Les eaux dormantes
On dirait une figure imposée pour un premier ministre canadien. Trois mois avant la victoire péquiste de 1976, Pierre Elliott Trudeau avait décrété: «Le séparatisme est mort.» À la veille de quitter la scène, en mai 2003, Jean Chrétien déclarait à son tour: «Nous pouvons dire sans gêne que, dans le dossier de l'unité du pays, c'est mission accomplie.» Deux ans plus tard, la souveraineté atteignait un sommet de 55 ...