Ne dites plus de stupidités

Tribune libre 2009

La stratégie d'État est active. Elle n'est pas passive et n'attend pas que le Ciel nous tombe sur la tête avant de décider et de passer aux actes.

Compte tenu de l'appréciation du contexte, dont les facteurs ont été exposés ces dernières années par les textes publiés en géopolitique, compte tenu de la conjecture actuelle qui appelle un revirement et par conséquent des décisions d'envergure et des actes.

Tous, "séparatisses" "indépendatisses" "souverainisses" et "fédéralisses", ne peuvent nier l'évidence, à savoir que, au Québec, deux États, celui d'Ottawa-Bay Street, opposé à l'État du Québec, il y en a un de trop.

Un des deux doit partir. Point final.

Ne dites plus de stupidités telles que: "Y von-t-y vouloir, tsébin làlà ".

C'est à NOUS ET NOUS TOUS DE VOULOIR, PEU IMPORTE QU'"Y" VEULENT OU VEULENT PAS.

Habitués que nous sommes de "désirer" telle ou telle chose, la VOLONTÉ fait souvent défaut chez nous.

Nous avons maintenant les pouvoirs pour vouloir et avec notre VOLONTÉ, nous pouvons passer aux actes et placer Ottawa-Bay Street devant le fait accompli.

Compte tenu de l'état actuel des relations entre Québécois, alors qu'il est devenu évident que le Québec ne peut pas continuer à vivre inféodé au pouvoir centralisateur, arbitraire et unitaire d'Ottawa, pouvoir post-impérial qui nous exploite au profit de Bay Street et de sa bande de criminels en tuxedo de Toronto, nous n'allons pas attendre le "bon vouloir" de Mister So and So pour agir. La kétainerie a assez duré.

Premier objectif stratégique: L'élection décisionnelle.

J'ai déjà expliqué de quoi il s'agit et maintenant, le Département d'Antropologie de l'Université Laval est d'accord. Bientôt, cette décision fera consensus parce qu'elle s'impose de soi.

Est-ce que Madame Marois va "vouloir"?

Fausse question et faux problème. Elle va vouloir si nous voulons en premier lieu. Si nous hésitons, elle ne va rien faire.

Un Chef d'État n'agit pas par arbitraire mais par consensus.

Que le consensus soit évident, concret, tangible, général et ne laisse aucun doute dans la tête de personne, membre ou non du PQ, Madame Marois va obtempérer. Elle est trop respectueuse de la démocratie et des libertés du peuple pour agir autrement.

Sans consensus général, elle se retrouvera en position de faiblesse devant Ottawa et Bay Street.

Avec le consensus général, elle est en position de force et elle peut agir et passer aux décisions suivantes: récupération des impôts et des taxes, tous les impôrt et toutes les taxes.

Le premier qui dit :"Bin tsébin, Ottawa y vouleront pas" va attraper mon pied au cul.

Ni Ottawa ni Toronto ne seront en position de s'opposer à quoi que ce soit avec un consensus de masse.

Deuxième prise de contrôle: Les communications, toutes les communications, absolument toutes les communications, les média mais aussi les chemins de fer, les ports, aéroports, carrefours naturels, tout.

Rappelez-vous le texte sur l'Opération Walkyrie et le cas de Trotsky. Je ne l'ai pas écrit pour faire du vent. Ce n'est pas mon genre.

Est-ce que quelqu'un qui veut un autre coup de pied au cul a envie de dire :"Bin tsébin là là y peut arriver çi pi y peut arriver ça".

C'est à nous de traduire notre VOLONTÉ EN ACTE.

Troisième mesure: Un référendum sur une Constitution.

Que personne ne dise plus jamais: Pissi Ottawa veu pas tsébin làlà ?

Le temps de passer aux actes est arrivé.

Allez, on se grouille pour l'élection décisionnelle. Bien sûr que Madame Marois va hésiter.

Non mais vous la prenez pour une déesse qui fait de la magie ?

Elle fera ce que nous voulons tous et elle le fera bien car elle est une excellente technocrate et bureaucrate. Et si nous ne sommes pas sûrs de "voulalavouloi tsébin làlà" alors elle ne fera rien, ne sachant ni que faire ni que dire.

Elle n'est pas une politicienne politicailleuse, têtue et chicanière comme Josée Verner que j'ai vertement engueulée dans le texte sur les Plaines d'Abraham.

Madame Marois a l'envergure et la stature d'un Chef d'État mais ne lui demandez pas l'impossible.

Elle ne fera que ce que vous voulez réellement qu'elle fasse et sans une participation massive de notre part, cette femme merveilleuse ne pourra rien faire.

Avant tout, elle est un être humain qui connaît ses limites.

Alors on se grouille ?

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2009

    @ M. le militant
    Est-ce de moi que vous parlez quand vous parlez de « Monsieur Archambeau » ?
    Si oui, quel conseil vous aurai-je donné qui vous aurait fait ne plus être là pour nous écrire ?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2009

    Je n’ai pas parlé du Canada mais d’Ottawa et de Bay Street.(JRMS)
    Fondamental.
    Le Canada a une place privilégiée dans la psyché du peuple québécois (250 ans d'histoire et d'évolution culturelle collective). Pas le fédéral anglais, mais le Canada.
    Ottawa et Bay Street dont le parlement au Québec est Power Corporation est le pouvoir fasciste qui corrompt l'État québécois.
    Les Québécois ne sont pas de ces peuples qui supportent des États fascistes corrompus et n'ont besoin de la permission et l'avis que d'eux-mêmes pour prendre les mesures pour se donner un État à leur image.
    C'en est fini de "l'approbation de l'ennemi".
    Si on vote pour un parti indépendantiste, bein on vote pas pour qu'il se transforme en autre chose une fois au pouvoir.
    Une élection décisionnelle est donc la seule voie.
    Aucun gouvernement provincial ne pourra expulser ces fascistes qui empoisonnent les membranes de l'État. C'est maintenant une vérité empirique que ces gouvernements y sont alors simplement envahis par le poison et ne sont donc aucun remède.
    Aux grands maux les grands remèdes.
    C'est la transplantation d'un nouvel organe qu'il nous faut.
    Un nouvel État bien sain. Bien à nous. Aux anti-"corp" bien vigoureux qui tiendront loin les poisons et parasites.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2009

    Ne dites plus de stupidités
    La première stupidité, c'est dire qu'il n'y a rien à faire.
    Si j'avais suivi les conseils de Monsieur Archambeau, je serais plus là pour vous écrire.
    Être âgé de 30 ans, se faire dire que j'ai le raisonnement d'un enfant de 5 ans, il y aurait eu de quoi se découragé en maudit.
    J'ai refusé de baisser l'échine, même si je faisais rire de moi, à trente ans raisonné comme un arriéré c'est, c'était asser pour faire rire.
    Mais j'ai cru en moi, et il n'y a pas un maudit fédéraliste qui va me faire changer d'idée
    Monsieur Sauvé nous dit de devenir des abeilles et piquer
    rien qu'une piqûre ça s'endure mais des centaines des milliers de piqûres ça finit par faire mal.
    La preuve, André Pratte qui dénonce la malhonnêteté intellectuelle et encourage les jeunes à marcher.
    Il faut se donner un rendez-vous, et il est déjà fixé, l'an
    prochain sera le jour.
    Les syndicats ne peuvent plus tolérer de se faire détruire comme ça sans dire un mot. Le système de Santé il est chu le diable.
    Charest a gelé les salaires, ce qui a invité les infirmiers les infirmières à traverser l'autre côté de la clôture.

    En tout cas M. Sauvé j'ai fait la soueraineté indivuduelle et je sais maintenent qu'il fait très beau !
    Je ne serai pas publié mais j'ai la satisfaction d'avoir été lu par un homme clairvoyant courageux et solidaire
    le grand roch

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 mai 2009

    Monsieur Sauvé,
    Oui, bien sûr, le Canada est un continent. Vous le dites sans doute dans le sens que ce continent, ce sont nos ancêtres qui l'ont ouvert. L'oligarchie post-impériale nous l'a dérobé pour concentrer à Ottawa des pouvoirs factices sur des richesses que la Nation naturelle du Québec revendique. Il y a exactement 5 ans, vous prédisiez l'imminence de l'implosion de ce pays qui n'en est pas un.
    Vous faites allusion à l'élection décisionnelle comme recours des Québécois pour s'extirper de cette inféodation. On se rappelle que le procédé d'entente pré-électorale est plus approprié que le terme élection référendaire. Enfin, à court terme, vous prenez pour acquis que le peuple peut à volonté en placer la commande à Mme Marois: "...et sans une participation massive de notre part, cette femme merveilleuse ne pourra rien faire."
    Et voilà la question: PARTICIPATION MASSIVE.
    Ces jours-ci, les optimistes misent sur une action certaine d'une couche significative de notre jeunesse: leur influence sur les indépendantistes fanés pour les faire marcher dans les rues en scandant INDÉPENDANCE ! Nous allons donc cesser de nous plaindre de leur absence et nous allons reprendre notre fleurdelysé pour marcher à la Fête nationale de façon à créer l'émulation citoyenne nécessaire pour constituer cette PARTICIPATION MASSIVE. Quel obstacle subsiste-t-il encore pour que le Québec monte rapidement vers son élection décisionnelle, précurseur du référendum sur la Constitution recevable devant l'opinion internationale? Car c'est le seul moyen de nous protéger d'une criminelle invasion militaire pouvant mener à la tyranie ou la guerre civile.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    J'ajouterais que votre conception du vouloir collectif est rassérénant, inspirant.
    « Est-ce que Madame Marois va "vouloir" ?
    Fausse question et faux problème. Elle va vouloir si nous voulons en premier lieu. Si nous hésitons, elle ne va rien faire.
    Un Chef d’État n’agit pas par arbitraire mais par consensus.
    »
    J'abonde.
    Cela nous change de toutes ces personnes qui attendent un Messie. UN Messie, dis-je bien... Or, comme vous dites et je me tue à le dire, et vous le dites mieux que moi, le, la cheffe, n'est pas déterminant, et c'est un « faux problème ». Une cheffe ou « un Chef d’État n’agit pas par arbitraire mais par consensus. »
    Je vois là tout ce qu'il faut pour nous sortir du marasme. « Elle fera ce que nous voulons tous et elle le fera bien car elle est une excellente technocrate et bureaucrate. »
    Or ce que nous voulons tous, c'est tout sauf le Canada actuel. Suffit qu'on nous pose la question. C'est la première étape, exprimer de cette VOLONTÉ collective en ACTE, comme vous dites si bien.
    Ensuite, s'il nous faut prendre de surcroit comme vous dites « le consensus général » qui nous fait être « en position de force », exige que nous prenions dès lors le contrôle :
    - de nos impôts et taxes ;
    - de tous les moyens de communications ;
    Et bien on le fera... mais on pourra aussi simplement sans cela, parce que la VOLONTÉ en ACTE est justement plus forte que tout, mettre aux voix la Constitution que NOUS VOULONS, NOUS, le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec.
    Quel est le problème ?
    Moi, ce que je vois c'est que du positif grâce à votre apport très encourageant et discordant dans le discours ambiant qui ne semble compter que sur l'action du PQ et de sa cheffe, comme si tout le reste ne comptait pas, comme si nous y étions pour rien dans les actes à poser pour que notre VOLONTÉ EN ACTE se manifeste. Livré aux récriminations improductive et à l'attente d'un chef qui ferait la job à notre place...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Bonsoir M'sieur Sauvé,
    Je ne vous connais pas... Mais je trouve votre ton plutôt stimulant...
    Il y a de la lumière dans ce que vous dites... le moins qu'on puisse dire en tous cas... C'est qu'il y a de l'énergie...
    Mais... Lorsque vous dites «une élection décisionnelle»... J'espère que vous voulez dire : l'élection d'une majorité de députés souverainistes... suivie d'une déclaration d'indépendance, et ce, même s'il s'agissait d'une majorité de députés souverainnistes élus avec 45% du vote.
    Le référendum ne serait que pour convenir des modalités constitutionelles faites sous l'indépendance du pays déjà fait du Québec.. ?
    Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Cher monsieur Sauvé,
    Je parlé du Canada donc « d’Ottawa et de Bay Street. »
    Et, ce qui nous différencie c'est votre stratégie qui repose sur une
    « Deuxième prise de contrôle : Les communications, toutes les communications, absolument toutes les communications, les média mais aussi les chemins de fer, les ports, aéroports, carrefours naturels, tout. »
    Vous peut-être un poète, si vous le dites... mais je suis un artiste aussi, et donc je suis moi aussi un praticien.
    Moi aussi je propose « rien de moins que frapper à la tête » pour que le corps tombe. « C’est la méthode qu’emploient les entreprises entre elles pour éliminer la concurrence. » et nous devons éliminer la concurrence déloyale d'un État et de la clique affairiste qui le défend, qui ne se plie pas aux règles que nous, nous endossons et que lui, a le culot de nous imposer de surcroit sans s'y lui-même soumettre. Comme l'Europe qui elle se soumet aux voix des peuples qui la composent. Pas le Canada. Nous reste à le mettre aux voix.
    Je vise la tête et la tête c'est celle qui se prétend valide et légitime dans telle asymétrie non réciproque. Invalidé, cela change tout. Ce n'est pas pour rien que son référendum portant sur Charlottetown spécifiait qu'un non n'invalidait pas l'actuelle Constitution, car cela serait sa perte. C'est ce que je propose, sa perte, sa répudiation sur le territoire national du peuple souverain du Québec. Et, on n'a pas besoin de prendre le contrôle des médias pour ça. On n'a qu'à dire ce que l'on ne veut pas, exactement dans l'ordre de la VOLONTÉ EN ACTE, que vous décrivez si bien.
    Je ne comprends pas que vous disiez que je viens de « de jeter une douche d’eau froide sur le projet et détruire le peu de détermination qui commençait à surgir. » D'une part j'ai dit que j'abondais globalement à votre analyse, et d'autre part c'est m'accorder un pouvoir bien grand, que je n'ai pas.
    Et, je ne crois pas que le négatif l'emporte toujours sur le positif. Je crois plutôt même le contraire puisque j'estime positif que nous ayons la même conception de ce que représente la VOLONTÉ EN ACTE, la volonté forte. Celle qui nous ferait faire consensus comme vous dites pour que cela emporte tout, têtes et corps, à commencer par les nôtres, cela dans un mouvement qui serait assez fort pour que rien ne lui résiste, pas même la déformation médiatique. Pourquoi, parce que nous serions appelé à dire ce que notre volonté libre à a dire, et ce que cette volonté a à dire c'est qu'elle ne veut pas du Canada d'Ottawa contrôlé par Bay Street affairiste qui nous enferme dans un statu quo que nous répudions.
    Pour le reste, vous parlez mettre aux voix une Constitution. Nous sommes d'accord, nous la feront rédiger et approuver pas l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec et par l'Assemblée nationale avant qu'elle soit validée par nous, le peuple, pour nous donner un État qui émane nommément de nos voix. C'est ce que nous voulons sur notre territoire. Un État valide et légitime. Ce que n'est pas le Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Citation:
    ATTLEE, Clement Richard (homme politique britannique 1883-1967):
    << Aux moments décisifs de l’histoire, les mots sont des actes. >>
    Les mots ont un sens.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009


    Monsieur Archambault,
    Je n'ai pas parlé du Canada mais d'Ottawa et de Bay Street.

    Vous êtes poète et moi practicien. Je ne propose rien de
    moins que frapper à la tête et le corps va tomber. C'est la
    méthode de David contre Goliath. C'est la méthode du
    Maréchal Mannerheim contre les Russes en 1939. C'est la
    méthode du faible contre le fort. C'est la méthode qu'emploient les entreprises entre
    elles pour éliminer la concurrence.
    Vous ne me croirez jamais. Vous venez de jeter une douche
    d'eau froide sur le projet et détruire le peu de détermination
    qui commençait à surgir.
    Comme quoi le négatif l'emporte toujours sur le positif.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Suite
    Cela répond à la question de M. Bousquet qui prétend que nous ne saurons dire notre volonté que dans un Canada rénové. Or, cela ne sert à rien car nous n'y pouvons rien. Même si nous savons qu'on nous voulons à cet égard, même si nous disons que nous le voulons, ce n'est pas nous qui avons de pouvoir sur cette volonté, c'est le Canada seul qui a ce pouvoir.
    Il faut savoir ce que l'on veut dans l'ordre de ce qui relève de ce sur quoi nous avons un pouvoir s'il est question d'avoir le courage de le faire... Nous ne pouvons le faire, car ce faire ne relève pas de nous. Nous n'avons de pouvoir que sur le fait de répudier l'État qu'on nous impose sur notre territoire national. Si nous n'avons pas de pouvoir sur le territoire du Canada hors le Québec, nous avons cependant du pouvoir sur notre territoire national. Nous avons le pouvoir de dire ce que l'on sait de notre volonté qui refuse et répudie le Canada sur notre territoire, du moins sur celui qui légalement à défaut de légitimité s'impose en se prétendant légitime par notre propre incurie.
    Nous savons quoi de notre volonté ?
    Nous savons que nous ne voulons pas de ce pouvoir du Canada sur notre territoire et nous avons le pouvoir de le dire.
    Nous reste à savoir le dire.
    Nous reste à savoir le dire, et savoir le dire là où ça compte, c'est-à-dire dans des Institutions qui sont nôtres, des Institutions qui s'incarnent dans NOTRE LOI, celle que que l'on contrôle, dans des institutions qui émanent de nous.
    Si l'État actuel du Canada n'émane pas de nous, si l'Assemblée nationale du Québec en tant qu'Institution n'émane que de cet État invalide qui nous est imposé d'autorité ( pas étonnant que ses voix n'ait pas été considéré par le pouvoir de désaveux fédéral ), notre députation par contre elle, émane de nous et de nos voix, et lorsque nous nous prononçons nommément sur une question posée, la réponse émane de nous. Voilà ce que nous savons de notre volonté, nous reste à savoir la dire à où ça compte... Comme nous y invite Clémenceau. Et, nous avons le courage de le faire, ce n'est pas le problème, ne reste qu'à le faire.
    L'ordre de la volonté inclut ce que nous voulons, mais aussi ce que nous ne voulons pas. Si nous ne pouvons encore nous entendre sur ce que nous voulons, nous pouvons nous entendre sur ce que nous ne voulons pas. Notre députation majoritaire souverainiste le peut, et nous le pourrions nous le peuple souverain du Québec pour peu qu'on nous donne l'occasion de la dire cette volonté que nous savons être la nôtre. Sauf que, nous n'avons pas su trouver le bon moyen pour le dire. Car le courage de le dire, ce que nous ne voulons pas, nous l'avons. Reste à ce que les souverainistes se donne les moyens qu'il faut pour savoir le dire sans plus longtemps assujettir se dire à l'avènement de l'État souverain du peuple souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Grand-papa trouve les mots pour le dire par la bouche de Clémenceau. Excellent ! Or, nous, nous les souverainistes nous n'avons pas appelé le peuple à dire ce qu'il veut. À exprimer sa volonté. Sa volonté forte, inexpugnable, majoritaire, très largement majoritaire est à l'effet que le peuple souverain du Québec répudie le Canada de la Conquête qui se prolonge dans celui de 1982 sans rupture en vertu de la volonté forte exprimée par les armes et par l'autorité que s'est sur nous et sur notre territoire national attribué un Empire.
    Nous le faisons le dire, mais jamais que dans le fait de le dire personnellement, en groupe, ou collectivement hors la LOI. Nous ne l'avons même pas dit via notre députation à l'Assemblée nationale, ni par la voix de toute notre députation. Nous n'avons que refuser d'y adhérer. Nous reste à répudier sur le territoire national du peuple souverain du Québec, la validité et la légitimité de cet État abusif tel que nous y invite Pierre Elliott Trudeau qui n'a jamais osé le faire parce qu'il aurait été répudié. À nous de le faire.
    Il nous faut incarner dans une institution qui émane nommément du peuple, dans la LOI donc, ce dire autrement dispersé et sans valeur d'État. Dans cette attente, il faut que notre députation, toute notre députation se réunisse. Il faut l'inviter, voire la forcer à ce faire. D'abord en invitant les souverainistes à le demander à leur députation souverainiste pour qu'elle se réunisse, PQ, Bloc et QS, à laquelle réunion seraient conviées les aspirants député(e)s déclaré(e)s, si c'est à la veille des prochaines élections fédérales, ce sera en tant qu'observateur(trice)s avec les candidat(e)s du Bloc québécois, cela pour que notre députation souverainistes fasse corps, uni, pour répudier l'État actuel du Canada jamais soumis nommément aux voix du peuple du Québec. Nous pourrions, sans assujettir sa tenue convier la députation du Québec opposé à tel État abusif, comme les autonomistes de l'ADQ, la députation du NPD au Québec, et les députés partisans d'un fédéralisme-rénové de quelque partis qu'ils soient.
    Cela, en attendant que des élections au Québec se tiennent avec cet engagement partie d'un Programme commun de souveraineté et qui la ferait former un gouvernement mandaté pour la réunir. Bien mal venu un parti qui refuserait d'y siéger pour répudier l'actuelle Constitution du Canada que ce peuple rejette.
    Il faut savoir ce que l'on veut.
    ET, ce que l'on veut au Québec, ce n'est pas le Canada actuel. Il faut savoir le dire. Et nous n'avons jamais su le dire dans les formes, dans l'Écrit de la LOI, de notre loi, cela n'a été que chanté par nos artistes, mais NOUS, le peuple nous n'avons jamais incarné ce dire dans une même voix, le même jour, dans NOTRE LOI, cela parce que nous, les souverainistes, partisans du souverainisme Étatique historique, nous avons assujettis tel dire, au fait de fonder l'État souverain du Québec. Ainsi, ce dire que l'on sait pourtant être notre volonté forte, celle du peuple souverain du Québec, nous n'avons pas su le lui faire dire. Il nous faut savoir le lui faire dire dans le seul dire qui compte en démocratie, et c'est le dire qui s'inscrit dans l'expression directe et nommé spécifiquement comme tel par les voix libres du peuple.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Citation:
    CLEMENCEAU,Georges (homme politique français (1841-1929):
    << Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
    >>

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    M. Sauvé, quand vous écrivez : «Ne dites plus de stupidités telles que : "Y von-t-y vouloir, tsébin làlà "» C’est une bonne question à se poser pour commencer et je plaide coupable de me la poser.
    Mais quand vous ajoutez : «Sans consensus général, elle se retrouvera en position de faiblesse devant Ottawa et Bay Street» Là, vous avez complètement raison là. C’est ce que je pense aussi. Ça prend un LARGE CONSENSUS. Pas un consensus à 50,5 %. Un consensus à plus de 60 % devrait faire l’affaire et à 70 % encore mieux mais…on colle à 45 % entre 3 partis souverainistes/indépendantistes qui se divisent le vote. Fait que, ils ne voudraient pas comme on est là…point. Ça prendrait une autre solution que la simple séparation qui pourrait aller chercher un plus large consensus.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Quelle verve! Très beau texte motivant.
    Je vais encore avoir l'air de "plugger" mon presque blogue, mais c'est sur le sujet:
    http://www.tslskonsult.com/2009/05/sweden-social-democracy-in-practice.html
    Y'a aussi des anglophones qui sont pour l'indépendance du Québec, et ceux-là doivent intérieurement trouver les fédéralistes francophones "purlaines" assez tatas, tsé, ceux qui disent toujours "Pissi Ottawa veu pas tsébin làlà ?" ;)

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Suite
    Cette réunion de l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec est même sanctionnée par Pierre Elliott Trudeau, qui l'a virtuellement réunie en 1982 pour fallacieusement légitimer son coup d'État constitutionnel sanctionné par quelques juges de Cour de Sa Majesté la Reine du Canada et du Royaume-Uni. Ainsi un précédent avalisé par le fédéral nous permet de nous en prévaloir mais cette fois en la réunissant dans le réel, et non dans le phantasme d'un esprit dérangé qui se satisfaisait de lui, le phantasme, de lui, sa personne fantasque, sans faire la translation du vote souverainiste dans l'ordre fédéral puisque René Lévesque s'était toujours opposé à la venue du Bloc Québécois.
    C'était une erreur grave qu'a réparé Lucien Bouchard après la perte de l'imminence de l'avènement de la souveraineté de l'État du Québec qui avait servi à René Lévesque pour justifier son choix. Et aujourd'hui une forte présence Bloquiste, à chaque élection menacée, nous permet d'invalider le Canada avec le même moyen choisit par le Père du Canada abusif actuel. Quel retour heureux d'une Histoire si malheureuse. Comme quoi, un État abusif ne peut s'imposer indéfiniment comme aiment à le croire les canadianisateurs.
    Restera à appeler le peuple souverain du Québec à faire ce que Trudeau n'a jamais pu faire, fonder sur le territoire national du Québec un État légitime et valide qui émane nommément des voix du peuple souverain du Québec, qu'il soit ou non valablement partie du Canada rénové. Bien sûr, je vote pour qu'il soit un État souverain, celui du peuple souverain du Québec. Il n'a pu le faire et depuis le Canada ne peut toujours pas le faire parce que malgré toutes sa richesse, sa puissance, les moyens qu'il déploie pour emporter notre libre adhésion, ce peuple souverain rejette l'État du Canada. Et ce n'est ni la ART-Peur, ni le PrattiGescagnatiévisme qui pourra le faire. Ignatieff malgré toute la propagande mise en avant, ne parvient qu'à peine à avancer sur le terrain de la retraite Conservatrice.
    Le mur.
    Le Canada se heurte au mur de notre volonté forte, celle qui refuse l'État abusif du Canada. Il nous faut maintenant l'incarner dans la loi, dans NOTRE LOI. À défaut d'État valide, nous pouvons le faireà travers NOTRE DÉPUTATION et à travers NOS VOIX nommément et directement exprimées en ce sens.
    Il n'en tient qu'à nous de le faire puisque le Canada s'y refuse parce qu'il ne peut pas emporter notre libre adhésion. Il n'en tient qu'aux souverainistes de mettre au centre de leur dialectique la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE souverain du Québec. Ce qui fonde sur des bases solides et des règles communes l'État souverain du peuple souverain du Québec, en lieu et place de l'asymétrie et la non-réciprocité qu'impose l'État du Canada sur la seule nuisance qu'il parvient à déployer à l'égard de la fondation de l'État souverain que nous voulons fonder.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    J'endosse globalement ce texte.
    C'est à nous toutes et tous qu'incombe la responsabilité politique citoyenne de manifester, exprimer, ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. C'est le prérequis primordial, premier. Exprimer ce que l'on désire en terme de vouloir politique. Cela s'appelle, l'expression de la volonté forte, par opposition à la volonté faible, velléitaire, celle qui s'embourbe dans ce que représenterait le fait d'affronter la volonté des autres.
    Cela peut commencer par nous entendre sur ce que nous ne voulons pas, à défaut de nous entendre sur ce que nous voulons. Nous ne voulons pas d'un État qui s'impose d'autorité impériale sur notre volonté sans qu'il se soumette nommément à notre volonté. Nous répudions un tel État du Canada unilatéral et abusif, des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes, en passant par les autonomistes. Nous entendre sur ça consiste à non plus seulement par la voie de notre députation à l'Assemblée nationale refuser d'y adhérer, mais à poursuivre dans cette voix pour réunir toute notre députation, celle siégeant à Ottwa et à Québec pour la RÉPUDIER, pour PROCLAMER que l'État du Canada est ILLÉGITIME et INVALIDE, à défaut d'être illégal, puisqu'il ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec pour s'imposer de force et d'autorité sur sont territoire national. Cette Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec est majoritairement souverainiste, d'une voix, pour l'heure. Et il importe qu'elle devienne plus largement majoritaire et il n'en tient qu'à nous en faisant l'unité de nos forces et en refusant l'abstentionnisme démissionnaire.
    Telle PROCLAMATION doit ensuite être soumise aux voix du peuple appuyé par les souverainistes, par les autonomistes, voire par les fédéralistes-rénovateurs qui y trouverait le moyen qu'il leur manque pour briser le statu quo et faire valoir l'idée qui est la leur et qui ferait du Canada un État légitime et valide parce que capable de soumettre au peuple souverain du Québec une Constitution du Canada qui le reconnaîtrait pour ce qu'il est, un peuple souverain, et qui lui accorderait ce qu'il veut, la souveraineté culturelle ainsi que tous les pouvoirs dont il a besoin pour se développer ici en français autant économiquement que culturellement, sociétalement et politiquement, sans que l'État fédéral puisse le désavouer. Nous entretemps nous ferons valoir que tant qu'à faire, autant fonder l'État souverain du peuple souverain du Québec. D'autant que nous n'avons rien à gagner à attendre que le Canada s'en convainque et nous propose de le faire d'un commun accord.
    Cela s'appelle commencer par définir collectivement ce que nous ne voulons pas, pour finalement nous entendre sur ce que nous voulons, hors les menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles jusqu'ici proférées par les canadianisateurs qui se contente par un NON à bloquer l'avènement de l'État souverain émanant nommément des voix du peuple souverain du Québec alors même que le Canada se soustrait fort commodément aux mêmes règles qu'il se croit même autoriser à exiger claires, par la voix de SA LOI votée par SA députation.
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