La volonté de Jean Charest d’obliger les jeunes Québécois francophones à recevoir toute leur formation en anglais pendant une partie de leur sixième année scolaire ne doit pas devenir réalité. Au contraire, ce projet doit être dénoncé et combattu vigoureusement, quoi que puissent en penser tous les Gérald Larose et Gérard Bouchard de ce monde.
À cet égard, le point de vue défendu par Christian Dufour fait preuve de beaucoup de courage et d’une très grande lucidité ; et, surtout, il n’a vraiment rien de criminel. Il faut cesser de faire croire aux Québécois francophones, au nom de sa sainteté la mondialisation, qu’ils ne pourront s’épanouir et prospérer qu’en devenant bilingues. Il s’agit là d’un dangereux dérapage, dont les conséquences seront désastreuses pour la survie et l’avenir de tout un peuple. Réagissons pendant qu’il en est encore temps.
Claude Verreault
Département de langues, linguistique et traduction
_ Université Laval
_ Le 3 mars 2011
L'enseignement de l'anglais en 6e année
Ce projet doit être dénoncé et combattu vigoureusement
Enseignement intensif de l'anglais en 6e année
Claude Verreault13 articles
Professeur titulaire
Département de langues, linguistique et traduction
Faculté des lettres
Université Laval
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Micheline Dubois Répondre
3 mars 2011Voila ce que me chanteront mes petits-enfants si nous
nous laissons faire . Quelle tristesse ce serait.
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me how in French my friends used to call me
Paule, Lise, Pierre, Jacques ou Louise
Groulx, Papineau, Gauthier, Fortin, Robichaud, Charbonneau.
Mommy, daddy, what happened to my name?
Oh mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me where we used to live in this country
Trois-Rivières, Saint-Paul, Grand-Mère
Saint-Marc, Berthier, Gaspé, Dolbeau, Tadoussac, Gatineau.
Mommy, daddy, how come it's not the same?
Oh mommy, daddy, there's so much in a name.
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please do the song you sang when I was a baby
Fais dodo, Colas mon p'tit frère
Fais dodo, mon petit frère, tu auras de l'eau.
Mommy, daddy, I remember the song
Oh mommy, daddy, something seems to be wrong
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me once again that beautiful story
Un jour ils partirent de France
Bâtirent ici quelques villages, une ville, un pays.
Mommy, daddy, how come we lost the game?
Oh mommy, daddy, are you the ones to blame?
Oh mommy, tell me why it's too late, too late, much too late?
Archives de Vigile Répondre
3 mars 2011Il est vrai que le point de vue défendu par Christian Dufour fait preuve de beaucoup de courage et de lucidité. Il y a mille façons d'inciter les jeunes à apprendre la langue anglaise et à la limite bien la parler. Présentement, il existe dans toutes les régions du Québec des camps de jour, l'été, où les enfants peuvent être immergés sur une base libre et volontaire à l'apprentissage intensif de l'anglais au cours de leurs vacances d'été, et c'est très bien ainsi. Mais que pour des raisons purement idéologiques on veuille imposer de force la langue seconde du Québec à tous les jeunes francophones, cela ressemble étrangement à une marche forcée et accélérée vers l'assimilation de la nation québécoise. Même Lord Durham n'aurait jamais osé aller aussi loin dans son plan machiavélique d'assimilation.
Jacques L. (Trois-Rivières)
Archives de Vigile Répondre
3 mars 2011Je suis en accord avec vous et rajouterais un point, parler plusieurs langues n'est pas quelque chose de mal au contraire. Je crois que cette refOrme est rasiste et je serais en accord avec si le bain linguistique serait aussi obligatoire dans les Ecoles anglaises... J'ai Bientot 35 ans et j'ai été en 6ieme année dans les chanceux a avoir été dans une classe de ce genre. Je crois par égalité envers tous ce programme devrait être implanter aux étudiants anglophones qui vivent au Quebec en respect a notre patrimoine et pour aussi leurs donner une ouverture d'esprit envers notre peuple.
Guy Massicotte