison d’être. Il en existe d’autres qui peuvent très bien jouer le rôle d’intendant provincial. Si vous croyez que les militants indépendantistes seront à vos côtés lors de la prochaine bataille électorale, c’est que vous vivez sur une autre planète. Ceux-ci sont déjà ailleurs ! Ils ont compris votre manège qui consiste à exploiter leur sentiment nationaliste lors des élections pour ensuite mettre sous le tapis le projet d’indépendance. Madame Marois, c'est de l'oppotunisme le plus crasse qu'il m'est été donné d'observer.
    Facile de tenter de culpabiliser les québécois nationalistes pour cacher votre médiocrité à faire advenir notre pays. Que d’hypocrisie à faire croire que nous ne sommes pas prêt à assumer notre destin ! Vous en appelez à la confiance alors qu’elle est définitivement rompue depuis le dernier référendum. Vous lancez un appel à l’unité de tous les indépendantistes alors qu’ils vous ont déjà jugé comme des néo-fédéralistes. Le parti est mort et enterré mais vous persistez à croire qu’il ressuscitera à la Trinité.
    Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que le seul parti digne de bénéficier de notre support sera celui qui fera l’indépendance unilatéralement une fois élu. Un pays ça se prend un point c’est tout. Vous et votre clique n’avez définitivement pas le courage de poser ce geste fondateur. Alors aujourd’hui-même j’ai fais une prière pour le repos de l’âme du parti québécois. C’est le maximum que vous méritez.
    Serge Savoie"

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Je ne suis pas du tout d'accord avec votre analyse. En ce moment il y a une bataille POLITIQUE qui se joue et le PQ n'a pas le choix de répliquer, ce qu'il ne faisait pas avant car il se laissait "manger la laine sur le dos".
    Mme Marois eat entrée dans la bataille et la mène très bien pour réveiller le peuple comme vous le dites. Et sachez que ça ne fait que commencer car Power corporation est entré dans la bataille depuis longtemps pour endormir le peuple. Le geste que Mme Marois fait pour l'amphithéatre et la sortie qu'a fait M. Archambault vont dans le même sens, débusquer et dénoncer ceux et celles qui travaillent dans l'ombre derrière des élus.
    Si on veut aboutir à quelque chose il faut appuyer le PQ à moins que vous soyez d'une autre allégeance, alors je comprendrais.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    27 mai 2011

    Nicolas Paquet, votre article se situe dans la série de textes qui ont suivi la lettre écrite par Amir Khadir dans le Devoir du 14 mai 2011 où il s'approprie la vague orange et revendique son vote personnel contre Gilles Duceppe. C'est cette lettre qui a ouvert les hostilités entre les vrais indépendantistes et Québec Solidaire et non la déclaration indignée à juste titre de Raymond Archambault.
    En effet Monsieur Khadir nous a montré que selon Québec Solidaire l'indépendance est conditionnelle à l'instauration d'une république de gauche et que la mise en place d'une constitution de gauche fut-elle fédéraliste, est plus importante que le projet d'indépendance du Québec.
    Ne blâmez pas les vrais indépendantistes, c'est à dire ceux qui croient que le Québec doit se libérer de l'emprise politique des autres sur son destin, d'avoir été indignés par l'aveu indécent d'Amir Khadir concernant son vote personnel contre Gilles Duceppe l'un des plus grand leader de l'histoire du mouvement indépendantiste. Commettant cette déclaration il s'est discrédité à tout jamais en tant que leader indépendantiste. Pour Monsieur Khadir, l'idéologie passe devant les personnes. Le voilà maintenant à Québec qui mène seul une bataille narcissique à la Savonarole pour la pureté d'un principe qui n'a rien de fondamental puisque le parlement élu a le pouvoir absolu de faire ou de défaire les lois.
    Par ailleurs si le Québec doit se libérer politiquement ce n'est pas pour se retrouver sous le joug d'une nouvelle tyrannie de droite ou de gauche qui lui ravirait sa nouvelle liberté. Une constitution Québec Solidaire ferait du Québec un pays socialistes. Il faut être vraiment ignorant de ce qui s'est passé dans le monde depuis 50 ans pour mener encore les batailles des gropuscules MLF des années 1970 qui trouvent encore preneurs à ce qu'il semble. Les Québécois ne voudront pas de cette tyrannie-là pas plus que les jeunes Égyptiens et Tunisiens ne veulent se jeter dans les bras des Islamistes après s'être libérés de leurs tyrans. La démocratie doit demeurer le but de la libération.
    Ce qui s'éclaircit au fil des textes publiés depuis la lettre de Monsieur Khadir, c'est que le parti Québécois est le seul parti politique à supporter le projet d'indépendance nationale et à garantir la tenue d'un référendum sur l'indépendance sans soumettre le projet d'indépendance à une quelconque constitution formatée par la droite ou la gauche. Vous croyez que les Québécois se sortiraient des griffes de la domination dans lesquels il se trouve depuis 250 ans pour se jeter dans la prison d'une idéologie obsolète qu'elle soit de gauche ou de droite ? Voilà ce qui serait la récupération d'un mouvement populaire par une nouvelle oligarchie politique.
    Voilà maintenant éclairci ce qui distingue le parti Québécois de René Lévesque, de Jacques Parizeau et de Pauline Marois de tous les autres partis politiques. Voilà ce qui clarifie les choses. Le Québec libre sera un pays appartenant à ses citoyens qui décideront au fur et à mesure des politiques favorables à son épanouissement et en fonction de sa propre imagination et du grand désir de justice et de fraternité qui a toujours marqué les Québécois.
    Après la lettre d'Amir Khadir les indépendantistes n'ont plus rien à attendre de Québec Solidaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Monsieur,
    Vous n'y avez pas pensé deux fois avant de dire ces incongruités d'un aplomb à jeter par terre. Je suis du PQ depuis 1968, j'y milite depuis plusieurs décennies et je ne vois pas en quoi ce parti mérite de recevoir autant de fiel que ce que vous lui envoyé en ce jour.
    Vous voulez un pays mais vous semez la zizanie et la division et vous allez ni plus ni moins contribuer à faire élire un parti sans essence, sans âme et tout à fait ameuteurisme comme ce nouveau parti de l'opposition officielle à Ottawa, le 2 mai. C'est d'une tristesse abominable.
    faites un réel examen de conscience et cessez de dénigrer des élus et des millions de personnes qui appuient ce grand parti du PQ, lequel a traversé avec succès les plus difficiles batailles que jamais un autre parti l'a fait.
    VRAIMENT, RETOURNEZ FAIRE VFOS ÉTUDES.

  • Michel Lemay Répondre

    27 mai 2011

    Il est clair que le PQ ne répond plus aux attentes des indépendantistes qui rêvaient et rêvent encore d’une société justes. Depuis, Bouchard, le parti a renié ses principes. Le dernier exemple est sa prise de position dans le dossier Labeaume : de la prostitution, pure et simple. À en croire madame Maltais, il faut protéger le processus qui a mené au choix de Québecor dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec. Faut-il le faire au détriment du respect des lois et des règles qui gèrent le monde municipal ? Un manque total de jugement à un moment où des dizaines d’allégations de collusion, de favoritisme et même de fraude frappent plusieurs municipalités du Québec. Légaliser ce qui est illégal ou potentiellement illégal lance un bien mauvais message à la population qui est déjà exacerbée par le manque d’éthique et de transparence, pour ne pas dire plus, de plusieurs de nos élus municipaux et provinciaux. Madame Maltais et le PQ sont bien mal placés pour supporter un tel déni de droit quand on sait qu’ils critiquent de telles pratiques depuis plus de deux ans ! Et que penser de leur silence face à un tel gaspillage de fonds publics ! Les députés de l’ADQ ne sont pas en reste en se cachant derrière l’opposition officielle. Où sont leurs principes de droite de la libre entreprise et du refus des subventions. Finalement, Jean Charest n’est plus seul, il sont trois au volant. Mais personne ne sait conduire…

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    Le projet Labeaume
    Les circonscriptions électorales
    Déjà deux importants dossiers qui démontrent bien que le PQ, plutôt que d'offrir des mesures progressistes, veut s'acheter le vote des citoyens par des gestes dit "populaires". Son leadership persiste à penser que, vu l'enlisement continu du PLQ, le peuple n'aura d'autre choix que d'élire le PQ.
    Quand on parle aux gens, on sent qu'on en a marre des libéraux. Mais, par ailleurs, plus souvent qu'autrement, on associe le PQ au PLQ. Pas de changement. Et les dossiers ci-dessus mentionnés, ne viennent que confirmer leur jugement.

  • Marcel Haché Répondre

    27 mai 2011

    Ce qui vous agace dans le texte de M. Archambault, c’est que vous comprenez qu’il y a maintenant quelqu’un (et quelqu’une) au P.Q. qui n’est pas susceptible de céder aux menaces et chantages de Québec-Solidaire.

  • Jacques Bergeron Répondre

    27 mai 2011

    Le plus grand ennemi du Parti Québécois ce sont les indépendantistes,membres de ce parti et ceux qui sont membres d'autres partis indépendantistes.Lorsque ces gens auront compris que l'on doit faire fi de nos différentes philosophies socio-politiques afin d'atteindre notre objectif de nous donner un pays indépendant,alors il nous sera loisible d'espérer voir notre objectif arrivé.

  • Christian Montmarquette Répondre

    27 mai 2011


    Le PQ : artisan de son propre malheur
    Permettez-moi de vous féliciter pour votre résumé de la situation Monsieur Paquet.
    Il fût un temps qui n'est pas si loin, où je me faisais systématiquement pourfendre, ici-même, chez Vigile, pour «oser» critiquer le PQ, et où l'on faisait si facilement l'adéquation qu'être un adversaire du Parti québécois signifiait automatiquement être un adversaire de l'indépendance.
    Fort heureusement, l'idée actuellement promue et défendue par Québec Solidaire, à l'effet que l'indépendance n'est la propriété exclusive d'«aucun parti politique», fait pas mal de chemin et commence à percer.
    Aujourd'hui, non seulement je suis totalement d'accord avec vous pour dire que le PQ s'est fait lui-même l'artisan de son propre malheur, mais, je crois fermement qu'il est même devenu une embûche, sinon un adversaire de l'indépendance elle-même, pour avoir fait autant de «niaisage» avec la question nationale pour paraphraser madame Marois.
    Merci pour votre article.
    Solidairement,
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Québec Solidaire
    Montréal
    Parti québécois : l'impasse d'une stratégie :
    http://paysdeprojets.org/?page_id=13
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2011

    À Gauche Toute ! Et, sus aux riches, au hockey et au PQ !
    Québec solidaire ne gruge pas chez les fédéralistes, elle gruge des votes au PQ. S’il réussit à aller chercher la moitié des souverainistes, ça donnerait à chaque parti souverainiste, environ 22 % de votes du 44 % de souverainistes déclarés, pour faire élire très peu de candidats.
    De l'autre côté fédéraliste, l'ADQ est en train de gruger des votes au PLQ sauf chez les Anglos de Montréal. Si le CAQ de Legault-Sirois se fusionne à l'ADQ et en change le nom, nous risquons d'élire encore une fois, un gouvernement fédéraliste à Québec avec une baisse considérable du PLQ.
    Fait que, les amis constitutionnels, le PQ et Québec solidaire, sont les ennemis électoraux...normal, puisqu’ils pigent dans le même plat.